lundi 23 juillet 2012

Bel été 2012!

Le REPLIC vous retrouve dès le mois de septembre pour de nouveaux appels à contributions, recrutements, informations universitaires et publications.

En attendant, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: replicbx3@gmail.com

Bel été 2012!

vendredi 13 juillet 2012

AAC - LA MISE EN SCÈNE DES PRODUITS ET DES MARQUES PLACÉS : REPRÉSENTATIONS, SIGNIFICATIONS, PUBLICS

Colloque international et interdisciplinaire

IUT Charlemagne, Nancy, 4-5 juillet 2013

Date limite de réception : 2 novembre 2012

Au cœur de différents champs disciplinaires, du débat médiatique actuel et de pratiques professionnelles contemporaines, ce colloque se propose d’interroger la mise en scène des produits et des marques dans les médias, les industries culturelles et les arts. Placer des produits et des marques relève d’une technique marketing, mais l’ambition scientifique de cette manifestation est d’appréhender différemment le processus d’insertion publicitaire. Il s’agit de dégager l’impact et les influences de ce dernier sur les représentations sociétales, d’analyser les significations inhérentes aux produits et marques placés et d’examiner les mécanismes de (co-) construction des publics. La gageure du colloque est donc moins de s’intéresser aux aspects commerciaux des insertions de produits et de marques que de se concentrer sur leurs conceptions, leurs mises en œuvre et leurs répercussions sur le(s) public(s). Les analyses de publicités traditionnelles telles que les affiches ou les spots seront donc écartées. Des propositions en sciences de l’information et de la communication, sciences de gestion, science politique, sociologie, économie, histoire et esthétique des médias, de la culture et des arts sont particulièrement encouragées.

Les contributions peuvent être des réflexions théoriques et/ou des études de cas. Elles s’articuleront autour des trois axes suivants :

1. Les enjeux sociétaux des insertions publicitaires

Cet axe interroge le poids des représentations construites par les annonceurs et l’influence de celles-ci sur l’établissement des insertions publicitaires. Le destinateur – celui qui décide de placer des produits et marques dans un contenu –, évolue dans une société marchande et se trouve exposé, comme tout un chacun, à son univers publicitaire. Il vit dans un environnement marketé sur lequel il peut s’appuyer, parfois de façon inconsciente, pour montrer une certaine réalité. Au cours de sa vie, le destinateur s’imprégnerait des mêmes stéréotypes que ceux des destinataires et constituerait un monde référentiel. Ainsi les contenus, qui intègrent des produits et de marques, ne contribuent-ils pas à renforcer ces représentations et à leur apporter un fondement social ? Dans une certaine mesure, les insertions publicitaires médiatiques et/ou artistiques n’ont-elles pas une propriété performative ? Ces préoccupations questionnent l’influence des produits et des marques sur la représentation sociétale du destinataire : valeurs, attitudes, préjugés et conventions.

2. Les enjeux créatifs des insertions publicitaires

Le deuxième axe s’intéresse à tout contenu de création qui répond à une logique d’intégration de produits et de marques. Il se concentre sur le(s) rôle(s) des insertions publicitaires dans la construction narrative et/ou fictionnelle. D’une part, l’objectif est de comprendre les raisons et motivations qui poussent les créateurs à utiliser, transposer ou distordre les valeurs identitaires des marques pour composer leurs oeuvres. Il s’agira d’examiner les mécanismes d’appropriation de la marque (image, identité, valeur) par le créateur. D’autre part, cette réflexion propose de déterminer la place accordée aux insertions publicitaires dans le processus de création. Les produits et les marques sont envisagés comme des signifiants diégétiques dont l’analyse mobilise des concepts narratif, esthétique, sémiotique et/ou symbolique. Par conséquent, cet axe entreprend d’alimenter la connaissance sur le dispositif réflexif d’insertions de produits et de marques à des fins artistiques et communicationnelles.

