vendredi 21 décembre 2012

Parution - InMedia n°2


Le numéro 2 de la revue InMedia  - The French Journal of Media and Media Representations in the English-Speaking World vient de paraître. Le dossier thématique est consacré aux représentations de la masculinité dans les médias.

THEMED SECTION  “Performing/Representing Male Bonds”
(Rédacteurs invités: Raphaël COSTAMBEYS-KEMPCZYNSKI, Claire HÉLIE, Pierre-Antoine PELLERIN)
Introduction
“Losing Visibility? The Rise and Fall of Hypermasculinity in Science Fiction Films,” Marianne KAC-VERGNE
“The Reluctant Patriarch: The Emergence of Lads and Lad Mags in the 1990s,” Nick GROWSE
“Seducing Women to Assess Each Other: Male Hierarchies Within the Seduction Community,” Mélanie GOURARIER
“Midlife Pop Masculinities in the Here and Now,” Chris TINKER

VARIA
“British Party Election Broadcasts (2001, 2005 and 2010): Ideological framing, Storytelling, Individualisation,” David HAIGRON

POINT OF VIEW ON…
‘‘Social Cognition,’’ Divina FRAU-MEIGS

BIBLIOGRAPHICAL ESSAY
“‘Locus of Control’: a selective review of Disney theme parks,” Thibaut CLEMENT

CONFERENCE REVIEWS
Cinema and the Crossing of Frontiers, 16th SERCIA Conference, 8-10 September 2011, Julie ASSOULY, Marianne KAC-VERGNE
Contemporary Screen Narratives, 17 May 2012, Department of Culture, Film and Media, University of Nottingham, Fabrice LYCZBA
Offshore Processes: International Perspectives on Australian Film and Television, 8-11 July 2012, Monash Prato Centre, Italy, Olivier HAAG
The Translation and Reception of Multilingual Films, 15-16 June 2012, Université Paul-Valéry Montpellier 3, Samuel BREAN, Jean-François CORNU
Internet Studies in Europe: First Berlin Symposium on Internet and Society: Exploring the Digital Future, 25-28 October 2011, Humboldt University, Berlin; Fourth ICTs and Society-Conference: Critique, Democracy, and Philosophy in 21st Century Information Society. Towards Critical Theories of Social Media, 2-4 May 2012, Uppsala University, Mathieu O’NEIL

BOOK REVIEWS
Violaine Roussel, Art vs War, les Artistes américains contre la guerre en Irak, Paris, Presses de Sciences Po, 2011, 314 p., reviewed by Delphine LETORT
Kathleen Franz and Susan Smulyan eds, Major Problems in American Popular Culture, Boston: Wadsworth Cengage Learning, 2011, 496 p., reviewed by Elsa GRASSY
Carol MacKeogh & Díóg O’Connell, Documentary in a Changing State, Ireland since the 1990s, Cork: Cork University Press, 2012, 176 p., reviewed by Estelle EPINOUX
Brian A. Monahan, The Shock of the News/ Media Coverage and the Making of 9/11, New York & London, New York University Press, 2010, 221 p., reviewed by Delphine LETORT


Source: Inmedia

AAC - Corps et représentations : une liaison dangereuse ?


Le corps est devenu un objet central de la recherche en sciences humaines : l'histoire de l'art, la philosophie, la sociologie, l'histoire et la littérature s'en sont emparées et interrogent deux corps bien différents. Le premier est un corps médiatisé par un système de représentation, un corps sémiotique. C'est ce corps-là que l'on retrouve dans les œuvres d'art mais aussi dans des sources non artistiques – comptes rendus de procès, correspondance privée etc. – qui ont recours à un système d'écriture. Ce système de représentation est analysable en termes de forme symbolique, au sens où l'entend Panofsky[1]. Le second corps serait le corps réel, le référent du système d'écriture, ou le corps vécu par des individus à un moment donné de l'histoire. C'est ce corps-là qui se révèle le plus difficile à reconstruire, au point que depuis l’évolution de l’histoire des mentalités vers une histoire des représentations[2], il est couramment admis que l’étude d’un objet ne peut être qu'une étude de ses représentations. Cela s’applique particulièrement à l’étude du corps dont seules les représentations semblent accessibles au chercheur en sciences humaines.

C'est dans ce passage du corps représenté au corps référent (et vice-versa) que réside le danger de l'interprétation, pour toutes les sciences humaines, un danger cependant nécessaire puisque c'est le prix à payer pour pouvoir dire quelque chose du corps. Le colloque s'attachera donc à la fois à penser la place du corps réel dans le système de représentation, l'organisation des formes de la représentation en fonction du corps et le statut du corps représenté : il s'agira de réfléchir à la relation entre le corps réel et ses formes symboliques, en soulignant les enjeux esthétiques, politiques et sociaux propres aux études sur le corps. Nous privilégierons les interventions donnant une place non négligeable à une théorisation des notions. Nous proposons ces quelques axes de réflexion, qui ne sont pas exhaustifs :

Réversibilité de la structure corps réel / corps représenté
Les représentations du corps sont-elles une façon de discipliner le corps réel, une structure profondément politique où se joue un processus de « civilisation des mœurs »[3] et donc un espace de création de normes ? Face à cette logique, la déstabilisation des systèmes de représentation (hybridité, écriture de la tératologie) opérée par les différents arts est-elle une façon de repenser le statut du corps ?

Les formes de la représentation du corps
Si la représentation du corps relève d’une forme symbolique qui traduit un rapport général au monde, peut-on parler d’une spécificité de la représentation du corps ? On pourra s'interroger sur différents modes de représentation et sur leur incidence sur celle-ci. Le corps peut-il fonctionner comme un symbole, dont Goethe disait qu'il synthétise des éléments disparates tout en renvoyant à l’universel ? Le symbole permet-il de maintenir à la fois le référent et le système qui le dépasse ou liquide-t-il le corps réel au profit d'une structuration qui vise à le
rendre totalement admissible ? Dans quel système de valeurs le réinstaure-t-il alors ? Dans cette même logique, on pourra s’intéresser au statut de la marque sur le corps. Toute marque sur la peau est toujours signe, et en tant que tel, promesse herméneutique, support d’une interprétation destinée à être mise en discours.

Violence de la représentation
Enfin, on pourra s'interroger sur la violence que peut générer le passage – voire la coexistence – du corps référent au corps représenté, dans une société où, selon Baudrillard par exemple, le corps se réduit à un système de signes, à une marchandise parmi d'autres, au prix d'une violence fondamentale faite au corps réel[4]. L'utilisation par cet auteur, ou encore par Agamben[5], des modèles économiques ou psychanalytiques pour penser le corps réel ou le corps représenté (dans l'art par exemple) pourra être interrogée, ou réinvestie dans les communications. Enfin, la violence de la représentation pose le problème du corps du lecteur / spectateur et peut amener à repenser une théorie de la réception en fonction du corps.

