mercredi 29 février 2012

Parution: Recherches en communication

Le numéro 33 de Recherches en Communication vient d'être publié.

No 33: Les compétences médiatiques des gens ordinaires (I)

Sommaire

Dossier thématique

« A la recherche des compétences médiatiques. Introduction au dossier », Pierre Fastrez, Thierry De Smedt

« La trans-littéracie informationnelle: éléments de réflexion autour de la notion de compétence info-communicationnelle scolaire et privée des jeunes », Éric Delamotte, Vincent Liquète

« Quelles compétences le concept de littératie médiatique englobe-t-il ? Une proposition de définition matricielle. », Pierre Fastrez

« Developing a competency standard model for media education », Gerhard Tulodziecki, Silke Grafe

« Construire son identité dans un environnement médiatique », Yves Patte

« S'informer entre deux regards. Compétences médiatiques des jeunes issus de l’immigration », Anna Granata, Magda Pischetola

« Les compétences médiatiques des "analphabètes": littératie, représentation et formes de lectures », Sabine Lesenne

« Décoder les titres de presse: les compétences de lecture et les routines rédactionnelles en question », Laura Calabrese

« Le sensemaking collectif dans une équipe virtuelle », François Fayad, François Lambotte

« Les groupes d’affinité au service des compétences dans les jeux vidéo en ligne », Thibault Philippette

Varia

« European mediaculturation as a mechanism of Europeanization », Andra Dina Pana

« La publicité corporate des multinationales, entre standardisation et adaptation: étude des pratiques de L’Oréal, Benetton et Ford Motor Company. », Mélanie Notte

Erratum

Pierre Fastrez - Directeur de la publication

Séminaire Identités numériques

La troisième séance du séminaire Identités Numériques aura lieu le lundi 5 mars 2012 à 14h30 à la Maison des Sciences de la Communication et de l'interdisciplinarité, 20 rue Berbier-du-Mets à Paris, Métro 7 arrêt Gobelins.

Cette troisième rencontre sera consacrée au thème "perspectives industrielles et normalisation".

Intervenants :

Amel Marc, juriste privacy compliance – éthique, ISEP, Université de Nanterre : « Enjeux des identités numériques pour les industriels ».

Renaud Fabre, président de la GC36 France, Université Paris 8 : « Normes numériques : une antinomie constructive ? »

N'hésitez pas à venir nombreux et à diffuser l'information. Le séminaire est ouvert à toute personne intéressée par les enjeux associés aux identités numériques - chercheurs, praticiens, militants - et désireuse de s'enrichir des différentes approches de cet objet complexe !

Inscription gratuite mais obligatoire pour des raisons d'organisation. Contact : Thomas Stenger, stenger@iae.univ-poitiers.fr et coutant.alexandre@gmail.com

mardi 28 février 2012

Parution: Les chaînes de télévisions culturelles en France et leur public

Liu Zheng

De la création de l'ORTF en 1945 jusqu'à l'avènement de la gauche au pouvoir en 1981, la télévision en France était essentiellement une télévision d'État. Les mesures prises par François Mitterrand ont contribué à la diversification des chaînes de télévision. L'auteur s'intéresse à certaines chaînes généralistes reconnues pour mettre l'accent sur des programmes à contenu culturel.

L’Harmattan, 2012, 202 pages, 20 euros

Appel à contribution colloque "Langues et médias en Méditerranée"

LANGUES, CULTURES ET MÉDIAS EN MÉDITERRANÉE: DIVERSITÉ, VARIATION, PRATIQUES ET REPRÉSENTATIONS

OUARZAZATE, 15-17 octobre 2012

Conférences plénières

Henri Boyer, Université Paul-Valéry (Montpellier III) : Comment la publicité télévisée française met en scène les identités ethnosociolinguistiques : continuités et évolutions.

Miloud Taifi, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fès) : Linguistique de l'usage et usage des médias.

Argumentaire

Organisé pour la première fois au sud de la Méditerranée, en mai 2010, par l’Équipe de Recherche: Culture, Médias, Identité (ERCMI), le colloque « Langues et médias en Méditerranée » relance sa seconde édition à Ouarzazate sous la thématique Langues, Cultures et Médias en Méditerranée : diversité, variation, pratiques et représentations. Il aura lieu à la Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate (Université Ibn Zohr-Agadir) du 15 au 17 octobre 2012.

Ce colloque bisannuel permet aux chercheurs s’intéressant à la diversité, aux variétés et variations des langues, des cultures et des médias, d’échanger leurs idées, de partager les résultats de leurs travaux liés aux notions de diversité, de variation, de pratiques et de représentations dans les écrits, les discours et les moyens de transmissions. Il constitue un lieu où peuvent se discuter les apports de la recherche en sciences humaines et sociales - notamment la linguistique, la sociolinguistique, l’anthropologie, la sociologie, l’ethnologie culturelle, la psychologie, la psychologie sociale, la philosophie, les sciences de l’information et de la communication et les autres domaines connexes - à la compréhension des mécanismes sous-jacents à la production du sens et sa circulation dans l’espace méditerranéen à travers l’usage des langues et des médias.