3. Les enjeux de réception des insertions publicitaires

Enfin, ce dernier axe se focalise sur le(s) public(s) pensé(s) lors de l’établissement des insertions de produits et de marques. Sont mis en tension deux publics : celui ciblé par l’annonceur et celui présumé par le destinateur. Le premier, par une stratégie publicitaire, vise un impact commercial sur sa marque ou ses produits ; le second suppose de l’intelligibilité du discours dans la production de son contenu. Une question se pose alors : les insertions de produits et de marques établies sont-elles continûment en conflit ou représentent-elles, au contraire, la cohabitation harmonieuse de ces deux intentions ? Cette réception envisagée se confronte également à la réception effective des produits et des marques insérés. En effet, les enjeux de réception embrassent des problématiques sur l’appréhension du phénomène d’insertions des produits et des marques par les masses. Il conviendra d’étudier les relations d’identification et de proximité entre la marque et ses fans, d’analyser la formation de communautés adhérentes ainsi que de décrypter les influences de la marque sur les publics, en terme de familiarité, popularité et notoriété.

Le colloque sera nourri de la participation de spécialistes invités ainsi que de chercheurs sélectionnés à partir de l’appel à contribution.

Les frais d’inscription du colloque s’élèvent à 100 euros et couvrent les déjeuners ainsi qu’un exemplaire des actes du colloque. En revanche, les coûts de transport, d’hébergement et de restauration du soir restent à la charge des participants.

Envoi des propositions

Rédigées en français, les propositions de communication (coordonnées et affiliation sur la première page et proposition de 350 mots environ avec bibliographie indicative sur la seconde page) doivent être envoyées par mail à delphine.le-nozach@univ-lorraine.fr et à lylette.lacote@univ-lorraine.fr avant le 2 novembre 2012. Elles seront soumises à l’expertise en double aveugle des membres du comité scientifique.

Calendrier

Envoi des propositions : avant le 2 novembre 2012

Réponse aux auteurs : fin janvier 2013

Envoi des textes définitifs : fin mai 2013

Publication des actes

Les textes seront sélectionnés par un comité éditorial et soumis à expertise externe. La publication des actes est prévue en 2014.

Comité scientifique

Corinne Berneman (Université Jean Monnet Saint-Étienne), Anne-Marie Cotton (Artevelde-hogeschool, Gand, Belgique), Stéphane Debenedetti (Université Paris Dauphine), Éric Delattre (Université Charles de Gaulle Lille 3), Karine Gallopel-Morvan (Université Rennes I), Slim Khalbous (IHEC Carthage, Tunisie), Patrice Laroche (Université de Lorraine), Alain Lavigne (Université Laval, Québec, Canada), Jules Maksa (Université de Debrecen, Hongrie), Andréa Semprini (Université Lille I), Françoise Simon (Université de Haute Alsace), Christoph Vatter (Université de la Sarre, Allemagne), Jacques Walter (Université de Lorraine)

Comité d’organisation

Violaine Appel (Université de Lorraine), Lylette Lacote-Gabrysiak (Université de Lorraine), Delphine Le Nozach (Université de Lorraine)

Parution: Questions de communication n°21

2012

385 p., 20 euros

10 questions de communication

Dossier coordonné par Béatrice Fleury et Jacques Walter

Béatrice Fleury, Jacques Walter

10 ans déjà ! 10 questions pour demain…

Peter Dahlgren

Web et participation politique : quelles promesses et quels pièges ?

Emmanuelle Danblon

Aristote dit-il encore quelque chose au XXIe siècle ?

Marc Lits

Quel futur pour le récit médiatique ?

Nicolas Ducheneaut, Nicholas Yee

Les jeux vidéo en ligne, un miroir de la personnalité des internautes ?

Magda Fusaro

La communication à l’épreuve des TIC. Vers de nouvelles exclusions numériques ?

Daniel Peraya

Quel impact des technologies ont-elles sur la production et la diffusion de la connaissance ?

Olivier Voirol

Quel est l’avenir de la Théorie critique ?

Martin W. Bauer

Changement de paradigme de la communication scientifique. Un public critique pour la science commercialisée ?

Alec Hargreaves, Tristan Mattelart

Médias et migrations dans le bassin méditerranéen. L’internationalisation des savoirs ?

François Heinderyckx, Margaux Hardy, Marc Vanholsbeeck

Les revues scientifiques en information-communication. L’ère des mutations ?