Participation
Les propositions de communication sont à faire parvenir à l’adresse suivante : labocmdr@gmail.com, au format .doc. Les communications pourront être faites en français ou en anglais.
avant le 15 janvier 2013

Une courte notice biographique (nom, prénom, adresse mail, adresse, statut, discipline, institution, recherches en cours) précédera le titre de l’intervention et le résumé proposé qui n’excédera pas 500 mots.

Le colloque, organisé par le laboratoire junior « Corps : Méthodes, Discours, et Représentations » se déroulera à l’ENS de Lyon les 17 et 18 octobre 2013. Le budget est en cours de réalisation et nous préciserons ultérieurement les possibilités de financement.

Comité scientifique
En cours de constitution

Notes
 [1] La forme symbolique pour Panofsky « désign[e] un mode de signification qui exprime et résulte d’une certaine façon d’appréhender le monde ». La reconstitution de la forme symbolique relève d'une historicisation des formes de la représentation. Cf. Audrey Rieber, « Le concept de forme symbolique dans l’iconologie d’E.Panofsky », Revue Appareil, Articles, Varia, 03/07/2012, URL : http://revues.mshparisnord.org/appareil/index.php?id=436.
 [2] Nous renvoyons aux analyses de Roger Chartier dans son article « Le monde comme représentation », in Annales ESC 6 (1989).
 [3] Norbert Elias, La civilisation des mœurs, Paris, Calmann-Lévy, 1973.
 [4] Jean Baudrillard, L’échange symbolique et la mort, Gallimard, Bibliothèque des sciences humaines, Paris, 1976.
 [5] Giorgio Agamben, Stanze : paroles et fantasmes dans la culture occidentale, Payot & Rivages, coll. Rivages poche petite bibliothèque, Paris, 1998.
 [6] For Panofsky, the symbolic form is a mode that expresses a particular vision of the world while being conditioned by this vision. The reconstitution of a symbolic form depends on a historicization of the forms of representation. Cf. Audrey Rieber, « Le concept de forme symbolique dans l’iconologie d’E.Panofsky », Revue Appareil, Articles, Varia, 03/07/2012, URL : http://revues.mshparisnord.org/appareil/index.php?id=436.
 [7] See the analyses of Roger Chartier in his article « Le monde comme représentation », in Annales ESC 6 (1989).
 [8]  Norbert Elias, La civilisation des mœurs, Paris, Calmann-Lévy, 1973.
 [9] Jean Baudrillard, L’échange symbolique et la mort, Gallimard, Bibliothèque des sciences humaines, Paris, 1976.
 [10] Giorgio Agamben, Stanze : paroles et fantasmes dans la culture occidentale, Payot & Rivages, coll. Rivages poche petite bibliothèque, Paris, 1998.

Source: Calenda

AAC - Spaces of Television: Production, Site and Style


University of Reading: Wednesday 18 – Friday 20 September 2013

The culminating conference arising from the AHRC ‘Spaces of Television’ project will be held at the University of Reading from Wednesday 18th to Friday 20th September, 2013. Proposals are invited for papers and/or panels on the theme of ‘Spaces of Television: Production, Site and Style’. The project is about television fiction produced in the UK from 1955-94. It analyses how the material spaces of production (in TV studios and on location) conditioned the aesthetic forms of programmes. We are interested in how fictional spaces represented on the screen across a range of drama during this period negotiated the opportunities and constraints of studio and exterior space, film and video technologies, and live-ness and recording.

While we particularly welcome papers that specifically address British TV drama during this period, we will also consider comparative perspectives concerning dramas from other television industries, import/export, transnational exchange, co-productions and spatially-themed studies of earlier or later dramas.

Possible topics include but are not limited to:
The institutional and aesthetic relationships between the spaces of television production (studio, location) and dramas’ social, political and cultural meanings.
Histories and historiographies of television drama, particularly relating to production strategies and institutional contexts.
The social and cultural meanings of the spaces depicted in television drama: e.g. heritage spaces, the urban and the rural, regional, national and foreign spaces, fantasy spaces.
Case studies of television dramatists, actors, directors, producers, designers, or other production staff focusing on mise-en-scene and issues of space.
The relationship between television dramatic space and performance, and the social and cultural meanings of performance in different spatial and aesthetic contexts.
Analysis of the dramatic conventions of television genres and their realisation through the use of space and mise-en-scene.
The spatial significance of particular production techniques and/or special effects in television drama.

Proposals for 20 minute papers in the form of a 250 words abstract (or outline of a three person panel) should be submitted to Dr Billy Smart (w.r.smart@reading.ac.uk) by Friday 25 January 2013.
We welcome proposals from both established scholars and early career researchers including postgraduate students.
‘Spaces of Television’ is an AHRC-funded research project led by the University of Reading in collaboration with the University of Leicester and the University of Glamorgan.


AAA - Le numérique et la démocratisation des événements culturels


Avec l'introduction du numérique, la question des publics et de la participation de ces derniers aux grands événements culturels se pose d'une autre manière, entre individualisation des pratiques et lieux de rassemblement, segmentation des accès aux œuvres et nouveau modèle économique de la chaîne de diffusion et de réception des contenus culturels et artistiques. Ce numéro de Culture et Musées vise, en partant d'événements culturels singuliers, à interroger les pratiques effectives des publics engendrées par la démocratisation numérique des événements culturels, afin de répondre à la question : le numérique conduit-il à une redéfinition de la démocratisation culturelle ?

Culture et Musées
Numéro sous la direction de Damien Malinas, équipe Culture et Communication du Centre Norbert Elias (UMR 8562), Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.

Désormais, les séances du Metropolitan Opera diffusées en direct dans les cinémas sont accessibles pour une vingtaine d'euros. Les matchs de football, les one-man ou woman show suivent le même chemin. Monet Numérique, site récompensé en 2011 par l’académie des Webby Awards du prix du « meilleur emploi de l’animation » et « du meilleur design visuel », a connu un succès tout aussi évident que l'exposition Monet qu'il accompagnait. Le Festival d'Avignon et les récompenses du Festival de Cannes sont retransmises sur le web. Tout comme se développent les applications permettant de s'insérer au cœur des événements culturels. Enfin, une certaine forme de critique est devenue un exercice partagé au sein de forums qui ouvrent ainsi un espace de participation et de coopération. Que cela soit dans le cas du réseau social Sens critique où ce qu’on appelle les spectateurs de la première semaine prennent une place active singulière ou que cela soit lors de la projection de tweets sur les murs de festivals comme les Transmusicales, l'édification d'une nouvelle communication réinvente les rapports à l'espace et au temps à l’œuvre au sein des événements culturels.

Faut-il pour autant en conclure que le numérique soit une révolution, un outil sans précédent qui permet à tous d'accéder aux richesses culturelles devenues de fait disponibles ? La question des publics et de la participation de ces derniers aux grands événements culturels se pose donc d’une autre manière, entre individualisation des pratiques et lieux de rassemblement (Jeanneret, 2011), segmentation des accès aux œuvres et nouveau modèle économique de la chaîne de diffusion (Chantepie, 2011) et de réception des contenus culturels et artistiques (Ethis, Fabiani et Malinas, 2008). La dimension nomade du numérique rend poreuse la distinction entre espace public et privé (Winkin, 1996) au sein des grands événements culturels. Le numérique embarqué par leurs participants interroge la réflexivité médiatique de l'événement et celle identitaire de ces participants (Zerbib, 2011) .

