mercredi 31 octobre 2012

AAA - Magazine de la communication de crise et sensible


Crises à la télévision, télévision en crise
Appel à contribution n°21 du Magazine de la communication de crise et sensible, décembre 2012

La télévision s’est emparée depuis longtemps des crises. Désormais omniprésentes sur nos écrans, les crises investissent les différents formats et genres : de l’information, aux reportages en passant par les séries TV, et leurs représentations évoluent en même temps que les formats, les programmes ou les usages des spectateurs.
Et quand bien même elles ne constituent pas le sujet principal d’une émission, elle vient se tisser en toile de fond. Partout et nulle part à la fois, les crises distinguent ouvertement les victimes des vilains, ses figures emblématiques, dans une représentation manichéenne de la société actuelle.
Raconter les crises n’est pas une pratique nouvelle, le cinéma et le théâtre ont déjà puisé dans les crises économiques, sociales ou identitaires un large corpus. Les représentations sur le petit écran, les variations allant de la description à la scénarisation du réel en passant par sa réinvention changent-elles notre perception des crises ? De l’analyse à l’émotion, ce jeu des représentations questionne les professionnels de la télévision tout comme les spécialistes de la communication de crise.
Dans le même temps, la télévision fait face à la multiplication des chaines, la mondialisation de l’information, la concurrence des réseaux sociaux : ainsi, à travers les différentes étapes de la production, de la conception à la distribution, la télévision semble également en crise. Défauts de financement, manque d’investisseurs, rôle de la publicité et des placements de produits toujours concurrencés par l’émergence de nouveaux médias, de la mutliplication des écrans et des terminaux de visionnage.
De ses deux constats, ce numéro s’attachera à traiter de l’influence de la nouvelle donne télévisuelle dans la représentation des crises, du jeu des acteurs de la crise face aux contingences télévisuelles ainsi que de la crise de la télévision et de son influence sur les crises politiques, sociales, économiques, etc.

Articles :
Tout le monde peut envoyer un article, le comité de lecture ne s’intéresse qu’à la qualité des textes, ainsi vous pouvez être chercheur, consultant, communicant, étudiant, journaliste 8000 à 25000 signes maximum espaces compris.

Mise en forme : pas de souligné, gras et italique autorisés, interligne normal, marges normales, police de caractère : Times News Roman 12. Images au format JPG. PAS DE TEXTE EN MAJUSCULE.

Le Magazine de la communication de crise et sensible en quelques chiffres:
Diffusion gratuite exclusivement sur internet.
Une référence mondiale avec des citations dans plus de 20 langues sur tous les continents.
Les numéros les plus lus ont en moyenne 25000 lecteurs (nombre de téléchargement des fichiers pdf sans compter la lecture des articles à l’écran).
Le Magazine de la communication de crise et sensible est édité par l’Observatoire International des Crises, association loi 1901 sans but lucratif.

Rappels importants :
Vous devez posséder tous les droits de diffusion des articles que vous concédez à l’Observatoire International des Crises. - Les articles à contenu publicitaire sont refusés (cependant votre nom et celui de votre cabinet / organisation seront cités).
Les études de cas sont autorisée (voir conseillées) mais ne doivent pas avoir pour vocation de réaliser du lobbying en faveur d’une entreprise ou d’une organisation.
Les articles déjà parus sur des blogs ou dans la presse sont refusés.
Le comité de lecture est très sensible à la citation des sources.
Nous nous réservons le droit de traduire vos articles.
Envoi des propositions et des articles :
Remise des articles : 10 décembre 2012
Parution : fin 2012
Les propositions d’articles sont à envoyer à ces 3 adresses :
Didier Heiderich – dh@communication-sensible.com
Thierry Libaert - thierry.libaert@sciences.po.org  et
Natalie Maroun nm@communication-sensible.com

Comité de rédaction de la revue : http://www.communication-sensible.com/apropos/

Source : Calenda 

AAA revue Missile, le journal des Têtes chercheuses


Premier numéro du Missile, le journal des Têtes chercheuses
« Célébrité »

La revue bisannuelle MISSILE, le Journal des Têtes Chercheuses (JTC), publie des articles en langue française répondant à une thématique renouvelée à chaque numéro. La revue entend faire dialoguer différentes lectures que peut proposer la recherche doctorale face à des sujets d’actualités qui, souvent, sont ancrés dans notre quotidien. Les thèmes qu’il propose à chaque numéro invitent à la pluridisciplinarité.

Elle développe son premier numéro sur le thème « célébrité ». Il concrétise l’un des nombreux projets de l’association lyonnaise les Têtes Chercheuses et vise à fédérer les doctorants et leurs disciplines respectives autour d’une thématique générale concernée par l’actualité. Le journal est composé d’une partie papier distribuée dans les établissements du PRES de Lyon et d’une partie numérique accessible à l’adresse suivante : http://teteschercheuses.hypotheses.org (onglet « JTC »)


La célébrité touche les individus comme les objets et les évènements. Ce qui est célèbre est ce qui reste dans les mémoires du plus grand nombre car, selon l’étymologie latine, celeber renvoie à un nombre élevé de personnes. La célébrité est à la fois représentation et pratique sociales (au sens où elle fait appel au collectif, aux médias, aux acteurs, aux amateurs). Chaque domaine désigne ses célébrités sur des critères qui lui sont propres et qui varient en fonction de l'époque, du contexte social, culturel, politique et économique. Tout ce qui est célèbre n’est pas forcément « célébré » au sens de « glorifié » : il existe des hommes, des objets ou des événements « tristement célèbres », c’est-à-dire connus pour des choses négatives ou du moins perçues comme négatives à une certaine époque.
La célébrité est protéiforme et se décline en différents termes qui renvoient tous à cette même notion : la réputation, la gloire, l’héroïsme, le vedettariat, la starification, la notoriété, la peopolisation, etc. Tous ces états reflètent la valeur d’un homme au sein d’un groupe social. Dans son dernier ouvrage, la sociologue Nathalie Heinich (2012) propose un changement de paradigme pour désigner la célébrité et la visibilité, interrogeant ainsi les modalités techniques de construction et de diffusion du phénomène.
La gloire est une forme extrême de la célébrité et conduit souvent à une héroïsation. Le héros (du héros homérique, en passant par Roland à Roncevaux, jusqu'au Gaulois ou au soldat inconnu) devient alors porteur d’une mémoire collective, comme dans le cas du « héros national ». La gloire donne souvent lieu à des célébrations collectives ou privées ; il est donc intéressant d’interroger la vectorisation de l'objet célébré. Pourquoi utiliser l'image d'un héros? Dans quel but? Par quels processus? Quelles sont les cérémonies autour de ce personnage? Les rituels de la célébrité sont à mettre en question : à l’instar de Chris Rojek (2001), que dire du culte de la célébrité ? Quelle est sa place dans la société de consommation ? Peut-on la considérer comme un système de valeurs ?
Quand un individu, un objet ou un événement devient célèbre, il ne s’appartient plus, il (ou du moins son image) appartient au public, à une société ou une nation toute entière. Comment le public s’empare-t-il de cette image, comment la déforme-t-il ? Que dire de la mythification ? Comment les personnes qui connaissent la célébrité de leur vivant peuvent réagir face à cela ? La célébrité est le fruit de deux dynamiques, mais est-ce le public ou l’individu qui la construit ? Qu'en est-il des amateurs et des fans qui participent et sont acteurs de la célébration ? Quelles actions mettent-ils en œuvre pour exprimer et célébrer leurs goûts ? Que dire de l'utilisation des réseaux sociaux comme les forums et sites internet ? Que dire du travail de la star ?
Alors que la célébrité est constamment envisagée comme un phénomène changeant, Su Holmes (2006) revient sur la pensée fondamentale de Richard Dyer (1979) afin d’interroger les discours contemporains sur la célébrité. En creux de ces discours se trouvent les enjeux relatifs à l’authenticité, l’individualité, l’identité. Ces deux dernières notions sont essentielles : de la pin up au visage sans identité à la star adulée au nom de sa sur-personnalité comme James Dean, quelle place est faite à l’individu ? Dans quelle mesure la célébrité interroge-t-elle les rapports de sexe? Questionner les rapports de la célébrité à l’art sera également essentiel : que dit-elle de la place du « beau » dans nos sociétés ? Comment dialoguent les dénominations de « classique », de « chef d’œuvre » avec la célébrité ?
Cette notion de célébrité recouvre des domaines très variés : cinéma, musique, littérature, histoire, peinture, sciences humaines, sociales, etc. Les réflexions théoriques comme les études de cas seront les bienvenues dans ce premier numéro.