Les différentes approches des langues écrites et/ou parlées, officielles, étrangères, secondes ou d’ « intégration » en Méditerranée doivent prendre en compte les critères contextuels et sociohistoriques qui ont commandé aussi bien le processus d’existence, de stabilisation et/ou de déstabilisation que celui qui a présidé aux mutations des langues et à la migration des individus et des groupes (littérature, textes juridiques et administratifs, textes religieux, formes parémiques et sentencieuses, etc.). La considération du statut et du poids des langues en coexistence conduit à prendre en charge une réflexion s’articulant autour des représentations linguistiques, de leurs genèses et de leurs structurations en discours.

Le traitement des langues d’usage en méditerranée s’élaborera en corrélation avec une réflexion sur leurs prises en charge dans et par les médias. Au-delà des caractéristiques purement linguistiques, comme l’utilisation des emprunts, de l’alternance codique, les langues des médias en Méditerranée (du moins au sud) se distinguent par leur hybridité, leur hétérogénéité et leur interculturalité. Ils reflètent l’image d’un espace mixte, divers et multiculturel. Ce colloque, au-delà de l’interrogation sur l’interculturel, sur l’identité et ses représentations, sera l’occasion d’approcher les médias, leur genre, leurs discours, leurs stratégies et leurs liens avec le culturel, le cultuel et le politique. Il laissera donc une place à l’examen des croyances et leur influence sur la réception, la construction des événements et le changement des pratiques sociales et culturelles. Et à la lumière des événements qui secouent actuellement l’espace méditerranéen, nous nous demanderons si les médias sont une arme dangereuse ou une forme de libération des esprits, des langues et des plumes.

Les axes

Situation des langues écrites et/ou orales en Méditerranée: variation, diversité, mixité et représentations sociolinguistiques. Espaces, langues, médias, textes, discours, cultures et identité Langues et médias : grammaire, sémantique, phonétique, pragmatique, phraséologie, parémiologie et figement Langues et médias : imaginaires, mémoires et représentations Médias, discours et pratiques : réalités, enjeux et perspectives (nouveaux enjeux, nouvelles langues et nouveaux médias) La formation aux langues et aux médias : dispositifs, méthodes, labellisations et représentations

Soumission des propositions

Les propositions de communications doivent se faire en document attaché Word ou RTF. Le document doit contenir un titre et un résumé accompagnés des coordonnées et d’une brève biographie de l’auteur. Les propositions feront l’objet d’une double évaluation anonyme. Elles sont à envoyer à : abdenbilachkar@yahoo.fr

Calendrier

25 mars 2012 : dernier délai de soumission des résumés

15 avril 2012 : réponse des évaluateurs

16 avril 2012: début des inscriptions au colloque

10 mai 2012: envoi des actes pour évaluation

15 octobre 2012: début du colloque

Frais d’inscription

100 euros (1000DHM) avant le colloque (120 euros le jour du colloque). Ces frais incluent les pauses café, les repas et la documentation.

Une publication des actes et prévue après sélection du comité scientifique

Coordination

Abdenbi LACHKAR

Comité d’organisation

Youness BELAHSEN, Lahoucine El MAIMOUNI, Mohammed OUDADA, Najat OUSSIKOUM, Aziz OUABBI

Comité scientifique

AIT OUARASSE Otmane (Université Ibn Zohr, Agadir), AMRANI Ahmed (Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès), AMSIDDER Abderrahmane (Université Ibn Zohr, Agadir), ARNAVIELLE Teddy (Université Paul Valéry, Montpellier 3), ASSALAH RAHAL Safia (Université Alger 2), BOYER Henri (Université Paul-Valéry, Montpellier 3), BOUHADIBA Farouk (Université Essenya, Oran), BOUHANIA Bachir (Université Africaine Ahmed Draya d'Adrar), BOUHOUHOU Ayoub (Université Cadi Ayyad, Marrakech), BRIGUI Fouad (Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès), CRIVELLO Maryline (Université de Provence, Aix-Marseille), DARHOUR Hanane (Université Ibn Zohr, Agadir), HMAYZ Hassan (Université Ibn Zohr, Agadir), KHADIRI YAZAMI Bahija (Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès), LACHKAR Abdenbi (Université Ibn Zohr, Agadir), MABROUR Abdelouahed (Université Chouaib Doukkali, El Jadida), MAURER Bruno (Université Paul Valéry, Montpellier 3), MC GONAGLE Joseph (Université de Manchester, UK), TAÏFI Miloud (Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès), SABIA Ali (Université Mohamed Premier, Oujda), SABIR Ahmed (Université Ibn Zohr, Agadir), VIGNET-ZUNZ Jacques/Jawhar (IREMAM, Aix-en-Provence), Abdellah ZDAA (Université Mohamed Ben Abdellah, Fès), ZENATI Jamel (Université Alger2).