Ce numéro de Culture et Musées vise, en partant d'événements culturels singuliers, à interroger les pratiques effectives des publics engendrées par la démocratisation numérique des événements culturels, afin de répondre à la question : le numérique conduit-il à une redéfinition de la démocratisation culturelle ?

Références bibliographiques
Philippe Chantepie (sous la dir.), Culture & médias 2030 – Prospective de politiques culturelles. Documentation Française , 2011.
Emmanuel Ethis, Jean-Louis Fabiani, Damien Malinas , Avignon, le public participant. La Documentation Française - L'Entre-temps , Paris , 2008.
Yves Jeanneret, Where is Monna Lisa et autres lieux de la culture. Paris : Le cavalier bleu, 2011.
Yves Winkin, Anthropologie de la communication, Bruxelles, De Boeck University, 1996.
Olivier Zerbib. Je(ux)enligne. Pour une approche sociocommunicationnelle des technologies numériques et des réflexivités culturelles, Université d'Avignon, thèse soutenue en 2011.

Conditions de soumission
Les propositions d’articles sont attendues pour le 10 février 2013.
Elles doivent être présentées sous la forme d’un résumé de 3000 signes (Times 12).
Les propositions doivent présenter la question de recherche, la méthodologie employée et les résultats.
Elles sont à adresser à : Damien Malinas, équipe Culture et Communication du Centre Norbert Elias (UMR 8562), Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.
damien.malinas@univ-avignon.fr
Les articles sollicités, après sélection des propositions, seront d’une longueur entre 35000 et 55000 signes (espaces compris). Ils seront soumis à une double expertise en double-aveugle.

Comité de rédaction
André Desvallées, Conservateur Honoraire
Bernard Schiele, Université du Québec à Montréal
Daniel Jacobi, Université d’Avignon
Dominique Poulot, université Paris-I-Panthéon-Sorbonne
Élisabeth Caillet, CNED
Emmanuel Éthis, Université d’Avignon
Jacqueline Eidelman, CNRS, Paris-V
Jean-Louis Fabiani, EHESS
Jean-Pierre Esquenazi, Université Jean Moulin
Joëlle Le Marec, ENS-LSH Lyon
Michel Rautenberg, Université des Sciences et Technologies de Lille
Yves Jeanneret, CELSA Paris VI-Sorbonne nouvelle
Yves Winkin, ENS-LSH Lyon
Françoise Wasserman, Direction des musées de France

Source: Calenda

vendredi 14 décembre 2012

Séminaire "Médiacultures et régimes de valeurs culturels"


Le séminaire « Médiacultures et régimes de valeur culturels » se donne pour objectif de recevoir des étudiants et chercheurs qui travaillent sur les objets culturels et médiatiques contemporains. Son orientation est celle d’une approche par la signification que les individus donnent aux biens culturels et médiatiques qu’ils fréquentent au quotidien. Il tente de mener une sociologie de la culture et des médias qui, dans un monde culturel devenu dense, soit sensible à la diversité des usages, des valeurs et des fonctions de la culture.

Maison des Sciences de la Communication, 20 rue Berbier du Mets, Paris, France (75013)

Responsables
Hervé Glevarec - Laboratoire Communication et Politique (LCP/Cnrs)
Éric Maigret - Communication, Information, Médias (CIM/Sorbonne Nouvelle Paris 3)

Programme
-          Lundi 7 janvier 2013 | 17.30 - 19.00 | Maison des Sciences de la Communication
Les usages sociaux des films et vidéos pornographiques et les constructions de la masculinité
Avec Florian Voros - IRIS, EHESS
-          Lundi 4 février 2013 | 17.30 - 19.00 | Maison des Sciences de la Communication
L’amour dans les séries télévisées : The Good Wife et la relation pure
Avec Céline Morin -CIM, Sorbonne Nouvelle
-          Lundi 8 avril 2013 | 17.30 - 19.00 | Maison des Sciences de la Communication
Les productions créatives des joueurs de jeu vidéo : création et détournement
Avec Nicolas Auray - Telecom Paristech et Fanny Georges - CIM, Sorbonne Nouvelle
-          Mai 2013 | Sorbonne Nouvelle
Pop musique/Pop musée : les enjeux d’un musée des musiques populaires
Avec Gérôme Guibert et Raphaël Costambeys-Kempczynski - CIM et Prismes, Sorbonne Nouvelle

Source: Calenda

AAA - Instabilité et permanence des usages numériques


Appel à publication pour un numéro de la revue Les Cahiers du Numérique

Date limite de soumission : 15/04/2013

Les usages des technologies numériques d’information et de communication sont convoqués dans les discours politiques, médiatiques, les études, les recherches… Tout acteur se sent légitime pour les mobiliser, les commenter, les interpréter. Aussi semble-t-il pertinent de prendre de la distance pour s’interroger sur des usages numériques, instables, volatiles, lors d’expérimentations, d’opérations marketing, de changements techniques, même si la temporalité de ces dernières n’est pas celle des usages, et au cœur des conceptions des productions ou des innovations sociales.

Pour ce faire, nous pouvons analyser les méthodologies, les limites et forces des études d’usages, également nous demander s’il y a absence de critique, d’ouverture à différents champs de recherche, pouvant stimuler la recherche sur les usages.

Dans une perspective épistémologique, les contributions aborderont l’étanchéité et la perméabilité entre les champs de recherche, les méthodologies pour mener les études d’usages numériques. D’autres contributions analyseront les raisons qui expliqueraient des objets et des problématiques peu ou abondamment abordées.

Les contributions s’empareront de ces questions à partir de terrains d’études dans une approche empirique, et ce quels que soient le secteur et les usages, professionnels ou dit grand public, et à partir d’une approche théorique. Les propositions de conceptualisation des usages numériques donneront lieu à l’analyse du fondement des méthodologies innovantes, tenant compte de la spécificité des usages numériques.

Les contributions sont susceptibles de proposer une mise en discussion de la prétendue impossibilité de généraliser à partir de données d’études qualitatives et d’un constructivisme empêchant l’approche critique, puisque la critique n’est pas seulement là où on l’annonce. Dans le microscopique est-il possible de mettre en lumière le macroscopique ? Les analyses pourront relever de problématiques socio-techniques, socio-économiques, socio-politiques, sans exclure les enjeux juridiques, relatives aux innovations techniques, sociales, culturelles, à leur exploitation, aux pouvoirs, aux dominations…, tout en considérant la façon de penser les usages à l’échelle nationale, internationale, et le prisme disciplinaire.