Échanges

Patrick Charaudeau

Pour une interdisciplinarité focalisée. Réponses aux réactions

Béatrice Fleury, Jacques Walter

« Le jeu de la mort » : des liaisons dangereuses ? (2)

Alain Bovet, Cédric Terzi

La télévision, la critique et les sciences sociales

Céline Ségur

« Le jeu de la mort » : une analyse limitée de l’influence télévisuelle

Notes de recherche

Marie-Ève Lang

La réception de la sexualité dans les magazines pour adolescentes. Entre adhésion et contestation

Stéphane Olivesi

Le syndicalisme à l’épreuve de la communication

Notes de lecture

Culture, esthétique

Communication, langue, discours

Médias, journalisme

Société

Technologies

Livres reçus

Abstracts

Questions de communication

Revue semestrielle à comité de lecture, publiée avec le soutien du Centre de recherche sur les médiations

(Université de Lorraine/Université de Haute-Alsace) et avec le concours du Conseil Régional de Lorraine

Questions de communication bénéficie de la reconnaissance scientifique de l’INSHS du CNRS

Prochains dossiers

22 (2012) Patrimonialisation des musiques populaires

23 (2013) Figures du sacré

Recrutement - VACATIONS EXPRESSION / COMMUNICATION À L'IUT D'ORSAY

Recrutement d’un enseignant de lettres ou communication pour la rentrée 2012 (septembre 2012 à mars 2013). Cet enseignant prendra en charge un groupe d'étudiants en deuxième année (DUT chimie), à raison de 5 heures d'enseignement un mercredi sur trois (9 heures à 15 heures avec une pause déjeuner). Il préparera les étudiants à la synthèse de documents. Pour être recrutable, l'enseignant doit être titulaire de l'éducation nationale en poste ou doctorant de moins de 28 ans.

Contactez Gaëlle Guyot-Rouge par téléphone (06 11 93 53 02) ou par mail (guyotgaelle@yahoo.fr)

Offre d'emploi webmestre assistant-bibliothécaire au Royaume-Uni (Oxford)

La Maison Française d'Oxford recrute, dans le cadre d'un Volontariat International, une personne au poste de Webmestre / Assistant Bibliothécaire au Royaume-Uni (Oxford) du 01 septembre 2012 au 01 septembre 2013 (pour une durée de 12 mois)

ETABLISSEMENT : Maison Française d'Oxford

REMUNERATION MENSUELLE : 1435€ (à titre indicatif, susceptible de subir des variations trimestrielles)

Pour vous porter candidat, merci de bien respecter toutes les consignes ci-après :

Lettre de motivation et C.V. (2 pages maximum) en français uniquement, en pièces jointes à votre courriel.

Vous devrez vous inscrire au préalable sur le site internet "civiweb" (https://www.civiweb.com).

INDIQUEZ IMPERATIVEMENT DANS L'OBJET de votre message ET DANS CET ORDRE :

LA REFERENCE VIM/ suivie des 5 premiers chiffres DE L'ANNONCE,

LA VILLE ET LE POSTE AUQUEL VOUS VOUS PORTEZ CANDIDAT(E) (exemple : VIM/11111 LONDRES CHARGE DE MISSION CULTURELLE)

FONCTIONS :

Le poste est composé de deux parties :

webmestre / responsable de publication (dont audio et vidéo) / chargé(e) de la maintenance informatique [à 80%]

Assistant-bibliothécaire [à 20%]. On attend du VI qu’il puisse assurer certaines tâches à la bibliothèque (Formation disponible).

Sous la supervision du Directeur (80%) :

Webmestre du site Internet de la Maison Française

Gestion d’un site dynamique bilingue basé sur le CMS Drupal 7

Création et mise à jour du contenu

Promotion des activités sur le site (bannières, pages spéciales)

Gestion et diffusion d’une Newsletter hebdomadaire

Production et diffusion de podcasts audios et vidéos

Enregistrement des conférences (audios et vidéos)

Montage des fichiers audios via un logiciel de traitement de son (Audacity)

Publication sur le site et diffusion auprès des partenaires

Gestion et développement de la présence de la Maison Francaise en ligne

Animation des différents comptes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter)

Mise à jour des pages relatives au centre de recherche (Wikipedia)

Diffusion et promotion de nos contenus sur les sites partenaires

Conseil et soutien technique durant l’organisation d’évènements

Installation du matériel informatique et audiovisuel

Conseil technique auprès des chercheurs

Prise en charge des séances de Ciné-Club organisées au cours des trimestres universitaires

Chargé(e) de la maintenance informatique

Environnement Pc et Mac (une vingtaine de postes).