mercredi 22 février 2012

Appel à communication colloque "Dispositifs transmédiatiques, convergences et constructions des publics"

AJC CREM

Association des Jeunes Chercheurs du Centre de Recherche sur les Médiations

3ème colloque international de l’AJC CREM

Dispositifs transmédiatiques, convergences et constructions des publics

Metz, 24 et 25 mai 2012

Date limite d’envoi des propositions : 15 mars 2012

Langues de travail : français et anglais

Dans la continuité du précédent colloque sur « Les dispositifs de médiation : théories, méthodes et enjeux » (Aghababaie, Bonjour, Clerc, Rauscher, 2010), organisé les 19 et 20 novembre 2009, l’association des jeunes chercheurs du Centre de recherche sur les médiations (CREM, EA 3476) organise son 3ème colloque international les 24 et 25 mai 2012 à l'université de Lorraine autour de la thématique : « Dispositifs transmédiatiques, convergences et constructions des publics ».

Des chercheurs (doctorants, docteurs et post-doctorants) de toutes origines et de toutes disciplines sont invités à venir proposer leurs réflexions, aussi bien théoriques, épistémologiques, que méthodologiques, et à débattre autour de ce sujet.

Mots clefs : transmédialité, convergence, usagers, publics

À l’ère où explosent les productions médiatiques, il devient difficile, si ce n’est impossible, d’imaginer des publics consommateurs d’un seul et unique média (l’ont-ils d’ailleurs jamais été ?). Au contraire, pour comprendre l’environnement médiatique dans lequel les publics évoluent et se construisent, il faut tenir contre de la multiplicité de ces dispositifs, des relations qu’ils entretiennent et de leur convergence (Deuze, 2007 ; Jenkins, 2006 ; Peyron, 2008).

Ce colloque propose donc d’interroger la notion de construction des publics dans un environnement médiatique multidimensionnel et d’envisager le caractère complexe des relations entre supports ou dispositifs, aussi bien du point de vue de la convergence des techniques que de celle des contenus. Il s’agira non seulement de voir comment s’opèrent les rapprochements entre médias, mais aussi ce qui fait leur spécificité et leur permet de s’insérer dans une sphère médiatique globale. Pour cela, la notion de « convergence », développée notamment par Henry Jenkins (2004) peut aider à rendre compte de phénomènes qui prennent place « dans le même appareil… au sein de la même franchise… au sein de la même entreprise… dans le cerveau des usagers… dans des communautés de fans [fandom] ».

Les représentations qui circulent au sein de différents supports sont à mettre en relation avec le quotidien vécu des publics d’usagers. Par exemple, Jérôme De Groot (2009) montre comment les représentations de l’histoire et des historiens, et à côté de cela de la science et des scientifiques, se construisent à travers de multiples avatars médiatiques qui reflètent les acceptions courantes des termes et de leurs significations. Il nous semble alors intéressant de voir comment d’autres représentations, de la même manière, sont construites à partir de sources multiples. Jérôme De Groot souligne également l’importance de l’aspect participatif et la recherche de l’engagement et de l’expérience inter-subjective dans la construction des représentations par les usagers.

La convergence s’opère aussi entre les fabricants et les usagers des dispositifs médiatiques

par leur participation aux dispositifs. L’étude de la construction des publics doit alors saisir le degré d’implication des individus, la part de participation dans la construction des dispositifs eux-mêmes et la manière dont, d’un média à l’autre, les publics d’usagers transportent des grilles de représentations qui les aident à construire les significations de leurs pratiques. C’est la raison pour laquelle on peut dire que « le récit transmédiatique n’est qu’une possibilité virtuelle qui n’existe que par les actualisations individuelles, particulières et toujours incomplètes (puisqu’il est difficile de tout lire ou de tout voir) des lecteurs. » (Peyron, 2008)

Souvent, ces notions ont été abordées à partir d’exemples de productions culturelles de masse qui utilisent de multiples supports, dont particulièrement les TIC, dans leur diffusion, leur commercialisation et la vente de produits dérivés dans une perspective de « world making ». C’est le cas de l’univers de Matrix cité par Henry Jenkins dont les informations concernant l’univers fictionnel sont reparties à travers plusieurs oeuvres sur différents supports. Mais les liens transmédiatiques et la convergence peuvent aussi se retrouver dans de nombreux autres domaines tels que le journalisme, la politique, la communication des entreprises et des organisations, la publicité, l’éducation, les phénomènes mémoriels, la musique, le domaine juridique, la santé et notamment les domaines de la prévention. Des notions proches, telles que la remédiation, l’intertextualité, l’indexicalité, la réécriture pourront également être discutées au regard de ces domaines.