Comité de lecture du numéro
Marie-Christine Bordeaux, Université Stendhal-Grenoble3, Gresec-Groupe de recherche sur les enjeux de la communication
Dominique Carré, Université Paris13
Antonio Casilli, Telecom ParisTech
Jean-Paul Fourmentraux, Université Lille3, EHESS
Florence Millerand, Université du Québec, Montréal (UQAM)
Christian Papilloud, Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg, Institut für Soziologie
Françoise Paquienséguy, SciencesPo Lyon
Cécile Payeur, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Serge Proulx, Université du Québec, Montréal (UQAM)

Recommandations aux auteurs
Les soumissions sont à envoyer à Geneviève Vidal (gvidal@sic.univ-paris13.fr) et doivent respecter la feuille de style de la revue disponible sur le serveur.
Les articles font entre 20 à 25 pages. (50 000 signes environ, espaces, notes de bas de page et bibliographie compris, exposant problématique, état de l’art et bibliographie). Ils sont acceptés en français (ou en anglais pour les auteurs non francophones).
Les soumissions peuvent être envoyées sous forme de fichiers PDF.
Les versions finales seront acceptées au format word.

Calendrier
Date limite remise contributions : 15/04/2013
Réponse aux auteurs : 31/05/2013
Remise version finale : 30/06/2013
Réponse aux auteurs : 15/07/2013
Remise des contributions : 29/07/2013
Parution du numéro spécial : novembre 2013

Contact : Geneviève Vidal – LabSic-Université Paris13 – gvidal@sic.univ-paris13.fr

Source: SFSIC

Parution: Quand les médias utilisent les photographies des amateurs


Laurie SCHMITT

LE BORD DE L’EAU / INA, Collection Penser les médias
230 pages, 18 euros, 2012

Images spectaculaires, ne datant pas d’hier, devenues populaires, les photographies de ceux que l’on nomme « amateurs » trouvent au XXIème siècle lors de conflits, d’attentats, de situations dramatiques (Irak, Etats-Unis, Birmanie, Angleterre, Tunisie, etc.), une place dans nos dispositifs médiatiques. Pourquoi les professionnels les utilisent-ils dans la presse ? Pourquoi leur associent-ils ce terme ? Que vient-il dire de ces productions singulières et qu’occulte-t-il ? L’auteur montre combien les utilisations contemporaines de ces visuels – utilisations stratégiques, éditoriales, commerciales – sont révélatrices de mutations plus profondes du journalisme. Elle prend appui sur une analyse des contextes dans lesquels ces photographies ont été produites et diffusées, de leurs usages au sein d’articles, des discours qui les accompagnent, tant dans leurs manifestations corporatives que dans les entreprises de presse ou chez les professionnels du photojournalisme.

Cet ouvrage explique comment les journaux et les journalistes se sont organisés pour tirer profit d’une disponibilité accrue d’images créées par des observateurs autres qu’eux-mêmes. Il révèle que cette situation inédite est saisie comme une occasion de maîtriser une offre photographique qui semblait de prime abord leur échapper. Il interroge l’évolution des représentations de l’actualité et particulièrement de la monstration de la douleur. Il met en évidence que les conditions numériques de circulation des images s’inscrivent dans un marché fortement soumis à des transformations. Il questionne les mutations en cours au sein des industries culturelles, où nombre de plateformes web se développent, jouant le rôle d’intermédiaire entre amateurs et médias. Ce sont là, certains enjeux, tous éminemment sociaux, abordés dans ce livre.

Laurie Schmitt est maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication et responsable du Master Audiovisuel et Médias Numériques à l’Université Stendhal Grenoble 3. Elle est chercheure au laboratoire de recherche GRESEC (Groupe de recherche sur les enjeux de la communication).

AAC - colloque LUDOVIA


Du lundi 26 au jeudi 29 août 2013, Ax-Les-Thermes

Pour sa neuvième édition, le Colloque Ludovia, lieu d’échanges et de réflexions, poursuit son exploration des problématiques posées par le multimédia dans les pratiques éducatives et/ou ludiques. Que ce soit en production ou en réception, les réalisations sont des creusets de synergies convoquant des approches pluridisciplinaires (arts, informatique, sciences de l’éducation, sciences cognitives, sciences de l'information et de la communication, etc).
Après les problématiques de l’immersion (2006), de la convivialité (2007), du « faire soi-même » (2008), « espace(s) et mémoire(s) » (2009), « interactivité / interactions » (2010), de la mobilité (2011), du plaisir (2012), nous proposons pour l’édition 2013 le thème :