Modalités de soumission
Voici les conditions de publication qui rendent éligible l’auteur :
Être inscrit en Doctorat ou être jeune docteur
Ne pas dépasser 14000 signes, espaces compris pour publication dans la version papier

Les auteurs retenus pour ce numéro devront adhérer à l’association les Têtes Chercheuses.
Frais de cotisation annuelle : 10 euros
Pour plus de détails concernant l’adhésion et l’association : http://tetes-chercheuses.com/association.ph

Pour un détail exhaustif des modalités de soumission, consulter la charte du journal à l’adresse suivante : http://teteschercheuses.hypotheses.org/missile-le-journal-des-tetes-chercheuses/charte-du-journal

Les normes éditoriales sont détaillées sur http://teteschercheuses.hypotheses.org/missile-le-journal-des-tetes-chercheuses/notice-de-mise-en-forme-des-articles-2

Les auteurs enverront leurs articles finalisés au format PDF à l’adresse électronique suivante : teteschercheuses.journal@gmail.com avant le 30 novembre 2012.

Les auteurs recevront un courrier électronique de la part du comité éditorial pour les informer des choix du comité scientifique avant le 30 décembre 2012.

Responsables du numéro
Comité éditorial du journal
Benoît Kastler, Carole Mabboux-Sutton, Romain Perrin

Comité scientifique du numéro
Aurore Fossard, Florent Bréchet,Germain Collombet, Laure Ferrand

Source : Calenda 

AAC « Culture de l'information et pratiques informationnelles durables »


Ve Colloque spécialisé en sciences de l'information (COSSI 2013)

Les membres des comités organisateur et scientifique de la 5e édition du Colloque Spécialisé en Sciences de l’Information (COSSI) ont le plaisir de lancer l’invitation à la communauté de recherche et de pratique en sciences de l’information et de la communication (SIC) à participer à cette édition spéciale s’inscrivant dans le cadre des activités du 50e anniversaire de fondation de l’Université de Moncton.

L’accélération des évolutions socio-économiques et technologiques des sociétés post-modernes a des conséquences sociétales dont les impacts multiples sont loin d’être compris dans toute leur ampleur (Turner et  al., 2009; Martel, 2011). De nombreux travaux de recherche se penchent sur la contribution des technologies de l’information au développement de l’économie du savoir dans le cadre de la société de l’information (Prensky, 2001; Tapscott, 2010).
D’autre part, un angle de grande actualité pour les recherches en sciences de l’information et de la communication est constitué  par la problématique de la culture de l’information devenue une compétence organisationnelle stratégique, en tant que concept et vision globale et systémique des attitudes et des pratiques informationnelles dépassant la portée de ce qu’est la notion courante de littératie et de ses déclinaisons (littératie de contenu et de contenant) (Savolainen, 2009; Gardies, Fabre, Couzinet, 2010).
Les chercheurs commencent ainsi à orienter davantage leur attention vers l’investigation de cette thématique, en raison de la compréhension de plus en plus aigüe des perspectives limitées que l’attention accordée aux objets techniques numériques a engendrées en égale mesure chez les preneurs de décision et chez les utilisateurs sur le plan de l’information comme contenu à gérer et sur le plan des objets techniques numériques comme outils à manipuler, et ceci dans une perspective de processus à implications stratégiques inscrites dans la durée (Carr, 2010; Lanier, 2011).
Le champ émergent de la recherche en matière de culture de l’information se caractérise actuellement par des explorations sur les contours et les significations du concept, pouvant se décliner comme littératie informationnelle, culture informationnelle, intelligence informationnelle ou translittératie, entre autres, avec des angles de vision qui peuvent différer selon les postures épistémologiques adoptées et qui positionnent l’humain par rapport à la réalité (Liu, 2005; Liquète, 2010; Thomas, 2011).
D’autre part, la question de la culture de l’information est considérée comme une compétence personnelle et professionnelle à caractère stratégique en raison des nouveaux rôles informationnels que l’individu adopte à l’ère de la société de l’information et de l’économie de la connaissance. Si de nombreuses études ont examiné la culture de l’information et son importance pour la performance de l’entreprise (Choo, 2008; Curry, 2011), l’on a étudié moins le statut stratégique de webacteur de l’individu, qui manie allègrement des objets numériques lui permettant de construire sa réalité, sans qu’il réalise toutefois la complexité et la multitude des  conséquences des actes informationnels qu’il pose, en égale mesure, dans son parcours personnel et organisationnel. La compréhension limitée de ces multiples implications constitue un enjeu dont les dimensions se révèlent considérablement préoccupantes pour les organisations (Deschamps, 2010; Wellman, 2011) – et en même temps stimulantes, si l’on réalise que l’information constitue, de toutes les ressources à la disposition de la société et de l’économie, la seule à être inépuisable et, devenant par cet attribut même, source de développement, à part ses fonctions classiques de transmission de savoir, mémorielles ou expérientielles (Ettighoffer, 2008; Szalay, 2010).
La méconnaissance des enjeux et des problématiques évoqués exerce un impact direct sur la culture organisationnelle en matière de stratégies d’information adoptées par les organisations et les institutions et conséquemment sur la gestion informationnelle, documentaire et communicationnelle en place. L’attention accordée aux investissements dédiés aux objets techniques numériques  informationnelle opère un déséquilibre quant à la vision globale de la relation entre l’information – la documentation – le savoir – la communication en tant qu’actifs immatériels de valeur, d’une part, et les procédures et les outils permettant de les appréhender, de les valoriser et surtout de les pérenniser (Wolton, 2000; 2009; Marcon, 2009), dans une perspective de durabilité.
Réorienter le regard vers ces actifs et leur poids conséquent pour l’avenir organisationnel et sociétal permettrait de contribuer à rééquilibrer la vision de ce que constitue réellement un développement socio-économique durable, basé sur l’accès à  l’information et le maniement des technologies subséquentes. Cette transformation correspondrait à un passage du paradigme instrumental – procédural - prescriptif courant dont les limites sont manifestes,  entre autres, sur le plan de la production informationnelle, de la masse documentaire ou du foisonnement normatif, à un nouveau paradigme, qui est celui de la vision écologique, systémique et durable, du processus informationnel dans son ensemble et sous toutes ses formes – documentaire, informationnelle, expérientielle, communicationnelle (Bell, 2011; Maurel, 2012).
Sur un plan organisationnel et personnel, ceci permettrait de faire émerger une nouvelle compétence - à caractère stratégique, caractérisée par un savoir-faire informationnel, documentaire et communicationnel apte à opérer une évolution de la compréhension et des pratiques informationnelles utilitaristes et mimétiques en cours, et qui serait plus appropriée par son caractère réfléchi et poïétique (Doucette, 2011; Floridi, 2011), au bon déroulement du processus informationnel et à l’atteinte des objectifs des stratégies informationnelles orientées vers le long terme, vers la création et l’innovation.
Ainsi, la compétence informationnelle durable pourrait-elle se retrouver à la confluence de la littératie informationnelle et de l’attitude d’éveil à l’environnement complexe par l’information et la connaissance, la vigilance et la collaboration en vue de l’action, confluence dépassant la translittératie et ouvrant la voie à la transculture de l’information (Nolin, 2010; Mallowan, 2012).
Créer le terrain propice pour l’émergence du processus informationnel, documentaire et communicationnel selon une approche durable, appelle une démarche de recherche structurée en plusieurs phases et conjuguant les efforts des communautés d’intérêt et de pratique (théoriciens et praticiens) œuvrant dans le domaine des processus informationnels, documentaires et communicationnels, dans tout type d’organisation (milieu institutionnel, corporatif, associatif). Dans ce contexte, les contributions attendues porteront sur le concept de culture de l’information et des pratiques informationnelles, documentaires et communicationnelles reliées, dans une perspective de durabilité.