Dans Imagined Communities. Reflections on the Origin and Spread of Nationalism (1983), Benedict Anderson montre le rôle des médias dans la construction des nations afin de créer un sentiment d’appartenance commun autour de valeurs et de symboles, autrement dit, d’un imaginaire collectif. Il pourra alors être pertinent d’utiliser ces réflexions pour comprendre comment des communautés de publics et d’usagers se forment aujourd’hui autour de constellations de différents médias et reconstruisent une forme de cohérence qui leur est propre.

Arjun Appadurai élabore à partir des réflexions de Benedict Anderson, entre autres chercheurs, une série de concepts (ethnoscapes, mediascape, technoscapes, financescapes, et idéoscapes) pour rendre compte des enjeux liés à la globalisation et décrire les « mondes imaginés » dans lesquels vivent les individus. « Cela signifie que de nombreux publics, à travers le monde, perçoivent les médias eux-mêmes comme un répertoire complexe et interconnecté d’imprimés, de celluloïdes et de modes d’affichages » (Appadurai, 1996 [2005]).

A titre indicatif, nous proposons trois dimensions d’exploration sur la base d’un découpage Inspiré d’Howard S. Becker (2009) entre :

1. Le point de vue des fabricants des dispositifs transmédiatiques

2. Les dispositifs transmédiatiques et leurs contenus

3. Le point de vue des publics d’usagers de ces dispositifs

Cette répartition se trouve déjà dans les Cultural Studies et « l’apport de ces dernières, à partir de Stuart Hall, peut se résumer ainsi : la production, les représentations et la réception sont trois moments autonomisés mais également articulés dans un jeu permanent de codage-décodage qui décloisonne ces moments. » (Maigret, 2009)

I Fabricants de dispositifs

La première dimension d’analyse est celle du point de vue des fabricants de dispositifs et de l’élaboration de stratégies de diffusion transmédiatiques visant à toucher les publics

d’usagers. Leur travail se fait donc par projection de la manière dont les publics vont consommer les représentations. Ils construisent ainsi des images des publics d’usagers fondées, d’une part, sur une connaissance de la consommation de ces derniers et, d’autre part, sur la représentation imaginée personnelle qu’ont ces même créateurs de leurs potentiels usagers.

Quelques pistes :

 Stratégies marketing et exploitation de franchise et produits dérivés

 Informations diffusées sur de multiples supports (télé, radio, journaux papiers, internet)

 Anticipation de la réception (fantasme d’un dispositif à la production univoque, récepteur modèle, composition imaginée du récepteur…)

 Risques et enjeux des enquêtes dans l’élaboration de profils de consommation : méthodologie, conception, recueil, analyse de données

II Les dispositifs transmédiatiques et leurs contenus

La deuxième dimension de cette étude sera celle des dispositifs porteurs de représentations. Cette dimension met l’accent sur les objets produits, leurs formes et leurs contenus :

 Cross-média, oeuvres multi plate-forme

 Convergence technologiques (les smartphones et applications mobiles, les langages multiplateformes tel que le HTML5 …)

 Remédiation, intertextualité, réécritures et adaptations

 Interpénétration de l’actuel et du fictionnel (serious games, expressive games)

III Transmédialité chez les publics d’usagers

Du côté de la réception, nous souhaitons mettre l’accent sur les stratégies de reconstruction, d’appropriation et de participation opérées par les publics d’usagers. Comment ces derniers reconnaissent le lien transmédiatique qui unit ces dispositifs, les actualisent et donnent sens à leurs pratiques :

 Genres, communautés de fans, « world making »

 Fan-fiction (machinimas, mods, fanzines…)

 Sites amateurs et sites d’information non-officiels

 Enjeux méthodologiques des études de réception (Cultural Studies, Media Studies)

 Approches exploratoires pour l’étude des nouveaux publics

Objectifs

Les objectifs de ce colloque sont doubles :

 l’association des jeunes chercheurs du CREM poursuit ses objectifs et constitue une plate-forme de formation aux métiers de la recherche. Elle permet à de jeunes chercheurs de prendre en main divers aspects des activités de valorisation de la recherche. Le comité scientifique sera donc composé en partie de jeunes chercheurs travaillant sur les questions abordées dans le présent appel.

 le choix d’un thème de recherche qui s’ancre dans la continuité du programme lancé par le CREM autour de la notion de « public » permettra aux chercheurs de poser les bases d’une réflexion et de s’engager dans les débats en cours dans le champ scientifique.