Imaginaire(s) du numérique

L’apparition de l’ordinateur, puis le développement des technologies numériques se sont accompagnés de production de discours, d’images, de représentations et de visions contradictoires du futur. Cette production d’imaginaires, loin d’être un phénomène secondaire, apparaît aujourd’hui comme un aspect essentiel pour comprendre l’évolution technologique, tant dans les choix de conception que dans les modalités d’utilisation, ainsi que le note Patrice Flichy : « Dans la mesure où l’action technique, comme toute action humaine, ne peut pas exister sans prendre une forme symbolique, on ne peut ni concevoir, ni utiliser une technique sans se la représenter. »
A la racine du changement technique se trouvent des utopies qui peuvent évoluer, après une phase d’expérimentation, en fantasmagories coupées du réel ou devenir des idéologies légitimantes ou mobilisatrices.
Les affrontements d’imaginaires qui président aux processus techniques sont particulièrement marqués avec les technologies numériques car elles engagent tous les domaines de la vie sociale et finissent par toucher toutes les couches de la population.
Ils s’expriment souvent avec une certaine radicalité marquée par une fracture entre pessimistes et optimistes.  Parmi les premiers se situent nombre d’auteurs de science-fiction tels William Gibson qui, dans  Neuromancian (1984), fonde la notion de cyberespace ou des penseurs comme Paul Virilio qui voit avec le numérique s’instaurer une dictature de la vitesse qui nous submerge. A l’inverse Pierre Lévy annonce une nouvelle ère faite d’intelligence collective ou encore Howard Rheingold voit dans les communautés virtuelles l’émergence d’un nouvel esprit coopératif.
Au-delà de l’affrontement des projections utopiques se construisent des imaginaires collectifs partagés par des groupes qui peuvent devenir de plus en plus étendus comme c’est le cas pour des communautés fonctionnant sur Internet ou pour des usagers de dispositifs dominants. Quel regard peut-on porter sur ces imaginaires, leurs modalités de construction, de diffusion, de discussion ?.
Par ailleurs, la notion d’humanités numériques tend à faire état de nouvelles formes d’organisation de la connaissance, à donner à la réflexion sur le numérique une dimension sociétale et philosophique, généralement bienveillante. Mais les différents penseurs de la technique n’ont pas toujours tenu un discours aussi positif. Sur le plan théorique, peut-on articuler des réflexions sur le rôle sociétal, structurant, idéologique de la technique (Jacques Ellul) à des propositions théoriques plus récentes et plus positives (Milad Douheri, Michel Serres) ? En somme, quelles sont les orientations théoriques de la réflexion sur le numérique, et quels imaginaires dessinent-elles ?
Ludovia 2013 souhaite mobiliser les chercheurs dans une perspective pluridisciplinaire pour s’interroger sur cette production de discours et de représentations, en analyser les modalités de construction, évaluer leur force mobilisatrice, leur productivité symbolique (idéologie, mythologie, etc.), et jeter un regard critique sur leur prégnance dans l’approche des objets numériques.
Les propositions pourront aborder notamment les thèmes suivants, sans que cette liste soit exhaustive :
Les interfaces numériques en général : elles sont marquées par un discours sur la convivialité qui met en avant une proximité de plus en plus grande avec l’usager, avec son corps et son intimité, notamment avec les nouveaux terminaux mobiles et les nouvelles interfaces de jeux. Quelle est la réalité de cette convivialité ? Quelles en sont les conséquences, positives ou négatives ? Ne masque-t-elle pas des intrusions sous-jacentes ?
Le monde éducatif : il voit s’affronter tenants du tout numérique et réfractaires. Pour les uns l’informatisation est la solution aux problèmes de l’école, permettant une meilleure autonomie de l’apprenant et des espaces nouveaux d’apprentissage. Pour les autres elle grignote le temps pédagogique en de vaines procédures, habitue les apprenants au zapping et diminue leur capacité de travail et de concentration. Qu’en est-il ? Quel bilan peut-on tirer des divers discours sur le numérique dans l’éducation : avancées ou utopies ? Y a-t-il aujourd’hui les propositions pédagogiques crédibles au sein desquelles le numérique prend une place importante ? Parmi les propositions du numérique quelles sont celles qui sont susceptibles d’enrichir le monde de l’enseignement ? Faut-il une éducation au numérique et quelle doit en être la forme ?
Les jeux vidéo : défendus avec passion par leurs pratiquants ils sont aussi l’objet de discours critiques souvent virulents mettant en cause les contenus violents ou les risques d’addiction pour les jeunes générations. Quelle place ont pris les jeux vidéo dans l’imaginaire collectif, dans ses représentations médiatiques ? Au-delà des jeux vidéo, avec l’arrivée des serious games se développe aujourd’hui un discours sur la gamification. Les concepteurs d’applications et les marketeurs présentent aujourd’hui des formes de scénarisation basées sur la logique des jeux vidéo qui seraient une nouvelle façon de mobiliser les apprenants ou les consommateurs. Quelle est la validité de ces nouveaux imaginaires ?
L’art numérique : il est le lieu privilégié de l’expression de tous les imaginaires technologiques contemporains, soit par des propositions anticipatrices, soit en dénonçant nos usages courants. Il aborde en particulier des thèmes sur notre devenir numérique comme le post-humain, la vie artificielle ou encore les nouvelles formes de présence. Comment les artistes mettent-ils en scène l’imaginaire du numérique ? Quelles sont les œuvres marquantes susceptibles d’éclairer notre présent et notre devenir numérique et quels en sont les enjeux ? Quelle est leur influence dans la construction des imaginaires ?
Internet et les réseaux sociaux : l’idéal communautaire et participatif développé par Rheingold correspond-t-il à la réalité des pratiques ? Y a-t-il une égalité de tous sur Internet ? Internet favorise-t-il les processus démocratiques ?
Ces pistes ne sont pas limitatives et toutes les ouvertures permettant d’éclairer notre problématique dans l’esprit pluridisciplinaire qui est le nôtre seront les bienvenues.

ORGANISATION SCIENTIFIQUE

Modalités de soumission
Les propositions doivent être transmises par courrier électronique avant le jeudi 7 mars 2013 à :
ludovia2013@free.fr
La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail.
La proposition livrée en fichier attaché (titré au nom de l’auteur et Ludovia2013) au format rtf, doc ou odt, sera composée de 3 parties :
- un résumé de la communication de 4000 signes maximum, espaces non compris,
- une courte biographie du(des) auteur(s), incluant titres scientifiques et principales publications récentes, une page maximum,
- une note de positionnement scientifique indiquant la section scientifique de rattachement, la méthode appliquée, le terrain d’expérimentation et les références.
Organisation de la sélection
La lecture des propositions se fera en double aveugle (deux lecteurs, ne disposant que du texte de la communication, sans les mentions liées à son auteur), l’un des lecteurs étant issu du champ de recherche correspondant à l’article, l’autre extérieur.
Chaque auteur recevra un avis circonstancié qui indiquera l’acceptation (conditionnée ou non), ou le refus de l’article et en donnera les critères. Les propositions acceptées sous condition devront être modifiées en fonction des remarques des lecteurs.
Modalités techniques
L’article définitif devra respecter les conventions typographiques et de mise en page qui seront envoyées dans une feuille de style type.
La taille de l’article sera comprise entre 25000 et 30000 signes espaces compris.
Il sera envoyé par voie électronique sous la forme d’un fichier au format .doc, .rtf ou .odt, contenant le titre, le résumé, le texte et, le cas échéant, ses illustrations, numérotées de façon incrémentielle (figure 1, figure 2, etc).
Publication
Les résumés des articles acceptés, notes biographique et de positionnement scientifique seront édités dans un document papier distribué aux auteurs lors du Colloque. Les auteurs seront conviés à venir présenter leurs travaux à Ax les Thermes dans le cadre d’une communication orale de 20 minutes.
Les articles seront publiés par voie électronique après le Colloque dans l’espace de publication du site web de Culture numérique, espace destiné à devenir une base de connaissance de référence dans le domaine de la création et des usages des dispositifs numériques.
Une publication scientifique ultérieure composée des meilleures contributions du Colloque dans une revue scientifique sera envisagée.
Calendrier (dates importantes)
Date limite de soumission : jeudi 7 mars 2013.
Notification d'acceptation des propositions : lundi 29 avril 2013.
Remise des textes complets (30 000 signes maximum, espaces compris) : lundi 1er juillet 2013.

mercredi 5 décembre 2012

Parution: Questions de communication


Mise en ligne gratuite de la livraison n° 18 de la revue Question de communication

Dossier Les non-usagers des TIC , Kellner C., Massou L., Morelli P., (dir.)


Source: Ques2Com

Rapports et études sur le monde numérique


La sélection de Jean-Christophe Théobalt (Ministère de la Culture) d'études, de synthèses d'études et de rapports repérés ces dernières semaines et disponibles gratuitement sur internet.