Les propositions – réflexions épistémologiques, conceptuelles, théoriques ou pratiques, peuvent s’inscrire dans les axes suivants :
-          Culture de l’information et pratiques documentaires durables
-          Culture de l’information et pratiques informationnelles durables
-          Culture de l’information et pratiques communicationnelles durables
Les communications du Ve COSSI seront publiées dans un numéro spécial de la Revue de l’Université de Moncton, indexée dans Érudit, le Portail canadien de revues, de dépôt d'articles et d'ouvrages électroniques.

Modalités de soumission
Les propositions doivent être rédigées sous forme de résumés en français d’une longueur d’environ 7000 signes (espaces compris), police Times New Roman, taille 12 points, sous format Word.
Afin de préserver l’anonymat des propositions, la première page doit contenir : le titre de la proposition, les noms, les coordonnées de l’auteur ou des auteurs et leur affiliation institutionnelle, ainsi que l’axe dans lequel la proposition s’inscrit et cinq à sept mots-clés.
La deuxième page et les suivantes contiendront le titre, suivi du texte de la proposition et d’une courte bibliographie.
Le respect de ces consignes permettra au comité scientifique de procéder en toute impartialité à l’évaluation de la pertinence des propositions soumises.

Merci d’envoyer votre proposition à : observatoirePROVIS@umoncton.ca au plus tard le 21 janvier 2013.

Le colloque aura lieu les 19-20-21 juin 2013.

Comité scientifique
Lucie Bégin, École de Management de Normandie, France
Lynne Bowker, École des sciences de l’information, Université d’Ottawa
François Brouard, Université Carleton, Ottawa, Canada
Anne Cordier, Université de Rouen, France
Viviane Couzinet, Institut Universitaire de Technologie, Université Toulouse-III, France
Jacqueline Deschamps, Haute École de Gestion de Genève, Suisse
Viviane du Castel, Institut Supérieur Européen de Gestion, Paris, France
Raja Fenniche, Institut Supérieur de Documentation, Université de la Manouba, Tunisie
Marcel Lajeunesse, École de Bibliothéconomie et des Sciences de l’Information, Université de Montréal, Québec, Canada- Olivier Le Deuff, Université de Bordeaux III, France
Vincent Liquète, IUFM Aquitaine, Université de Bordeaux IV, France
Monica Mallowan, Université de Moncton, Campus de Shippagan, NouveauBrunswick, Canada
Christian Marcon, Institut de la Communication et des Technologies Numériques, IAE - Université de Poitiers, France
Sabine Mas, École de Bibliothéconomie et des Sciences de l’Information, Université de Montréal, Québec, Canada
Dominique Maurel, École de Bibliothéconomie et des Sciences de l’Information, Université de Montréal, Québec, Canada
Florence Ott, Université de Moncton, Campus de Shippagan, Nouveau-Brunswick, Canada
Fabrice Papy, Université Nancy 2, France
Shabnam Vaezi, Institut Universitaire de Technologie, Université de Tours, France

Source: Calenda

Séminaire "APPROCHES GENRE DU CINÉMA ET DE LA TÉLÉVISION"


SÉMINAIRES MÉTHODOLOGIQUE MICA

Responsables : Gwénaëlle Le Gras (Mica), Laurence Mullaly (Mica, Ameriber), Geneviève Sellier (Mica)

Vendredi 7 décembre 9h-12h
- Monique Carcaud-Macaire (Montpellier 3) : « Écriture genrée et approche sociocritique »
- Laurence Mullaly (Bordeaux 3) : « Le cinéma espagnol au prisme du genre »

Mercredi 6 mars 14h-17h
- Raphaëlle Moine (Paris 3) « la série courte Scènes de ménage »
- Nelly Quemener (Paris 3) « Masculinités et féminités dans les émissions de divertissement à la télévision française »

Vendredi 5 avril 10h-13h
- Clémence Stredel (Toulouse - Le Mirail) : « Des productions pour bonnes femmes: lire les telenovelas avec les lunettes du genre »
- Michèle Soriano (Toulouse Le Mirail) : « L'obscène et la pornographie »

JE "Ecrans et Médias", 16 novembre 2012, Pessac


A l'occasion de la sortie du numéro 34 de la revue MEI, une journée d'études intitulée "Ecrans et Médias" se tiendra à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine le 16 novembre 2012. 
Vous y êtes cordialement invité.e.s



mercredi 24 octobre 2012

Rappel: Assemblée Générale du REPLIC


Le REPLIC a le plaisir de vous convier à son Assemblée Générale extraordinaire qui se tiendra le jeudi 25 octobre 2012 à 9h30 à la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, salle 3.

 L’ordre du jour sera le suivant :
 - Bilan des activités de l’année 2011/2012
  - Approbation des comptes de l’exercice précédent
  - Projets du REPLIC
 - Remplacement des postes vacants au Bureau
 -  Questions diverses

Les réussites professionnelles de Marielle Toulze et Nayra Vacaflor les éloignent de leurs responsabilités au sein du REPLIC. Aussi, deux postes sont à pourvoir.

Laura Jankeviciute, doctorante au MICA, Marie-Julie Catoir, docteure qualifiée en SIC et membre associée du MICA ainsi que Clément Dussarps, doctorant au MICA et ingénieur d’études RAUDIN, ont fait acte de candidature.

A demain!
L’équipe REPLIC

PS : Le renouvellement du Bureau nécessite un quorum afin que le vote soit valide. Aussi les membres actifs de l’association, c’est-à-dire ceux qui sont à jour de leur cotisation mais aussi les membres d’honneur sont invités à nous envoyer par mail une procuration en cas d’absence.

PhD Opportunities at the University of Sunderland


The Centre for Research in Media and Cultural Studies, University of Sunderland, UK, has funding to offer two full-time scholarships with a start date of 1st February 2013. 65% of the Centre’s research was classed as ‘world leading’ or ‘internationally excellent’ in the RAE2008.  Together with full payment of fees, each scholarship will include a bursary of £13,590 per year. In return successful candidates will be expected to do six hours teaching per week.

We will consider applicants proposing research in any area of media, film, and cultural studies.

If you would like to apply for one of the scholarships, please email Lianne Hopper (lianne.hopper@sunderland.ac.uk) and include the following information:

1.     Curriculum Vitae.
2.     An outline of your proposed research topic (about 500 words).
3.     A brief explanation of why you would like to study at the Centre for Research in Media and Cultural Studies.

