« La contribution des sciences de l’information et de la communication aux débats publics »
Nous l’observons et le vivons : les chercheurs en sciences de l’information et de la communication, les groupes d’études, les équipes et les programmes de recherche analysent, dans leur diversité, les processus informationnels et communicationnels, les pratiques sociales, les dispositifs, les médias, les formes organisationnelles, les évolutions et les évènements avec l’ambition d’augmenter, même de façon modeste, le savoir commun. Ces travaux ont souvent vocation à irriguer les débats publics, les demandes sociales et politiques, contribuent à les alimenter de connaissances validées et si possible de concepts, de savoirs…
Interroger la contribution des sciences de l’information et de la communication aux débats publics, c’est prendre la mesure des travaux menés pour comprendre le monde contemporain dans ses transformations, vouloir rendre visible ces travaux, et les arrimer à la réalité présente, non sans analyser le sens et la portée de cette contribution.
La publicisation de l’information – communication, sa médiatisation, ou non, est au cœur des débats publics contemporains et traverse les différents « champs » sociaux. Ce sont ces mobilisations de l’information – communication que l’on souhaiterait voir ici interroger, de différentes disciplines, par des chercheurs engagés de longue date dans la recherche, et des jeunes chercheurs, femmes et hommes, pour aider à comprendre les enjeux des mutations en cours, et augmenter l’acuité de notre regard.
Cinq axes sont proposés pour accueillir, susciter ou orienter, sans exclusive toutefois, la réflexion:
1.) Informer – communiquer sans machine. 2.) Médiatisation ? 3.) Information – communication et culture. 4.) Mutations et émergences. 5.) Epistémologie et conditions de la recherche en information – communication.
Date limite de dépôt des propositions de communication (1 300 mots) : 15 octobre 2011
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