Nouvelles générations et culture numérique
(Source : Forum d'Avignon)
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Atelier_Bnpparibas_Nouvelles_generations_et_culture_numerique_def_FR.pdf

La "fan-attitude" sur Facebook, un phénomène qui s'essouffle ou qui gagne en maturité ?
(Source : Harris Interactive)
http://www.harrisinteractive.fr/news/2012/19112012.asp

Internet : une activité quotidienne pour près de 9 internautes sur 10
(Source : Médiamétrie)
http://www.mediametrie.fr/comportements/communiques/internet-une-activite-quotidienne-pour-pres-de-9-internautes-sur-10.php?id=768

Pratiques de photo numérique des français : tendances 2012
(Source : IPSOS)
http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2012-11-16-pratiques-photo-numerique-francais-tendances-2012

Sept ans : l'âge de raison ? 2005 - 2012 : les raisons d'espérer à l'ère du numérique
(Source : Forum d'Avignon)
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Bain_2012_Etude_pour_ForumAvignon_FRA_def.pdf

Maitriser le tempo. Orchestrer la relation entre le temps et la valeur dans l'industrie des médias et du divertissement
(Source : Forum d'Avignon)
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/ErnstYoung_Maitriser_le_tempo.pdf

La fabrique de l'innovation. Management & création, perspectives pour la croissance économique
(Source : Forum d'Avignon)
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Kurt_Salmon_La_fabrique_de_linnovation_def_FR.pdf

Culture : les raisons d'espérer
(Source : Forum d'Avignon)
http://www.forum-avignon.org/sites/default/files/editeur/Louvre_Culture_Les_Raisons_desperer_def_FR.pdf

19 mesures pour sortir de la crise grâce au numérique
(Source : Renaissance numérique)
http://www.renaissancenumerique.org/2012/11/19-mesures-pour-sortir-de-la-crise-gr%C3%A2ce-au-num%C3%A9rique-communiqu%C3%A9-de-presse.html#more

Les territoires du numérique (actes du colloque)
(Source : ARCEP)
http://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/colloque-terre-num-actes-nov2012.pdf

La ville connectée
(Source : CSA)
http://www.csa.eu/multimedia/data/sondages/data2012/opi20121031-la-ville-connectee.pdf

Rapport sur la couverture et la qualité des services mobiles en France métropolitaine
(Source : ARCEP)
http://www.arcep.fr/index.php?id=8571&tx_gsactualite_pi1[uid]=1569&tx_gsactualite_pi1[backID]=1&cHash=6d848fa7a5ae5825df83bfb35f1bfd6b

Crises et rebonds dans l'industrie du jeu vidéo
(Source : AFJV / IDATE)
http://www.afjv.com/news/1856_crises-rebonds-industrie-jeu-video.htm

Le COSIP et la diffusion numérique - situations et perspectives
(Source : CNC)
http://www.cnc.fr/web/fr/publications/-/ressources/2698179

NFC & paiement mobile
(Source : IDATE)
http://www.idate.org/fr/Actualites/NFC-mobile-Payment_771.html

Noël 2012 sur Internet : Enquête sur les intentions d'achat des internautes
(Source : Médiamétrie)
http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/noel-2012-sur-internet-enquete-sur-les-intentions-d-achat-des-internautes.php?id=761

Etude de Noël : les cadeaux high tech seront trois fois plus souhaités qu'offerts
(Source : AFJV / Deloitte)
http://www.afjv.com/news/1842_etude-noel-cadeaux-high-tech.htm

Les 10 produits High Tech stars de Noël 2012
(Source : GfK Consumer Choices)
http://www.gfkrt.com/imperia/md/content/rt-france/cp_gfk_les_10_produits_hightech_stars_de_no__l_2012.pdf

Bilan du marché du e-commerce 2012 pour les biens d'équipement de la maison et culturels en France
(Source : GfK Consumer Choices / FEVAD)
http://www.gfkrt.com/imperia/md/content/rt-france/cp_gfk_fevad_ecommerce2012_equipementdelamaison_produitsculturels.pdf

Baromètre trimestriel de l'audience du e-commerce en France au 3ème trimestre 2012
(Source : Médiamétrie)
http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/barometre-trimestriel-de-l-audience-du-e-commerce-en-france-au-3eme-trimestre-2012.php?id=760

Bilan 3ème trimestre 2012 des biens d'équipement de la maison en France
(Source : GfK Consumer Choices)
http://www.gfkrt.com/imperia/md/content/rt-france/2012-q3_gfk_temax_press__release_france_fr.pdf

La fréquentation des sites Internet  en octobre 2012
(Source : Médiamétrie)
http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/la-frequentation-des-sites-internet-en-octobre-2012.php?id=754

L'audience de l'Internet en France en septembre 2012
(Source : Médiamétrie)
http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/l-audience-de-l-internet-en-france-en-septembre-2012.php?id=763

L'audience de la vidéo sur Internet en France en août et septembre  2012
(Source : Médiamétrie)
http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/l-audience-de-la-video-sur-internet-en-france-en-aout-et-septembre-2012.php?id=767

L'audience de l'Internet mobile en France en septembre 2012
(Source : Médiamétrie)
http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/l-audience-de-l-internet-mobile-en-france-en-septembre-2012.php?id=756

AAC - S’engager sur Internet. Trajectoires de mobilisations et pratiques politiques à l’aune du numérique


Proposition de panel
5ème congrès du réseau des associations francophones de science politique
« Les régimes politiques et leurs transformations au XXIème siècle »
Luxembourg 24-26 avril 2013

Proposition de contribution à envoyer avant le 10 décembre 2012. 