If you have any questions about the scholarships, please email Professor John Storey (john.storey@sunderland.ac.uk). Further details about the Centre’s activities can be found at www.crmcs.sunderland.ac.uk

The closing date is 23rd November. Interviews will be on 10th December.

University of Sunderland - Shortlisted for the Times Higher University of the Year 2012

mardi 16 octobre 2012

SID - Création, créolisation, créativité


Autour de ces trois thèmes de « création, créolisation et créativité », nous proposons aux doctorants, aux étudiants en Master et enseignants chercheurs de toutes les disciplines de se joindre à notre projet afin de nourrir des échanges stimulants.

Rythmés par des réunions mensuelles, ces échanges donneront ensuite lieu à un séminaire organisé le 11 avril 2013 à l’Université de Bordeaux 3, puis à une publication dans la revue Essais, dont un numéro spécial sera intégralement consacré à ces travaux.

Calendrier
Date limite de soumission des résumés : 4 janvier 2013 (Nom, Titre, résumé de l’intervention : une page maximum).  A envoyer par mail : creolisation@gmail.com
Notification d’acceptation des propositions : 15 janvier 2013
Date de rendue des textes définitifs : 15 mars 2013.
Journée des doctorants : 11 avril 2013 9h-17h (Salle 3, Aquarium, MSHA)
Envoi des articles à la rédaction : 30 avril 2013. Les textes paraîtront dans la revue Essais, dont un numéro sera intégralement consacré au thème que nous nous sommes proposé de développer.

Les réunions auront lieu dans la salle 3 de la MSHA (Aquarium) aux heures et dates suivantes :
Jeudi 29 novembre, 10H30-12H30
Jeudi 13 décembre, 10H30 – 12H30
Lundi 14 janvier, 15H30 – 17H30
Lundi 18 février, 9h30 – 11h30
Jeudi 28 mars, 10H30 – 12H30

Contacts : Hélène Crombet & Marianne Cornet

mercredi 10 octobre 2012

Appel à projets ANR - Edition 2013


Lancement de l'édition 2013 du Programme Blanc et de son volet international, et "Jeunes Chercheuses et Jeunes Chercheurs"


Ces deux programmes couvrent une très large part du budget de l'ANR et sont ouverts à tous les champs de la recherche. Le programme Blanc vise à donner une impulsion significative à des projets scientifiques ambitieux qui se positionnent favorablement dans la compétition internationale et qui présentent des objectifs originaux, en rupture avec les itinéraires de recherche traditionnels. Il est ouvert à des collaborations internationales avec des agences de financement étrangères ayant signé un accord avec l'ANR.
Le programme "Jeunes Chercheuses et Jeunes Chercheurs" vise à favoriser la prise de responsabilité et permettre de développer de façon autonome un sujet propre.

Source : ANR 

lundi 8 octobre 2012

Nouvelles acquisitions à l'Infothèque ISIC

De nouveaux ouvrages viennent d'être réceptionnés à l'Infothèque de l'ISIC, Université de Bordeaux 3.

Liste: Liste ouvrages


Source: Infothèque ISIC

AAC - VII International Conference on Communication and Reality



Breaking the Media Value Chain
Barcelona, 13 June – 14 June, 2013
Blanquerna School of Communication Studies, Ramon Llull University

Deadline for abstracts: 23 November, 2012.

The complete Call for Papers is posted in English, Spanish, and Catalan on our conference web site, http://cicr.blanquerna.url.edu/.
The conference, in accordance with the characteristics of our institution, strives for rigorous scholarship, interdisciplinary methodology, with participation from the business sector, and with a structure particularly designed to stimulate, above all, scholarly debate centered on our central topic Breaking the Media Value Chain. The title refers to the need to explore new directions to better understand and identify the new interdependencies, dynamics, and radical changes taking place in the public sphere, a sphere which after all is tantamount to the media, the cinema, broadcasting, television, public relations and advertising, and which have an immediate bearing on its lifeline, namely the value chain. This paradigm is based on the numbers of readers, viewers, and users which the mass media can "sell" in exchange for advertising revenue. This value chain has now entered a critical phase owing to the advent of the social media and horizontal mass communication.


Séminaire "Sociologie et bande-dessinée"


La première séance du séminaire « Sociologie et bande dessinée » aura lieu
Le jeudi 25 octobre de 16h à 18h.
A l’École Normale Supérieure, 48 Bd Jourdan, 75014 Paris, Salle 10.

La séance est intitulée : Champ de la bande-dessinée et division du travail créatif.
Avec Pierre Christin, écrivain, scénariste.

La bande-dessinée intéresse les sociologues à plus d’un titre : comme phénomène social tout d’abord, parce qu’elle est une forme de culture populaire de plus en plus reconnue dans les milieux de l'élite culturelle (festivals, musées, séminaire à l’ENS) ; et parce que la bande-dessinée elle-même s’intéresse à la société, d’une manière différente des sociologues ou parfois en leur empruntant des outils. Né du désir de sociologues amateurs de bandes-dessinées, ce séminaire a pour ambition d’être un lieu d’échanges et de réflexions entre les sciences sociales et la BD, à travers deux axes :
- la sociologie du champ de la bande-dessinée (organisation et division du travail ; édition et lectorat ; trajectoires d’auteurs ; formes de légitimation; questions de genre)
- regards croisés entre des auteurs et des sociologues sur des « terrains » communs.
A chaque séance nous recevrons des invités des deux champs, sociologues et auteurs de bande-dessinée, à la fois pour traiter des manières de représenter la société, et s'initier à travers un cas spécifique, à la sociologie de la culture.

Séminaire ouvert à tous, sur inscription auprès des organisateurs, à l’adresse suivante : bd.socio@gmail.com

Propero en freeware par l'association DOXA


L'association Doxa a mis en téléchargement gratuit, depuis plusieurs mois, le logiciel Prospéro.
Prospéro est un instrument scientifique qui permet la description et l'analyse de gros corpus formés de séries de textes et de discours, homogènes ou hétérogènes. Autrement dit, c'est un outil de description et d’analyse des dossiers complexes.

Vous trouverez une description du logiciel sur le site Prosperologie de l'association Doxa :
http://prosperologie.org/
Vous pourrez aussi le télécharger s'il vous intéresse, en vous inscrivant sur notre site.

Sur le blog de carnet de recherches Socio-informatique et Argumentation, animé par le GSPR, vous trouverez des billets concernant des travaux réalisés avec l'appui du logiciel Prospéro :
http://socioargu.hypotheses.org/
Ce blog vous permettra de vous faire une idée plus complète de l'intérêt que pourrait avoir le logiciel pour vous travaux.

Pour ceux qui auraient la bonne idée de télécharger Prospéro et seraient quelque peu désorientés pour le faire fonctionner, ne désespérez pas. Il existe un forum des utilisateurs où vous pourrez trouver des réponses à vos questions, ou même faire des suggestions quant au développement de nouvelles fonctionnalités :
http://prosperologie.org/forum/

Il existe des formations au logiciel Prospéro :
http://prosperologie.org/?sit=24
La prochaine session de formation aura lieu dans les locaux du GSPR à Paris (131 boulevard Saint-Michel, 75005), les 18 et 19 octobre prochains.
Des formations individuelles ou sur un dossier que vous travaillez sont aussi envisageables à la carte.

Enfin, l'association Doxa propose des prestations d'accompagnement ou de sous-traitance (accompagnement sur un projet d'enquête ou de recherche, analyse d'un dossier sous Prospéro, création de corpus, etc.)