Consignes de rédaction et modalités pratiques

Lieu et date de la manifestation : Université Paul Verlaine-Metz, les 24 et 25 mai 2012

Public concerné : l’appel est ouvert à tous les jeunes chercheurs (doctorants et « jeunes » docteurs) de toutes disciplines et origines confondues.

Les propositions de communication de 4 000 signes espaces compris sont attendues au plus tard pour le 15 mars 2012 (vous recevrez la notification d’acceptation du résumé le 15 avril au plus tard) en langue française ou anglaise précisant l'axe traité, la problématique, la théorie et la méthode de référence, le plan de l’intervention, un titre (même provisoire) et cinq mots clés.

Elles devront être envoyées à ajccrem@gmail.com et comporter les éléments suivants :

- vos noms et prénoms ;

- statut universitaire/professionnel ;

- adresse électronique ;

- votre institution/laboratoire de rattachement ;

- le nom de votre directeur de thèse ;

- la proposition de communication.

Les communications acceptées feront l’objet d’une présentation orale de vingt minutes, suivie d’un débat. Elles pourront également donner lieu à une publication dans les actes du colloque.

La date limite de réception des articles complets est fixée au 31 août 2012. Les textes adopteront les normes de la revue Questions de communication (entre 30 000 et 50 000 signes).

Les propositions doivent être envoyées à l’adresse suivante : ajccrem@gmail.com

Comité d’organisation

Laurent Di Filippo (CREM – Université de Lorraine) laurent@di-filippo.fr

Anthony Michel (CREM – Université de Lorraine) michelanthony@yahoo.fr

Émilie Landais (CREM – Université de Lorraine) landais.emilie@gmail.com

Comité scientifique

Audrey Bonjour (CREM – Université de Lorraine)

Marie Chagnoux (CREM – Université de Lorraine)

Rosana Contreras-Gama (CREM – Université de Lorraine)

Jamil Dakhlia (CREM – Université de Lorraine)

Amandine Degand (Université catholique de Louvain)

Annik Dubied (Université de Genève)

Kenia Ferreira-Maia (Université Federal do Rio Grande do Norte)

Béatrice Fleury (CREM – Université de Lorraine)

Sophie-Hélène Goulet (CREM – Université de Lorraine)

Vincent Goulet (CREM – Université de Lorraine)

Pierre Humbert (CREM – Université de Lorraine)

Marc Lits (ORM – Université catholique de Louvain)

Fanny Martin (LESCLaP – Université de Picardie)

Pierre Morelli (CREM – Université de Lorraine)

Patrick Prax (Informatik och Media – Uppsala Universitet)

Nelly Salgado (CREM – Université de Lorraine)

Brigitte Simonnot (CREM – Université de Lorraine)

Nozha Smati (GERiiCO – Université de Lille 3 Charles de Gaulle)

Bénédicte Toullec (CREM – Université de Lorraine)

Jacques Walter (CREM – Université de Lorraine)

Fredj Zamit (CREM – Université de Lorraine)

mardi 21 février 2012

Appel à articles revue Etudes de communication

Épistémologies, théories et pratiques professionnelles en communication des organisations

Revue Études de Communication n°40

Appel à articles pour le dossier du n°40 de la revue Études de communication "Épistémologies, théories et pratiques professionnelles en communication des organisations". Le projet de ce dossier est de questionner, voire mettre en tensions, les pratiques et les soubassements théoriques existants en communication des organisations, tant en France qu’à l’international.

Argumentaire :

Que ce soit au travers des injonctions faites au milieu scientifique d’aller vers l’industrie et à l’industrie de contribuer au financement de la recherche, de l’intérêt des professionnels pour les travaux de recherches (afin d’améliorer leurs pratiques ou de prendre du recul), de l’obligation faite aux chercheurs de valoriser et vulgariser leur travaux… les incitations et occasions de rencontres, d’échanges, parfois de confrontations entre ces divers acteurs se multiplient. Ceux-ci se côtoient dans des colloques, des salles de cours, des séminaires, des journées d’études, des rencontres professionnelles, au sein d’institutions, de sociétés savantes, voire par l’entremise de supports de diffusion de connaissances (revue, ouvrage scientifique, presse spécialisée, manuel, banque de données…) ou encore de conventions CIFRE. Plus spécifiquement en ce qui concerne la communication des organisations, le champ et les objets d’études induisent des liens entre chercheurs et praticiens qui peuvent s’avérer étroits.