Le développement des outils numériques et plus particulièrement d’internet s’accompagne de nombreuses promesses en termes de renouvellement des possibilités de communication dans différents domaines et notamment en politique. Le web grâce à son architecture orientée vers l’interaction et l’exposition de soi (Cardon, 2010) serait susceptible de créer les conditions favorables pour le dialogue et le partage d’informations. Sa structure réticulaire permettrait de faire tomber un certaines barrières qui traditionnellement freinent l’engagement politique (spatiales et temporelles par exemple) pour permettre à un public élargi de s’exprimer et de s’engager en politique. Le concept même de « participation » évolue pour intégrer des dimensions dites « expressivistes » (Monnoyer-Smith, 2011). Les dispositifs traditionnels de participation du public en politique, soucieux d’assurer leur légitimité par l’inclusion d’un public toujours plus large, tentent d’intégrer dans leurs procédures ces outils amorçant ainsi une démarche « d’équipement de la démocratie dialogique » (Benvegnu, 2006). Mais cette logique qui s’appuie sur les outils pour « améliorer » la participation et renforcer sa légitimité suscite de nombreuses interrogations : quels rapports les pratiques engendrées peuvent-elles entretenir avec les formes de l’engagement politique traditionnelles ? Leur médiatisation influence-t-elle les trajectoires d’engagement des acteurs (articulation des actions en ligne et hors ligne, inclusion de nouveaux publics …)?
De nombreux travaux ont préalablement étudiés les ressorts de l’engagement politique, mais nous faisons ici l’hypothèse que la médiation numérique dans les activités politiques oblige à proposer de nouvelles méthodes d’analyses pour comprendre ce qu’internet transforme réellement dans le fonctionnement de la démocratie. Faire un point sur les recherches en cours devra nous permettre de proposer des pistes pour mieux saisir l’évolution du concept de l’engagement en politique lorsqu’il est confronté au monde numérique.
Dans ce cadre, nous proposons trois axes pour amorcer la réflexion :
AXE 1 : Pratiques et espaces militants partisans sur Internet
Internet a timidement fait son entrée dans le domaine politique au début des années 1990 jusqu’à être considéré aujourd’hui comme un outil indispensable en communication politique, « un obligatoire de campagne » (Lefebvre, Ethuin, 2002, p.155-177). Le succès phénoménal de mybarackobama.com1, outre-Atlantique, a encore renforcé l’intérêt des hommes politiques européens pour la Toile. La plupart ont désormais leur propre blog (Greffet, 2007), leur page sur Facebook (Small, 2008), leur compte Twitter (Small, 2010) pour rester visibles même hors des périodes électorales (Blanchard, 2007). Mais, il n’y a pas que les figures politiques (élus, cadres du parti) qui sont incités par l’institution partisane à utiliser Internet. Des espaces virtuels destinés spécifiquement aux militants voient le jour tels que les réseaux sociaux partisans (Coopol2, Démo-crates3…). Pourquoi ces réseaux émergent ces dernières années ? Quel est leur valeur ajoutée pour l’activité militante ? L’opposition Online/Offline est-elle vraiment pertinente pour saisir les enjeux de leur déploiement? Les militants s’emparent-ils de ces outils numériques mis à disposition par l’institution partisane ? Sont-ils intégrés à des stratégies politiques plus large et si oui lesquelles ? Ces réseaux induisent-ils de « nouvelles » formes de militantisme ?
Cet axe nous invite à explorer les usages et pratiques militantes, individuelles ou collectives, et leur lien avec les stratégies de communication politique globale. En effet, les contours du militantisme sur Internet semblent subir des fluctuations : comme par exemple la dissolution des frontières entre sympathisants et militants. De nombreux sympathisants sont fortement engagés sur la Toile notamment en période de campagne électorale. Les TIC permettent-elles un renouveau de l’engagement citoyen ? Voit-on arriver une un nombre important de profanes susceptibles de renouveler la composition du personnel politique et du public « traditionnel » de la politique ? Ou au contraire ces arènes numériques sont-elles investies par des acteurs disposant d’une expertise préalable souhaitant profiter de nouveaux espaces d’expression pour faire valoir leurs intérêts? Une réflexion sur les profils sociodémographiques ou de trajectoires des « cyber-militants/sympathisants », ou plus largement des nouveaux acteurs engagés sur le numérique, est bienvenue.
AXE 2 : Citoyens / controverses / engagements
Face à la multiplication des controverses socio-techniques (OGM, nucléaire…) de nouveaux dispositifs se mettent en place pour permettre aux citoyens de s’impliquer dans la résolution de problèmes publics. Au sein des « forums hybrides » (Callon, Lascoumes et Barthe, 2001) où se rencontrent politiques, citoyens et scientifiques, l’introduction d’espaces de discussions en ligne offre la possibilité de discuter des controverses dans des arènes complémentaires, où de des collectifs spécifiques se créent pour venir débattre de la thématique. La caractérisation de ces formes d’engagement est encore largement à définir afin de saisir les opportunités offertes aux citoyens par la mobilisation des espaces web. La mise à disposition de ces instruments dans les dispositifs de concertation, et les pratiques politiques inédites qu’ils autorisent, favorisent-t-elles l’exploration collective des controverses et la mise en visibilité de nouveaux facteurs de concernement du public ?
L’engagement dans les arènes numériques pose à nouveaux frais la question de l’empowerment du public : quel est l’impact de la médiation numérique sur la compétence politique des participants ? Les « publics faibles » sortent-ils renforcés de leur engagement dans ce type de procédures ? Il semble en effet nécessaire de mieux cerner le rôle joué par l’information disponible en ligne sur la découverte de la thématique et la montée en compétence du public ainsi que les limites imposées par la manipulation des outils techniques en termes de literacy.
Des travaux récents ont montrés que les dispositifs renferment des principes normatifs qui contribuent à mobiliser un type de public correspondant aux attentes des concepteurs, « le bon citoyen », prêt à venir donner son avis (Coleman, 2005). La nature des outils mobilisés dans les procédures, dans la mesure où ils contribueraient à structurer les dynamiques d’expression peuvent-ils favoriser l’engagement de certains types de publics ? Peut-on faire un lien entre la nature du dispositif et les dynamiques d’engagements ?
L’analyse des pratiques en ligne permet également de sortir du prisme individuel de l’engagement citoyen pour venir interroger la dimension collective des pratiques politiques en ligne, les dynamiques du « faire public » peuvent ainsi être questionnées : l’entrée dans la controverse se fait-elle systématiquement par les intérêts particuliers ? Ne voit-on pas apparaître d’autres ressorts de l’engagement ?
AXE 3 : Positionnement épistémologique du chercheur
Jean-Baptiste Legavre dans son article intitulé : La «neutralité» dans l'entretien de recherche, retour personnel sur une évidence » (Legrave, 1996) s’étonne que peu de texte existe sur la «cuisine» de l'entretien de recherche, ses effets, son «traitement» (comment établir le premier contact, définir la situation, faire oublier le magnétophone quand on se trouve devant un acteur réticent, jouer avec le temps de l'entretien dont on ne connaît pas toujours a priori sa longueur, contenir la violence de certains interviewés, etc… ?). Deux raisons sont invoquées par l’auteur pour expliquer ce manque dans la littérature académique : la «gêne» des chercheurs à montrer la réalité des interactions (pas forcément favorable au questionneur) et « la croyance en la neutralité de l'enquêteur et la possibilité de se situer dans un contexte sans interférences. ». Or, il existe bel et bien un « effet enquêteur » c'est-à-dire une influence de l’enquêteur sur les réponses ou plus largement le discours recueilli. Nous souhaitons ici réfléchir sur cet « effet enquêteur » notamment dans le cas de recherches sur le numérique. Quels sont les avantages et limites des outils de communication numérique pour la menée d’entretiens ? Comment appréhender les spécificités de l’entretien à distance ?
Pour comprendre ce qui se passe derrière l’interface, analyser les pratiques et les stratégies, le chercheur doit souvent s’impliquer sur son terrain d’enquête à travers par exemple des observations participantes ou des « recherches-actions ». Les chercheurs, au vue de leur expertise, sont souvent sollicités par les praticiens en tant que concepteurs des dispositifs ou comme garant de leur bon fonctionnement. Cette implication sur le terrain qui induit une co-construction de l’objet de recherche, requiert une certaine réflexivité (Bourdieu, Chamboredon, Passeron, 1968) afin d’expliciter les avantages et les limites d’une telle posture. Dans ces conditions, il est en effet plus difficile pour le chercheur de considérer les faits sociaux comme des choses et d'en chercher les causes et les effets sans risquer de faire intervenir des causes subjectives (Durkheim, 1895). La neutralité axiologique de l’enquêteur est mise en discussion. Le « chercheur embarqué », peut-il réellement analyser les dispositifs qu’il a conçus ? Y-a-t-il des gardes-fous méthodologiques à respecter ? Nous souhaitons ici nous interroger à travers la présentation de retours d’expériences qui permettront de mieux définir la posture épistémologique induite par ce type de démarches.
Références citées :
Blanchard G. (2007), La communication politique partisane sur Internet : des pratiques et des stratégies nouvelles?, Thèse de doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication, sous la direction d’Isabelle Pailliart, GRESEC, Université Stendhal Grenoble 3.
Benvegnu, N. (2006), « Le débat public en ligne. Comment s'équipe la démocratie dialogique? », Politix, vol.3, n°75, p.103-124, 2006.
Bourdieu P., Chamboredon J.-C., Passeron J.-C. (1968), Le Métier de sociologue, préalables épistémologiques, Paris, Mouton - Bordas.
Callon M., Lascoumes P., Barthes Y. (2001), Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, Paris, Seuil.
Cardon D. (2010), La démocratie Internet, La République des idées, Paris.
Coleman S. (2005), “New Mediation and Direct Representation: Reconceptualizing Representation in the Digital Age”, New Media and Society, vol. 7, n°2, p. 177-198.
Durkheim E. (2009 [1984]), Les Règles de la méthode sociologique, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot".
Ethuin N., Lefebvre R. (2002), « Les balbutiements de la cyberdémocratie électorale. Contribution à une analyse des usages politiques d’Internet : le site de Martine Aubry lors des élections municipales de mars 2001 », in Serfaty V. (dir.), L’Internet politique, des Etats-Unis à l’Europe, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg.
Greffet F., (2007), « Les blogs politiques: enjeux et difficultés de recherche à partir de l'exemple français”, Communication, vol.25, n°2, p.200-211
Kaplan A. H., Haenlein M. (2010), « Users of the world, unite! The challenges and opportunities of Social Media ». Business Horizons, vol. 53, 2010, p. 59-68.
Monnoyer-Smith L. (2011), « La participation en ligne, révélateur d'une évolution des pratiques politiques ? », Participations, n°1, p. 156-185.
Legrave J.-B. (1996), « La «neutralité» dans l'entretien de recherche, Retour personnel sur une évidence », Persée, n°35.
Small T. A. (2008), « The Facebook Effect? On-line Campaigning in the 2008 Canadian and US Elections». Policy Options.
Small T. A. (2010), « La politique canadienne en 140 caractères : la vie des partis dans l’univers Twitter ». Revue parlementaire canadienne.