Source: DOXA Prospero

Séminaire : Méthodes de recherche sur l’information et la communication


Programme 2012-2013

1/ Mardi 13 novembre 2012 : « Travailler sur des sujets sensibles : la question du racisme, du sexisme et des minorités »
o    Maxime Cervulle (acte, Université Paris 1), « Racisme et communication : questions de méthode » ;
o    Nelly Quemener (Cim, Université Sorbonne Nouvelle), « Au-delà des catégories binaires : l’analyse du genre dans les médias ».

2/ Mardi 27 novembre 2012 : « Étudier les usages du web social »
o    Alexandre Coutant (elliadd/Oun, Université de Franche-Comté ; iscc), « Analyser la gestion par l’usager de ses identités numériques » ;
o    Jean-Claude Domenget (elliadd/Oun, Université de Franche-Comté), « Questions de méthodes soulevées par l’analyse du micro-blogging ».

3/ Mardi 29 janvier 2013 : « Étudier les écritures au travail »
o    Pierre Delcambre (Geriico, Université Charles de Gaulle Lille 3), « Observer l’écriture au travail, est-ce regarder les gens écrire ? Analyser l’écriture comme travail inscrit dans un travail d’organisation » ;
o    Jean-François Laé et Fabien Deshayes (Cresspa-cnrs, Université Paris 8), « Ecrire les gestes au travail : entre consignes et postures morales ».

4/ Mardi 26 mars 2013 : « Interroger les usages des médiations muséales numériques »
o    Geneviève Vidal (Labsic, Université Paris 13), « Méthodologie d’étude qualitative des usages des médiations interactives muséales, dans les musées et en ligne » ;
o    Cécile Payeur (Tactic, Université Paris Ouest Nanterre La Défense), « Du physique au virtuel dans l’espace du musée : approche par les scenarii de simulation d’usage ».

5/ Mardi 21 mai 2013 : « Etudier la littérature numérique »
o    Serge Bouchardon (CosTech, utc), « La démarche ‘‘recherche et création’’ » ;
o    Alexandra Saemmer (Paragraphe, Paris 8), « Rhétorique et Sic ».

6/ Vendredi 21 juin 2013 : Journée d’études (programme à venir)

La participation est ouverte aux chercheurs qui travaillent sur des phénomènes informationnels et communicationnels, quels qu’en soient le domaine et la discipline. La participation, gratuite, se fait sur inscription auprès d’Hélène Bourdeloie (helene.bourdeloie@gmail.com) et de David Douyère (david.douyere@gmail.com). Si vous souhaitez intervenir ultérieurement, merci de nous contacter.
Les séances auront lieu en principe tous les deux mois (sauf les deux premières, en novembre), un mardi, de 14h00 à 17h00. Chaque séance, d’une durée de 3h, permettra la présentation de deux approches.
Les séances auront lieu dans les locaux de l’Institut du Management de l'Information (imi) de l'Université de technologie de Compiègne au 62 boulevard de Sébastopol, Paris 3e (métro Etienne Marcel ou Réaumur, ligne 4 ; rer Châtelet-les-Halles, sortie Lescot).
La journée d’étude qui clôturera l’année aura lieu à l’Université Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément, à Villetaneuse (93).
Ces séances sont organisées avec le soutien du Labsic, Université Paris 13, et avec l’aimable concours du laboratoire Costech (UTC).

Source: SFSIC

Séminaire Mica Axe 4: Art, design, scénographie, figures de l'urbanité


Mercredi 28 novembre 16h 30-19H 30 MSHA  Jean Bordes
Bernard Lafargue présente la conférence de Christine Buci-Glucksmann :
LES TRANSGRESSIONS DE L’ORNEMENT,  DU MODERNISME AU VIRTUEL.

       L’ornement est-il « un crime » comme le veut Adolf Loos, ou bien « un style» comme le défendent Klimt, l’Art Nouveau et Aloïs Riegl dans son livre Questions de style (1908) ? C’est en ces termes que s’ouvre à Vienne le procès de l’ornement qui traversera tout le siècle, jusqu’à son retour et sa réinvention contemporaine en art comme en architecture.
     Trop féminin, trop oriental et trop primitif, l’ornement sera longtemps exclu de l’art et de la modernité. A quelques exceptions près : Klee et Matisse en peinture, et les cultures orientales de l’Orient islamique au Japon, où le dualisme entre art et décoratif n’existe pas.
      On suivra cet itinéraire de l’exclusion ses effets et ses modalités dans le modernisme, jusqu’à sa réinvention dans une post-modernité issue de Warhol, qui cherchera une complexité visuelle nouvelle entre le pur abstrait et le pur figuratif. La production de ce que j’ai appelé « abstract » traversera alors toutes les pratiques.
     Aussi, est-ce avec les nouvelles technologies du virtuel qu’apparaît un nouveau régime de l’image - l’image-flux- qui explorera dans une mondialité transculturelle le métissage, les hybrides et tous les entre-deux de l’art donnant naissance aux transgressions de l’ornement d’Orient en Occident.

Christine Buci-Glucksmann.
 Professeur Émérite en Arts plastiques de l’Université de Paris 8, écrivaine, critique et curator

Dernières publications :
L’esthétique du temps au Japon. Du zen au virtuel, Galilée, 2001.
Esthétique de l’éphémère. Galilée. 2003.
Philosophie de l’ornement. D’Orient en Occident. Galilée, 2008.
Vers une esthétique de l’hybride, Art Absolument, numéro spécial «Traits d’Union».
 Les Vanités dans l’art contemporain, Flammarion, Réédition 2010(ouvrage collectif ).

vendredi 5 octobre 2012

AAA - revue Communication


Épistémologie du journalisme. Quels éléments pour une théorie de la pratique ?
Dossier thématique coordonné par Gloria AWAD

Ce numéro de la revue Communication se donne pour ambition de questionner la construction du journalisme en tant qu’objet scientifique de recherche et de savoir. Il s’appuie sur une conception wébérienne de la science qui considère que toute œuvre scientifique « accomplie » induit des questions nouvelles qui invitent à la dépasser et peut-être même à la rendre caduque. Il considère que la science, au-delà de répondre à des questions ancrées dans la pratique, correspond également au désir d’acquérir une compréhension et une connaissance plus approfondies des objets étudiés. Il ne s’agit pas là de deux démarches contradictoires, sauf si l’on trace une frontière tranchée entre pratique et théorie, entre le terrain où la pratique peut être observée et les hypothèses permettant d’en rendre compte par des théories explicatives, lesquelles ne sont pas simplement dérivées des données mais hasardées et inventées tant pour rassembler les données que pour rendre compte de la manière dont les faits observés sont liés. Une telle frontière est inenvisageable dans nos sociétés où les théories ont des utilités pratiques et où la pratique fournit la base de problématiques théoriques.

Aussi, ce projet d’explicitation des racines de la réflexion scientifique sur le journalisme s’appuie-t-il sur une double motivation, qui relève des modèles de connaissance, de leur légitimation et de leurs effets sur les multiples parties prenantes qui d’une façon ou d’une autre y participent.

Il s’agit en premier d’une interrogation qui s’impose dans le contexte présent de notre modernité tardive caractérisée tant par la déconstruction de concepts élaborés dans l’histoire, qu’il s’agisse de la rationalité, de l’identité ou de la connaissance de la réalité sociale du temps présent, que par leur dissémination auprès de nouveaux acteurs qui en font un usage délibéré et désenchanté. En tant que forme de connaissance du réel et du présent, le journalisme se doit dans cette perspective, comme d’autres formes de savoir, de régénérer sa propre source d’autorité. En somme, une refondation du journalisme dans une forme de transcendance qui ne pourrait faire l’économie ni d’un ancrage dans la déontologie au sens kantien, ni d’un enracinement dans l’ontologie au sens hégélien de la vie quotidienne présente des peuples caractérisée par le tassement de l’idée démocratique à la construction momentanée de majorités statistiques et à la rencontre des compromis divers et multiples des parties prenantes à la coalition de l’heure. Cela constitue déjà un programme de recherche.