Mise à jour des logiciels (navigateurs web, anti-virus, backup, mises à jour de sécurité, etc).

Inscription des ordinateurs des résidents et invités sur le réseau Internet de l’Université.

Liaison avec l’OUCS (Oxford University Computing Services).

Maintenance et conseil en achats pour le matériel informatique.

Sous la supervision de la bibliothécaire (20%) :

Accueil et information du public

Renseigner le public sur l’emplacement des ouvrages, les moyens de les localiser initier à la recherche sur Internet et sur le catalogue des bibliothèques de l’Université d’Oxford.

Répondre aux demandes d’information et de documentation.

Gestion du prêt

Inscrire les lecteurs, traiter les documents (prêts /retours / réservations / renouvellements), traiter les retards, contacter les lecteurs.

Surveillance

DIPLOMES DEMANDÉS :

formation universitaire spécialisée en informatique (Licence ou Mastère),

ou formation professionnalisante type IUP,

ou formation dans une école spécialisée en multimédia,

ou formation dans une école d’ingénieurs (sections multimédia)

Bac + 3/4 ,Bac + 5 et plus

LANGUES :

Anglais courant écrit et parlé indispensable.

COMPÉTENCES INFORMATIQUES :

Très bonnes connaissances des langages de programmations web (HTML, CSS, Javascript, PHP).

Une expérience en gestion de sites web via des CMS (Drupal serait un plus).

Une expérience dans la création de sites web basés sur des CMS serait un plus.

Très bonne connaissance des réseaux sociaux (Facebook, Twitter,…)

Bonne connaissance des logiciels de création graphique (Photoshop)

Gestion de réseaux informatiques de taille moyenne (installation de matériel, dépannage,…)

Grande aisance en informatique et en nouvelles technologies.

Bonnes aptitudes rédactionnelles et de communication.

Date limite de réception des candidatures: 20 juillet 2012.

JE - Cinémas et cinéphilies populaires dans la France d'Après-Guerre 1945-1958

Journée d’études de l’ANR CINEPOP50

Jeudi 6 septembre 2012

MSHA, 10 esplanade des Antilles, 33607 Pessac

8h45 – 15h45

Avec notamment : Laurent Creton, Kira Kitsopanidou, Sébastien Layerle, Delphine Chedaleux, Jean-Marc Leveratto, Geneviève Sellier, Pierre-Olivier Toulza, Camille Gendrault et Raphaëlle Moine.

Pour plus d’infos cliquez sur le titre du post !

samedi 7 juillet 2012

AAC - E-réputation et traces numériques : Dimensions instrumentales et enjeux de société

Colloque international

21 et 22 mars 2013

organisé par l’équipe Médias, Culture et Communication (MC2) de l’IDETCOM, Université Toulouse 1 Capitole

Le développement des « réseaux socionumériques » (Stenger et Coutant -2011-) est exponentiel. Faut-il rappeler à titre d’exemple que Facebook totalise en 2011 plus de 750 millions d’utilisateurs dans le monde, soit près d’un internaute sur deux. Les réseaux socionumériques sont des espaces où souvent une forme de proximité s’opère alors même que la conversation est ouverte au public. Il y a une forme narcissique de visibilité en « clair-obscur » (Cardon 2010). De plus, étant donné que la mémoire du web est sans limites, il y a une dynamique systémique entre flux et stock d’informations (Merzeau 2009) qui contribue à structurer une « e-réputation ». Ce terme valise est souvent employé dans une approche instrumentale pour servir (ou desservir) une personne, une marque, un produit, une organisation. Ne voit-on pas émerger un secteur professionnel lié à l’instrumentalisation de l’e-réputation avec des emplois de community manager, des agences d’e-réputation, des contrats d’assurance pour se prémunir d’une réputation négative en ligne…