Ce constat amène à questionner les rapports entre pratiques professionnelles et théories dans le domaine de la communication des organisations. Cette démarche semble d’autant plus pertinente que des évolutions sont, de part et d’autre, notables. Nombreux sont les chercheurs qui, en France ou à l’étranger, explorent par exemple les potentialités des paradigmes interprétativiste et constructiviste. Ainsi, des travaux se référant aux théories et méthodes de l’Organizational Communication (Putnam, Nicotera, 2009) se développent et un tournant discursif émerge (via notamment les approches foucaldiennes et critiques, conversationnelles ou encore narratives). Du côté des professionnels de la communication (responsable et chargé de communication interne et/ou externe, attaché de presse, consultant…), certains d’entre eux, confrontés à la diversité des acteurs, au dynamisme des contextes ainsi qu’à la relative efficacité des modèles prédictifs s’ouvrent à d’autres théories, qu’elles soient descriptives ou prescriptives. Si l’approche fonctionnaliste - et plus particulièrement le modèle marketing qui rationalise et instrumentalise la communication- demeure dominante, les démarches relevant du constructivisme apparaissent désormais dans des recherches-actions.

Ce constat, qui nous amène à revisiter les situations vécues, se traduit en un ensemble, non exhaustif, de questions d’ordre épistémologique, théorique, pragmatique ou encore méthodologique :

Quelles sont les fertilisations croisées actuelles et potentielles entre théories et pratiques ?

Quels sont aujourd’hui les modèles qui structurent les pratiques notamment suite aux évolutions des théories des organisations (Rojot, 2003) ?

Au-delà du paradigme fonctionnaliste et du modèle marketing, quelle est et/ou pourrait-être la place des réflexions pour ceux issus des paradigmes émergents ? Comment se manifesteraient-elles ?

L’adoption d’une approche constructiviste dans les pratiques serait-elle, comme le suggère Mucchielli (2001), avant tout idéologique ?

Ces modèles peuvent-ils (doivent-ils) résoudre des problèmes d’organisations, participer à une rationalisation et une instrumentalisation de la communication ?

Dans ce dossier de la revue Études de communication nous nous proposons de questionner, voire de mettre en tensions, les pratiques et les soubassements théoriques existants en communication des organisations, tant en France qu’à l’international. Les contributions de travaux en provenance des différentes disciplines concernées sont les bienvenues.

Les propositions peuvent être soumises en français ou en anglais. Les articles définitifs sont en français (la revue ne prend en charge aucune traduction).

La sélection des propositions de contribution se fait en deux temps : sur la base d’une proposition de 1500 à 2000 mots qui présentera les objectifs, l’argumentation et l’originalité de la proposition ainsi que quelques orientations bibliographiques.

Pour les propositions retenues, une seconde évaluation sera réalisée sur la base des articles définitifs (30 à 35 000 signes, espaces compris).

L’évaluation sera assurée de manière anonyme par au moins deux lecteurs du comité.

Les instructions aux auteurs sont sur le site de la revue : http://edc.revues.org/

L’envoi des résumés au format Word (.doc) ou Acrobat Reader (.pdf) se fait aux trois adresses suivantes :

laurent.morillon@iut-tlse3.fr

arlette.bouzon@iut-tlse3.fr

carolyne@unimelb.edu.au

Comité de lecture :

Nicole D’Almeida (France)

Luc Bonneville (Canada)

Vincent Brulois (France)

Judy Burnside-Lawry (Australie)

Pierre Delcambre (France)

Finn Frandsen (Danemark)

Yvonne Giordano (France)

Thomas Heller (France)

Joëlle Le Marec (France)

Fabienne Martin Juchat (France)

Bernard Motulsky (Canada)

Kerry Jane Mullan (Australie)

Calendrier :

Soumission des résumés : 15 avril 2012

Avis d’acceptation : 15 mai 2012

Version préliminaire des articles : 15 septembre 2012

Version définitive des articles : 15 décembre 2012

Publication du numéro (version papier et version électronique) : mai 2013

Parution: revue Interfaces numériques

Numéro 1

Interfaces numériques est une revue scientifique internationale spécialisée dans le design numérique, sous la direction des Éditions Lavoisier et de « designers interactifs ».

Co-dirigée par Benoît Drouillat, Président de l’association « designers interactifs », et Nicole Pignier, enseignant chercheur au Centre des recherches sémiotiques de Limoges, la revue souhaite créer un dialogue entre les professionnels du design numérique et les chercheurs en sciences humaines (sciences de l’information et de la communication, anthropologie, sociologie, sémiotique, histoire de l’art, philosophie, …).

L’objectif est de traiter les problématiques du design numérique avec une ouverture pluridisciplinaire réelle qui soit utile aux professionnels.

Comment, en effet, mieux intégrer le design numérique à la stratégie de développement des organisations, et ce, dans tous les secteurs d’activité ?

PREMIER NUMÉRO

Dossier : de l’interactivité aux interaction(s) médiatrice(s)

Comment les usages des interfaces interactives matérielles proposés par les concepteurs d'interfaces graphiques de sites, d'applications façonnent-ils notre expérience des contenus ainsi que notre relation à autrui ?