Il s’agit aussi, pour le chercheur, d’un besoin qui, pour être corollaire et peut-être désintéressé, n’en reste pas moins profond et tenace, à savoir le désir d’approfondir la connaissance et le savoir tant en ce qui concerne les objets étudiés que le monde dans lequel il se trouve. D’où une approche synchronique et diachronique du journalisme, ancrée en sciences de l’information et de la communication, pour rendre compte de ce qui constitue la spécificité fondatrice du journalisme, dans une démarche de conceptualisation de ce qui fait sa logique anthropologique originelle. Dans les perspectives différentes des études sur le journalisme dont cette approche se veut complémentaire – qu’il s’agisse des travaux portant sur l’histoire du journalisme, sur sa constitution et son fonctionnement en tant que profession et pratique sociale, sur ses transformations dans le temps et dans l’espace, sur ses mécanismes producteurs d’événements, ses interrelations avec le marché ou avec le pouvoir politique – le journalisme est circonscrit à la pratique des journalistes qui produisent de l’information, laquelle s’oppose à la communication dont elle ne peut relever. Cette approche réduit l’épaisseur tant du journalisme que de la communication sans pour autant apporter ce qu’on pourrait appeler une théorie de la pratique journalistique. Même si elle situe le journalisme au centre des sociétés démocratiques, elle le place à l’écart du social. Alors que ce ne sont pas là deux choses contradictoires.

La construction du journalisme en tant qu’objet scientifique trouve sa genèse et sa justification avec l’émergence et le développement d’un questionnement sur le rôle de la presse et des médias et d’un enseignement portant sur la formation professionnelle de journaliste. Son principal apport consiste certainement dans l’établissement d’un lien fort entre liberté de la presse, journalisme et démocratie. Ses limites n’en restent pas moins la réduction de l’épaisseur du journalisme à la pratique journalistique sans pour autant parvenir à une théorie qui rende compte de l’économie générale de la pratique.

L’implicite lexical restreignant le journalisme au métier de journaliste a balisé l’émergence de ces travaux et demeure largement présent dans leurs développements actuels. L’intérêt de cette proximité lexicale se trouve dans la configuration d’un objet de recherche préformé par son évidence et son accessibilité empirique. Le professionnalisme a ainsi fourni le terrain à une identité professionnelle normative, l’information journalistique a constitué l’espace textuel où s’incarne le respect – ou non – de ces normes, et les salles de rédaction ont été les lieux d’exercice d’une recherche scientifique critique des mythes professionnels. Dans cette même perspective, l’impératif de penser les médiamorphoses des journaux s’est traduit plus par une sériation que par un éclatement de cet objet scientifique, sa déclinaison en des journalismes, déclinaison confortée par les récentes transplantations et appropriations modulaires du journalisme dans de nouvelles constellations sociales, politiques et idéologiques.

En complémentarité avec cette focalisation sur le variable, ce dossier invite à une exploration de l’invariant dans le journalisme en tant que médiation et « bien culturel ». Il ne s’agit pas de réduire le journalisme à une essence, mais bien d’apporter des éléments scientifiques de réponse à la question : qu’est-ce que le journalisme, au-delà et en plus de sa circonscription à la pratique professionnelle des journalistes ? Il s’agit donc bien de rendre compte de ce qui constitue la spécificité fondatrice du journalisme, dans une démarche de conceptualisation de ce qui fait sa logique anthropologique originelle, son substrat qui perdure dans ses médiamorphoses et ses discontinuités.

L’attention sera portée sur le journalisme en tant que phénomène originellement médiatique, enraciné dans la modernité, inhérent au social moderne et répondant à une volonté de savoir. Le journalisme en tant que médiation s’inscrit dans la dimension anthropologique de la communication. Il relève d’une nouvelle économie du rapport au réel et au présent, et permet une forme spécifique de connaissance du réel et du présent, par la coagulation, dans une matérialité visible avec le média journal, d’un présent et d’un réel commun, en configurant un croisement fécond entre interaction et diffusion, présence et absence, réel et imaginaire. Il opère une médiation, dans le sens anthropologique du terme, entre l’individuel et le collectif, le monde et le monde vécu. Il institue une métanarration selon une logique du « collage » entre des classes de texte et un type de lecture extensive, discontinue, mais circonscrite par la matérialité de l’objet. Le journalisme assume de la sorte un rôle de fondation, dans la mesure où il est à la fois un paradoxe et un système de jonction qui informe et relie en fondant en nature une réalité qu’il construit et un public qu’il configure.

Mais aussi sur la logique structurante du journalisme, sa spécificité fondatrice qui en fait un modèle moderne de connaissance du réel et du présent ancré dans la fidélité à ce réel présent qu’il a pour référent, et fondamentalement incompatible avec son instrumentation dans une communication stratégique. Les discontinuités du journalisme en tant que médiation et forme de connaissance du réel et du présent, s’avèrent ainsi en tension avec les médiamorphoses du journal et la scientisation de la médiation journalistique. Elles se traduisent par un déplacement des normes du journalisme qui régénère ainsi par lui-même ses propres sources d’autorité.

Les médiamorphoses du journal en tant que média affectent l’objet communicationnel à la fois en tant qu’objet technique et en tant qu’objet inséré dans un environnement qu’on peut appeler système ou configuration. Cette « part du média » dans le journalisme est ainsi loin de se réduire à sa dimension technique. Quant à la scientisation de la médiation journalistique, elle correspond à sa « rationalisation » en une communication stratégique orientée vers le succès. Elle s’inscrit dans le grand processus de réflexivité qui permet aux sociétés de transformer leurs pratiques par la connaissance qu’elles en acquièrent.

L’analyse portera également sur le journalisme en tant que lieu présent de la « pensée sociale » qui est essentiellement une mémoire. Ce que sont passé, présent et avenir dépend des générations vivantes du moment. Et comme celles-ci se relaient constamment d’âge en âge, le contenu de signification attaché au « passé », au « présent » et au « futur » est en transformation perpétuelle. Aussi, ce n’est pas le passé qui constitue l’enjeu des commémorations et de leur communication, mais bien le présent qui mobilise ces traces du passé pour les réinvestir dans l’actualité, c’est-à-dire dans la vie sociale actuelle. Il s’agit donc de rétroprojection plutôt que de prédestination. Dans cette perspective, le passé n’est pas une terre où on retourne par le biais d’une politique de la mémoire, mais bien un entrepôt synchronique de l’ordre social dans les limites duquel sont sélectionnés des éléments rappelables en fonction du présent. Ce qui explique que ces réécritures de la mémoire sont prises en charge par le journalisme, qui met en matérialité et en visibilité, à l’intention d’un public dispersé de personnes anonymes, un réel placé sous la catégorie du présent et un espace où se projette l’échelle mouvante des sociétés. Il revient au journalisme non seulement la construction de l’événement, mais aussi sa réécriture mémoriale.

Le journalisme est un lieu de mémoire, d’abord dans le sens de mémorial, espace d’inscription et de visibilité où l’événement absent est rendu visible et consacré, sacralisé, par sa représentation, c’est-à-dire son être là dans des signes, des textes et des discours. La re-présentation opère en rendant à nouveau et imaginairement présent l’événement absent dans l’objectif de fonder en légitimité le présent et de lui donner sa dimension symbolique. Elle s’inscrit dans une rationalité politique de la mémoire qui effectue une fétichisation du passé dans le présent.

