mercredi 16 novembre 2011

Appel à articles Revue Terminal

Transmedia Storytelling

En 2003, Henry Jenkins a défini le Transmedia Storytelling en analysant les dispositifs d’extension de la narration autour de la franchise des films Matrix. Pour lui, ces films représentaient, du fait de leur complexité narrative, un excellent laboratoire innovant en matière de narration engageante et interactive.
Jenkins définit le Transmedia comme : « un processus dans lequel les éléments d’une fiction sont dispersés sur diverses plateformes médiatiques dans le but de créer une expérience de divertissement coordonnée et unifiée ».

La revue Terminal invite des contributions sur le thème du « Transmedia Storytelling », explorant par exemple l’un des axes de recherche suivants :

Axe 1 : Terminologie :

Le terme Transmedia Storytelling est un terme relativement jeune (2003) et il paraît essentiel de poser les bases terminologiques pour proposer une définition commune. De plus, le Transmedia Storytelling est souvent mis en lien, voire en opposition, avec le Cross-Media, le Deep Media, ou encore le Plurimedia alors que ces notions recouvrent des stratégies et des buts différents. Cet axe acceptera des propositions théoriques et épistémologiques afin de mieux délimiter les champs terminologiques.

Axe 2 : Analyse des stratégies de production :


La plupart des stratégies transmédiatiques se développent dans des cadres de promotion de franchises d’industries culturelles et créatives et dans une perspective marketing. Dès lors, des stratégies de production se développent afin de prolonger la narration immersive de ces franchises. Il est alors intéressant de questionner ces stratégies et de se poser la question des nouveaux métiers communicationnels ou créatifs qui en dépendent. On peut également se poser la question des nouvelles formes économiques et juridiques qu’entraine la création de ces œuvres Transmedia.

Axe 3 : Sérialité :

Le Transmedia étant par définition une extension d’un univers ou bien d’une histoire, la notion de sérialité devient alors fondamentale dans la compréhension des mécanismes en jeu. En effet, cette sérialité, ce fait de raconter des histoires en continu, va permettre le développement d’innovations transmédiatiques. Ce laboratoire, cet art de raconter des histoires sur diverses plateformes médiatiques, méritent que l’on y consacre une recherche plus approfondie.

Axe 4 : Engagement des audiences :

Lorsque l’on envisage les stratégies de production Transmedia, il ne faut pas oublier la réception et l’engagement des audiences. Le phénomène des fans est alors une question intéressante à traiter. En effet, les communautés de pratiques utilisent l’ « intelligence collective » pour recréer les puzzles des univers. Il s’agira ici d’interroger les pratiques de réception et de création des fans en réponse aux stratégies Transmediatiques.

Calendrier :

15 décembre 2011 : envoi de la contribution d’une page aux coordinateurs.

1 Février 2012 : Réponse aux auteurs.

30 avril 2012 : envoi de l’article complet.

Publication fin 2012 / Début 2013.

Coordination du dossier : melanie.bourdaa@gmail.com

Equipe : Yann Kilborne (MCF, Bordeaux 3), André Vitalis (Professeur Emérite, Bordeaux 3), Thierry Lancien (Professeur, Bordeaux 3), Eric Maigret (Professeur, Paris 3), Seok-Kyeong Hong-Mercier (MCF, Bordeaux 3).

Les propositions de contribution doivent être envoyées avec le titre « terminal-transmedia » dans le titre du message.

Format des articles publiés :

Le comité de rédaction attire l’attention des auteurs sur le projet éditorial que défend la revue et qui fait son originalité parmi des publications académiques et des revues.

Souhaitant permettre le développement de réflexions critiques, Terminal veille au sérieux des problématiques proposées et à leurs fondements. Ainsi, les articles sont soumis à un comité de lecture, mais Terminal ne s’adresse cependant pas seulement à des chercheurs et souhaite rester d’une lecture abordable par des lecteurs d’horizons et de pratiques divers. Les contributions, qui peuvent comporter de façon limitée des illustrations, veilleront donc à s’inscrire dans cette logique selon les consignes suivantes :

- article centré sur une problématique sans détours excessifs par les phases classiques de positionnement disciplinaires ;
- article pour non-spécialistes, supposant une lisibilité pour amateurs avisés (limitation du nombre de notes de bas de page et des références bibliographiques à l’essentiel)
- format autour de 25000 caractères (signes et espaces compris, sauf cas particuliers : notamment illustrations)
- format 12 pour le texte ; format 10 pour les notes ; format 10 pour la biblio Times new roman, Interligne simple, Justifié pour l’ensemble du texte Aucun retour chariot supplémentaire
Pas de n° de titre, titre en gras 14 (titre de partie ) et gras 12 (sous partie)
- Les références bibliographiques ne doivent pas tenir plus d’une page de la revue ( 3000 signes espaces compris).
- Un résumé de 1500 caractères environ (espaces compris) sera fourni
- L’identification du ou des auteurs fera apparaître : nom et prénom, fonction, institution, adresse postale, coordonnées téléphoniques et adresse électronique.

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