Ce premier numéro d'Interfaces numériques souhaite explorer une piste à propos des objets numériques TIC à écran. Celle du couplage interfaces interactives matérielles et graphiques dans les domaines de l’information et de la communication. En quoi et comment les interfaces graphiques conçues pour des interfaces matérielles peuvent-elles fonder des relations spécifiques entre l’usager et l’information et/ou autrui ?

Ce dossier d'Interfaces numériques propose une approche pluridisciplinaire, interdisciplinaire pour préciser les enjeux sémiotiques, socio-culturels, sociétaux que les usagers, au cœur du processus, vivent, dont ils font l'expérience via les interfaces numériques à écran lors des pratiques documentaires, ludiques, communicationnelles, éducatives, politiques, artistiques, commerciales et publicitaires.

SOMMAIRE

- Présentation - BENOÎT DROUILLAT, ÉLÉNI MITROPOULOU, NICOLE PIGNIER

- Entretiens avec SARAN DIAKITÉ et CHRISTOPHE REBOURS - BENOÎT DROUILLAT, ÉLÉNI MITROPOULOU, NICOLE PIGNIER

- Interaction et interactivité. De l’iconique au vidéoludique et des ethnométhodes aux technométhodes - ETIENNE-ARMAND AMATO, ETIENNE PERÉNY

- Demain le design. De l’interaction à la relation - DOMINIQUE SCIAMMA

- Qualifier les interactions observables en situation d’interactivité - THIERRY GOBERT

- Écrans interactifs, promesses d’interaction - ÉLÉNI MITROPOULOU

- Qu’appelle-t-on « design numérique » ? - STÉPHANE VIAL

- Interactivité, interactions et développement cognitif - MICHEL LAVIGNE

- Le plaisir de l’interaction entre l’usager et les objets TIC numériques - NICOLE PIGNIER

Jeunes chercheurs

- Le jeu vidéo. De l’héritage interactionnel au langage interactif - BORIS SOLINSKI

- Ubiquitous Computing et métamorphoses de la science sondagière. Vers une nouvelle peinture sociale - MARION ROMAN-HAUDUROY

lundi 20 février 2012

Parution: La bande dessinée: une médiaculture

Auteur(s) : Matteo Stefanelli, Éric Maigret

Armand Colin, 2012, 25 euros

Présentation

De Tintin à Titeuf, d’Astérix à Asterios Polyp, de Superman à L’Association et à Death Note, que nous dit enfin la bande dessinée sur elle-même au sortir d’un siècle de pollinisations croisées entre cultures nationales, de transformations chrysalidiques et de pluralisation authentique ? « Je est un autre. » C’est bien la formule rimbaldienne qui s’impose : je ne suis pas cet ensemble d’histoires destinées à un public d'enfants ou d'adolescents auquel vous me destiniez.

S’il faut le dire avec force c’est que nous sortons à peine de deux discours prédominants sur la bande dessinée. L’un dénonçant une forme dégradée de Culture. L’autre, apologique et militant dont le prix à payer en a été une nouvelle essentialisation du médium qui mimait parfois les positions des dénonciateurs (en les inversant).

Pour rompre avec ces discours hérités du siècle passé et finalement assez sclérosants, cet ouvrage aborde une troisième voie, « constructiviste ». Elle est proposée ici par des auteurs qui ne partagent pas toujours les mêmes opinions et les mêmes ancrages théoriques, mais qui croient en la diversification et en la richesse explosive d’une constellation culturelle en expansion.

Ouvrage dirigé par Éric Maigret, professeur de sociologie des médias et études culturelles à la Sorbonne Nouvelle, Université Paris 3 et Matteo Stefanelli, chercheur à la Faculté de Sciences Politiques de l’Università Cattolica del Sacro Cuore di Milano.

SOMMAIRE

Introduction : Un tournant constructiviste

Partie 1 : Politiques et histoire

Un siècle de recherches sur la bande dessinée (Matteo Stefanelli)

Théorie des bandes débordées (Eric Maigret)

Flux bande dessinée et analyse de dispositifs

Histoire de la bande dessinée : questions de méthodologie (Thierry Smolderen)

Partie 2 : Pratiques et publics

Tour de marchés (France, Japon, Etats-Unis) (Xavier Guilbert)

La bande dessinée, pratique culturelle (Gilles Ciment)

Bande dessinée et postlégitimité (Eric Maigret)

La lecture de manga et ses transformations : enquête sur plusieurs générations de lecteurs en France (Olivier Vanhée)

Partie 3 : Poétique et transmédialité

Emprise graphique et jeu de l’oie (Philippe Marion)

Le roman graphique (Jan Baetens)

Du "cinéma-centrisme" dans le champ de la bande dessinée (Matteo Stefanelli)

La bande dessinée et le cinéma : des origines au transmédia (Ian Gordon)

Conclusion : Aux marges d’une ambiguïté médiaculturelle : quatre questions brûlantes pour une théorie culturelle de la bande dessinée (Matteo Stefanelli)

mercredi 15 février 2012

2 postes de Lecturer in Journalism, Londres

The Journalism Department at City University is advertising for two full time Lecturers in Journalism.