Ensuite, dans le sens de lieu de passage, où les traces du passé que sont les dates, les noms et les formules, sont reconfigurées et réinvesties dans l’actualité. Le passé est transformé, recadré, et réengendré non pas par une simple politique de la mémoire qui le tire dans le présent, mais par une « mémoire en mouvement », sociale et ouverte, une arène où des choix, des justifications et des représentations remettent en question cette reconfiguration politique du passé, désormais dénaturalisée et perçue comme le produit d’une action instrumentale et d’un pouvoir d’agir. Mais aussi en tant que lieu de passage et de médiation entre la mémoire individuelle et la mémoire collective dans la mesure où le journalisme externalise celle-ci et la redistribue.

Autant de facteurs qui favorisent l’éclatement des cadres sociaux de la mémoire plutôt que leur unification dans une circulation où ce qui est transmis ne peut inévitablement que se transformer.

Modalités de participation
Les propositions d'articles de 3500 à 4000 signes environ, doivent être envoyées à gloria.awad@free.fr
Avant le 20 mars 2013

20 juin 2013 : notification aux auteurs de la décision du comité scientifique, après évaluation des propositions.
Septembre 2013 : date de réception des articles complets (40000 à 60000 signes espace non compris).
Décembre 2013 : date de retour aux auteurs des fiches d’évaluation du comité scientifique
Automne 2014 : date de publication du dossier.

Source: Calenda

Atelier "genre et médias" sur le thème féminin/ masculin




le 24 octobre à la MIE (maison des initiatives étudiantes) – 50, rue des tournelles – 75003 Paris
L'atelier est ouvert à toute personne intéressée.

Malgré des avancées significatives, au cours de la seconde moitié du XXème siècle, en matière d'égalité femmes/hommes, de nombreuses inégalités persistent. Inégalités qui puisent leurs sources dans l'idée d'une différence des sexes : le masculin l'emportant sur le féminin. Ces différences, construites tant historiquement, sociologiquement et politiquement, paraissent aujourd'hui encore banales et/ou normales. Cependant, cette idéologie est fortement remise en cause notamment grâce aux mouvements féministes des années 70. Il s'agit alors d'étudier, d'analyser le rôle des médias dans la construction, la naturalisation et/ou encore la remise en cause de cet ordre sexué.

A partir, de différentes perspectives, différentes thématiques, qui se trouvent tout de même complémentaires, on s'attachera à questionner le féminin et le masculin :
- A partir des travaux de Paul Wells dans le champ de l'animation (Melanie Lallet)
- En questionnant les violences sexuelles dans le champ télévisuel    (Sherley Valzema)
- A partir des travaux de Jean-Jacques Courtine et Thierry Hoquet sur la virilité (Nina Miletti)

Pour plus d'information, contacter Sherley Valzema au 06 62 76 36 79 et/ou Natacha Lapeyroux au 06 67 93 53 48 

Veille sur les médias numériques


La France des déconnectés (Source : Havas Média)

Observatoire des marchés des communications électroniques en France au 2ème trimestre 2012 (ARCEP)

Les Français et leur équipement mobile (Source : Deloitte)

Tablette tactile : la nouvelle nounou ? (Source : CSA)

Facebook, un colosse aux pieds d'argile ? (Source : BVA)

Cloud gaming : ce qui va changer pour l'industrie du jeu vidéo (Source : IDATE)

Baromètre de la télévision de rattrapage - juin 2012 (Source : CNC) http://www.cnc.fr/web/fr/statistiques/-/ressources/2301432

Baromètre trimestriel de l'audience du e-commerce en France au 2ème trimestre 2012 (Source : Médiamétrie)

9 spectateurs sur 10 satisfaits du cinéma numérique (Source : Médiamétrie) http://www.mediametrie.fr/cinema/communiques/9-spectateurs-sur-10-satisfaits-du-cinema-numerique.php?id=730

L'audience de l'Internet en France en juillet 2012 (Source : Médiamétrie) http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/l-audience-de-l-internet-en-france-en-juillet-2012.php?id=735

L'audience de l'Internet mobile en France en juillet 2012 (Source : Médiamétrie) http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/l-audience-de-l-internet-mobile-en-france-en-juillet-2012.php?id=720

La fréquentation des sites Internet en août 2012 (Source : Médiamétrie) http://www.mediametrie.fr/internet/communiques/la-frequentation-des-sites-internet-en-aout-2012.php?id=719

L'audience de la vidéo sur Internet en France en juin 2012 (Source : Médiamétrie)

mercredi 3 octobre 2012

AAA - CIRCAV Histoire(s) de l'internet



Revue CIRCAV
 Depuis les années 2000, le réseau internet se propage de manière exponentielle offrant à des publics divers d’usagers – entreprises, institutions, citoyens - une multitude de services sans cesse renouvelés. Jusqu’à quel point ces innovations techniques induisent-elles du changement social et sont-elles porteuses de nouvelles cultures ?
Cet appel à communication entend s’intéresser aux usages des « intern’acteurs » (Y. Lebtahi) en identifiant les codes, les règles et les langages (textuels, visuels, esthétiques) qui régissent leurs comportements, leurs manières de faire et leurs modes d ‘expression à l’aune des dispositifs et des processus de médiations (inter-)culturelles qui sont spécifiquement en œuvre sur la toile. Les auteurs pourront à ce titre s’interroger sur l’éventuelle existence d’une culture ou de plusieurs cultures du web tout en montrant en quoi ce média se distingue ou se rapproche des autres médias de masse.
Il s’agira en outre d’identifier les moments charnières qui ont marqué l’Histoire du réseau en envisageant la complexité cognitive, économique et législative qu’offre cette technologie à l’identité éclatée (L. Sfez) caractérisée par une architecture instable qui se reproduit en se transformant (Y. Jeanneret).
En sollicitant des auteurs positionnés au niveau national et/ou international, le numéro 24 de la revue CIRCAV se donne pour projet d’aborder (dans son acception la plus large) l’Histoire de l’Internet selon trois axes :

- Mémoires du web
Internet et le devenir juridique des auteurs ; confidentialités des internautes et droit à l’oubli ; archivage des données par les moteurs de recherche ; l’opendata du web…
- Les écritures du web

Internet et les spécificités socio-techniques de son interactivité multimodale ; l’hétéromorphie des signes textuels et visuels des médias traditionnels en ligne (presse, radio, tv…sur le net) ; l’évolution du genre fictionnel (webséries, webdocumentaire…)
- L’usager face à l’identité numérique et aux nouvelles configurations des pratiques journalistiques
Représentation et mises en scènes du soi, intersubjectivité numérique sur le web (blogs, réseaux sociaux, web journalisme…),

Modalités de soumission :
Les propositions doivent être rédigées sous forme de résumés en français d’une longueur d’environ 3000 signes (espaces compris), police Times New Roman, taille 12 points, sous format Word.
Afin de préserver l’anonymat des propositions, la première page doit contenir : le titre de la proposition, les noms, les coordonnées de l’auteur ou des auteurs et leur affiliation institutionnelle, ainsi que cinq mots-clés. Les pages suivantes présenteront le titre, le texte de la proposition et une courte bibliographie.

Calendrier des propositions :
- Date limite pour la soumission des propositions : 31 janvier 2013.
- Évaluation des propositions : février 2013.
- Avis aux auteurs : 15 mars 2013.
- Version finale des propositions : 15 juillet 2013.