Coordonnées des présidents de panels

Nom Prénom : THEVIOT Anaïs
Fonction Titre : Doctorante- allocataire de recherche ; Sciences po Bordeaux, Centre Emile Durkheim
Affiliation associative de science politique : SQSP
Courriel : a.theviot@sciencespobordeaux.fr
Téléphone portable :0642005666
Adresse Skype : anais.thev

Nom Prénom : MABI Clément
Fonction Titre : Doctorant- allocataire de recherche
Affiliation associative de science politique : AFSP
Courriel : clement.mabi@utc.fr
Téléphone portable : 0683413661
Adresse Skype : clementmabi

lundi 3 décembre 2012

AAC - colloque international AIERI


Le prochain Congrès de l'AIERI, l'Association Internationale d'Études et Recherches en Information et Communication, dont la SFSIC est un membre collectif, aura lieu cette année à Dublin, en Irlande, du 25 au 29 juin 2013. Étant donné la facilité d'accès de Dublin, par rapport au Congrès précédent (Durban, Afrique du Sud), les collègues du monde entier devraient à nouveau être nombreux à s'y rendre.

Les langues de travail de l'AIERI sont le français, l'anglais et l'espagnol, et il est donc possible de présenter des communications, ou des ateliers entiers (4 à 6 communications) dans l'une de ces trois langues, à l'une des sections ou l'un des groupes de travail de l'AIERI, qui sont:

Sections
• Audience
• Communication Policy and Technology
• Community Communication
• Emerging Scholars Network
• Gender and Communication
• History
• International Communication
• Journalism Research and Education
• Law
• Media and Sport
• Media Education Research
• Mediated Communication, Public Opinion and Society
• Participatory Communication Research
• Political Communication Research
• Political Economy

Groupes de travail:
• Comic Art
• Communication and HIV/AIDS
• Crisis Communication
• Diaspora and media
• Digital Divide
• Environment, Science and Risk Communication
• Ethics of Society and Ethics of Communication
• Global Media Policy
• Health Communication and Change
• Islam and Media
• Media Production Analysis
• Media, Religion and Culture
• Popular Culture
• Post-Socialist and Post-Authoritarian Communication
• Public Service Media Policies
• Visual Culture

L'appel à Communication "general" pour le Congrès se trouve à l'adresse: http://www.iamcr.org/congress/dublin2013/928-cfp. En fin de page, en cliquant sur les noms des différentes sections, on trouve leurs appels à communication particuliers. Si le Congrès se déroule sous l'égide d'un thème "général", à savoir "Crises, ‘Destruction Creative’ , Pouvoir Global et Communication", les sections et groupes de travail acceptent des communications recouvrant tous types de sujets. Le dernier délai de soumission des propositions de communication est le 28 janvier 2013. Les propositions de communication peuvent évidemment être faites en anglais ou en français à l'adresse http://iamcr-ocs.org/.

Si nécessaire, vous pouvez contacter Philippe J. Maarek, maarek@u-pec.fr, ou Philippe Bonfils, bonfils@univ-tln.fr.

Source :  SFSIC

Parution - Mediating Cultural Diversity in a Global Space


Isabelle Rigoni, Eugénie Saitta (dir.)
Palgrave Macmillan, 2012, 192 p., £50.

Through an understanding of cultural communication in the worldwide mediascape, this book opens up the problematic area of identity and community construction, representation and participation across and beyond boundaries. It discusses the idea of a democratisation of multicultural societies, focusing particularly on the central question of the mobilisation of ethnic minorities in public space. Based on various empirical case studies, it aims to show both the various forms of resistance but also the adherence of ethnic minority media to hegemonic ideology. This book is therefore interested in the forms of rupture and continuity with the hegemonic discourses and representations which circulate in the media space, in the political field, and more generally, in public space. It particularly aims to contribute to theories about the transformation of public space in a global context of material and immaterial flows.  

Source: Palgrave

Parution - De la presse à Internet : la parité en questions


Virginie JULLIARD

Paris, Hermès Lavoisier, 2012, 286 p., 65 euros.

Comment une revendication féministe telle que la parité est-elle médiatisée ? Cet ouvrage expose le rôle joué par les médias dans la construction du problème de la sous-représentation des femmes en politique, dans l’orchestration du débat public et dans la sanction de l’action publique que ce problème suscite. Il établit les liens entre la manière dont le débat sur la parité s’est déroulé et la construction du genre en politique et étudie l’influence des dispositifs de communication sur cette dernière. De la presse à Internet : la parité en questions s’appuie sur une analyse de corpus variés (presse d’information générale, presse féminine, monographies autobiographiques ou sites web de campagne) pour étudier le déploiement de la parité dans l’espace public. Il considère à la fois les aspects langagiers, sociaux et techniques de ce déploiement.