Candidates need to have a good research record, and a PhD (or one that is close to completion). Ideally they should have some practice experience and they will be required to participate in undergraduate teaching. Closing date is 21st Feb.

Appel à communication colloque "Femmes et pouvoir: quelles représentations médiatiques?"

Université Laval, Québec, 12-13 octobre 2012

On a reconnu depuis longtemps le caractère socialement construit du genre, mais on ne trouve, en sciences sociales, que peu de recherches sur la performativité du genre en lien avec les représentations médiatiques des femmes. Ces représentations se sont complexifiées avec la présence des femmes plus diversifiées dans des postes de pouvoir et avec l’existence de nouveaux canaux de mobilisation que sont les médias sociaux. Comment la construction de l’image des femmes, traditionnellement marquée par les stéréotypes, a-t-elle évolué? La diversité idéologique, sociale et sexuelle des femmes trouve-t-elle à s’illustrer dans la sphère médiatique? Comment conceptualiser l’identité politique genrée des femmes telle que modulée par d’autres critères identitaires comme l’ethnie, la religion, la langue et les classes sociales? Quels outils conceptuels des sciences sociales, notamment des sciences politiques, de la communication politique et des études des femmes, peuvent contribuer à appréhender les processus de sexuation?

Ce colloque vise à faire le point sur trois dimensions des représentations médiatiques du genre et des enjeux de pouvoir liés aux rapports femmes-hommes : l’identité des femmes de pouvoir, la mobilisation politique et médiatique des mouvements de femmes et la représentation médiatique des conflits fondés sur des rapports inégalitaires entre les genres.

L’identité des femmes de pouvoir : La place et le rôle des femmes de pouvoir sur la scène politique médiatisée dépendent à la fois de leurs propres actions et d’un ensemble de processus médiatiques; à quelles conditions la féminité peut-elle être une ressource, et dans quelles circonstances constitue-t-elle un fardeau? De manière plus précise, de quelles façons les médias contribuent-ils à la performativité des femmes politiques? La diversité des expertises des femmes publiques, du droit à l’économie en passant par tous les paliers politiques, de même que l’arrivée de femmes de droite sur la scène politique de plusieurs démocraties occidentales semblent briser les associations traditionnelles entre pouvoir politique au féminin et social-démocratie ; assiste-t-on à la création de nouveaux symboles? A-t-on élargi l’éventail des rôles au point de casser les stéréotypes sexués?

La mobilisation politique et médiatique des mouvements de femmes : Une part importante du travail lié à la mobilisation des mouvements sociaux consiste à contrôler l’agenda médiatique ainsi que le cadrage de leurs luttes; comment se fait le travail de construction de la légitimité des mouvements de femmes? Ces mouvements illustrent la force de la société civile face aux institutions; comment réagissent les autorités politiques aux mouvements de femmes à l’ère des médias sociaux et de la communication virale?

La représentation médiatique des conflits fondés sur des rapports inégalitaires entre les genres: Affaires de nature sexuelle, scandales, espionnage et instrumentalisation : les conflits opposant les genres dans lesquels sont impliqués des personnages politiques subissent souvent un traitement de politique spectacle; dans quelle mesure la représentation des deux parties en cause s’appuie-t-elle sur des stéréotypes sexués? Quels angles les médias utilisent-ils pour rapporter ces conflits et quels sont les processus et les filtres médiatiques à l’œuvre?

Organisatrices : Anne-Marie Gingras (Université Laval) et Manon Tremblay (Université d’Ottawa).

Comité scientifique :

Pascale Dufour, professeure agrégée, Département de science politique, Université de Montréal

Anne-Marie Gingras, professeure titulaire, Département de science politique, Université Laval

Estelle Lebel, professeure titulaire, Département d’information et de communication, Université Laval, Directrice de Recherches féministes.

Serge Proulx, professeur titulaire, École des médias, UQAM

Manon Tremblay, professeure titulaire, École d’études politiques, Université d’Ottawa

Proposition de communication :

Les personnes désirant soumettre une proposition de communication doivent fournir les informations suivantes :

Nom, statut et affiliation institutionnelle

Coordonnées : adresse, courriel et numéro de téléphone

Titre de la communication et résumé en 100 à 150 mots

Les personnes dont la participation est sujette à l’octroi d’un financement doivent nous l’indiquer. La proposition doit être envoyée aux deux organisatrices en format word ou pdf d’ici le 8 mars:

anne-Marie.Gingras@pol.ulaval.ca et mtrembla@uottawa.ca