Merci d’envoyer vos propositions à :
tiphainezetlaoui@gmail.com

Source: SFSIC

lundi 1 octobre 2012

Nouvelle élection du Président de Bordeaux 3


Le 24 mai 2012, suite à un recours, le tribunal administratif a prononcé l'annulation des opérations électorales du 23 mars dernier qui avaient conduit Jean-Paul Jourdan à la présidence de l'université. Dans les jours suivants, le Recteur de l’Académie, chancelier des universités avait nommé Patrice Brun administrateur provisoire afin que puisse être assurée la continuité du fonctionnement de l’institution.
Suite à cette annulation, Jean-Paul Jourdan avait fait appel de la décision du tribunal administratif, assorti d’une demande de sursis à exécution.
La cour, par son arrêt du 27 septembre 2012, a confirmé le jugement du tribunal administratif. Elle fonde sa décision sur le constat de l’utilisation de téléphones et ordinateurs portables pendant l’élection pour caractériser l’irrégularité du scrutin.

En conséquence,
•    le mandat de l’administrateur provisoire est prolongé,
•    l’université procédera à l’organisation d’une nouvelle élection de son président.

Cette élection aura lieu le vendredi 9 novembre 2012.

Source : u-bordeaux3.fr

Séminaire 2012/2013 EHESS "Etudier les cultures du numérique"


Étudier les cultures du numérique- Approches théoriques et empiriques

Édition 2012/13 du séminaire EHESS coordonné par Antonio Casilli : cultures numériques, sociabilités en ligne, digital humanities et approches innovantes de la recherche en sciences sociales sur les usages des TIC.

Les usages actuels des TIC influencent non seulement les transformations des pratiques communicationnelles et productives, mais également l’émergence de nouvelles définitions de soi, de sociabilité, de phénomènes politiques inédits. Comment les méthodes et les sujets de recherche traditionnels des sciences humaines et sociales se reconfigurent-ils pour prendre en compte les formes du vivre ensemble à l'heure du Web et de ses technologies sœurs ?
Ce séminaire propose un panorama des études contemporaines portant sur les expériences ayant mis les technologies de l'information et de la communication au centre du changement culturel et social. Afin d’aller à la rencontre d’une demande de formation de plus en plus sensible à ces problématiques, chaque séance du séminaire vise à donner un aperçu des processus de formation des objets de recherche et des méthodologies mobilisées pour les appréhender.

Programme des séances
Les 3e mardi du mois de 17 h à 19h.
20 novembre 2012 : Antonio A. Casilli, Lien social et vie privée à l'heure des médias sociaux
18 décembre 2012 : Bruno Vétel (Lab. Orange SENSE), Jeux vidéo en ligne et cybercriminalisation
15 janvier 2013 : Éric Dagiral (Univ. Paris Descartes) et Sylvain Parasie (Univ. Paris Est), Journalisme de données et démocratie
19 février 2013 : Dana Diminescu (Télécom Paristech/FMSH) et Sabrina Marchandise (Univ. Paul-Valéry Montpellier III), TIC et migrations
19 mars 2013 : André Gunthert (EHESS), Le goût des praticiens des images numériques
16 avril 2013 : Fred Pailler (EHESS/Univ. Nantes), Intimité sur le Web
21 mai 2013 : Paola Tubaro (Univ. Greenwich/CNRS), Les réseaux sociaux pro-ana
18 juin 2013 : Kévin Bartoli (RYBN), Regards d'artiste sur le trading en ligne

Autres renseignements
Antonio Casilli, Centre Edgar Morin 22 rue d'Athènes 75009 Paris, par courriel ou tél : 01 40 82 75 25
Niveau requis : niveau M1. Connaissance de la langue anglaise souhaitée. Connaissances informatiques non requises.

Source: Calenda

AAA - Médias et cultures en dialogue


Médias et cultures en dialogue : espaces culturels, espaces médiatiques et sensoriels

Coordination :
Jérôme Roudier et Zineb Serghini (Université catholique de Lille, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Centre de recherche Médias Culture et communication internationale).

Dans le prolongement des réflexions engagées lors de la journée d’étude « Médias et cultures en dialogue », l’ouvrage à venir entend poursuivre cette mise en dialogue des perspectives, objets et conceptualisations dont la diversité apparente ne doit pas faire oublier l’existence de points, domaines et problématiques convergents. C’est le principal constat que nous avons pu établir à l’issue de cette journée d’étude. Il est également apparu que malgré la diversité des objets, approches et parti-pris disciplinaires, nombre d’interventions ont mobilisé le concept d’espace ; qu’il soit culturel, politique, sensoriel ou médiatique.
Dans le cadre d’une approche interdisciplinaire de la communication, l’ouvrage à venir tendra à discuter des problématiques et des rapports entre la communication et la culture selon trois axes principaux :

Un axe concernant les images médiatiques : ces dernières renferment et véhiculent d’innombrables éléments intéressant l’approche communicationnelle et anthropologique d’une société. Elles agencent et actualisent des problématiques qui traversent l’époque et la culture et expriment – de façon manifeste ou de façon latente – les systèmes de valeurs, les idéologies, les injonctions plus ou moins explicites des sociétés qui les produisent. Une telle approche des images privilégie l’analyse des discours médiatiques (cinématographiques et audiovisuels) en considérant leurs représentations et leurs significations au regard de leur contexte culturel de production. La notion d’espace pourra, dès lors, être mobilisée dans sa perspective culturelle autant que médiatique.
Un axe portant sur les phénomènes de cadrage et de médiatisation des problèmes publics : En articulation avec la théorie de la discursivité sociale, il s’agit d’étudier les phénomènes de production et de diffusion médiatique de cadres et de discours préalables et concomitants à l’action collective. L’articulation entre culture et médias pourra, dès lors, être étudiée dans une perspective constructiviste et interactionniste. De fait, les processus de cadrage sont toujours culturellement situés puisqu’ils peuvent être considérés comme le produit d’une intentionnalité politique ou sociale dont la production et la mise en visibilité médiatique reproduisent et actualisent les marqueurs culturels d’une société. D’un autre point de vue, la théorie critique ainsi que les cultural studies devraient permettre de proposer un cadre d’analyse pertinent des produits de la culture médiatique que ce soit dans un contexte national ou international.
Un axe développant une perspective plus historique : dans un cadre général englobant l’histoire longue des médias, on s’attachera à étudier les utilisations de nouvelles technologies par les médias. En effet, chaque grande évolution est marquée par l’exploitation d’une possibilité technique inédite. La question est bien entendu d’interroger ce phénomène, de le mettre en perspective. On pourra ainsi s’attacher à étudier l’impact d’internet et du web 2.0 sur les médias du début du XXIème siècle dans les sociétés occidentalisées et raccordées effectivement au réseau mondial, aussi bien que les nouvelles techniques d’impression sur la naissance de l’opinion publique au cours des XVIII-XIXème siècle. Il s’agira, in fine, de comparer les situations et d'interroger la relation entre la possibilité technique ou technologique et la pratique sociétale.

Bien entendu ces trois axes ne sont pas exhaustifs et les contributions attendues concerneront le rapport à l’espace, aux espaces. Il est apparu que l’espace de l’artiste, du romancier, aussi bien que l’espace politique ou les différentes utilisations métaphoriques du terme résonnaient de manière comparable lorsqu’on étudie les articulations possibles entre culture et communication. Cet appel est donc une invitation à un questionnement interdisciplinaire portant sur les relations existant entre culture et communication et les catégories de spatialité qui s'y manifestent.

Calendrier :
Résumés des contributions (entre 2000 et 5000 signes espaces compris) : avant le 1er novembre 2012.
Réponse aux contributeurs : mi-janvier 2013.
Envoi des articles (35000 signes espaces compris) : avant le 15 juin 2013.
Publication finale de l’ouvrage : novembre 2013.

Instructions aux auteurs :
Les résumés et textes seront envoyés à l’adresse suivante : mediascultures.dialogues@gmail.com.

Source: Calenda