L’e-réputation est un enjeu économique réel, mais aussi un enjeu de société majeur pour le XXIème siècle (Galinon-Mélénec 2011). Le développement des tablettes numériques et autres smartphones contribue à interagir avec l’environnement spatial pour proposer des services « sur-mesure », grâce à la géolocalisation. Les traces numériques sont amenées à croître de façon exponentielle. Ces dernières relèvent (ou pas) de l’ordre des données personnelles selon les législations domestiques en vigueur. Cette dimension intrusive de l’univers numérique et plus particulièrement des réseaux socionumériques nous oblige à nous interroger sur la notion de transparence, expression souvent utilisée par les médias et l’opinion dominante.

Le droit à l’oubli numérique est un concept fondé par les politiques (Cf. les récents travaux de la commission européenne sur le sujet – Viviane Reding 2012) et qui est étroitement lié voire même constitutif du concept émergent d’e-réputation.

Ce colloque se propose d’explorer l’e-réputation de façon transversale et interdisciplinaire, dans la continuité du caractère propre de l’IDETCOM qui regroupe des juristes, des gestionnaires et des chercheurs en Sciences de l’Information et de la Communication (SIC).

Des travaux en Sciences de l’Information et de la Communication, Droit, Économie, Gestion, Sociologie, Anthropologie et Informatique sont les bienvenus.

Une publication des communications est prévue

De façon opératoire, 4 axes sont proposés :

Axe 1 : « e-réputation » : Origine, usages et déconstruction de cette notion émergente

L’expression e-réputation régulièrement utilisée, y compris dans cet appel à communication mérite d’être interrogée. Quelles sont ses origines ? Y-at-il des mythes, des utopies, voire des idéologies sous-jacentes dans l’utilisation de cette expression ? Quels sont les usages de cette notion de plus en plus utilisée par les médias et autres professionnels ?

Axe 2 : Traces numériques et traçabilité

L’utilisation d’Internet et la croissance des usages de dispositifs nomades web génèrent des traces numériques toujours plus nombreuses. Si l’on se place sur un temps long, la notion de trace est associée étroitement aux relations sociales qui se sont développées et qui ont évolué au cours de l’évolution de l’Humanité. A travers un tel prisme, quelle est la nature des traces numériques ? S’inscrivent-elles dans une continuité ou une rupture par rapport aux traces « antérieures » ? Dans quelle mesure ces traces d’un nouveau genre affectent-elles la traçabilité des activités humaines ?

Axe 3 : « E-réputation » : Droit à l’oubli numérique, données personnelles et espace public

Le droit à l’oubli numérique, ce sous-ensemble du droit à la vie privée, est une notion convoquée politiquement il y a peu de temps. Quelle est la réalité de ce droit sur un plan domestique, européen et international ? Quelle est la réalité de la qualification des données personnelles au regard de ce droit ? Est-ce une réalité juridique, une construction communicationnelle ? Quels sont les modes d’application des dispositions du droit à l’oubli numérique dans l’espace public ?

Axe 4 : Les dimensions instrumentales de la « e-réputation »

Les marketeurs, les professionnels des ressources humaines, les communicants analysent, construisent, gèrent la e-réputation d’une marque, d’un produit, d’un service, d’un individu. Dans la même perspective, une collectivité territoriale, une institution (musée, université, école, association…) gère ou subit sa e-réputation. Cet axe cherchera à mettre en valeur des travaux empiriques avec des corpus originaux autour du thème de l’e-réputation, appréhendée comme un dispositif instrumental.

Les structures d'organisation

Comité scientifique :

• Serge Proulx, Professeur en communication, Université du Québec à Montréal (UQAM)

• Béatrice Galinon-Melenec, Professeur en Sciences de l'Information et de la communication, Université du Havre

• Serge Agostinelli, Professeur en Sciences de l'Information et de la Communication, Université d'Aix-Marseille

• André Vitalis, Professeur en Sciences de l'Information et de la Communication, Université de Bordeaux

• Geneviève Vidal, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, Université de Paris XIII

• Alexandre Coutant, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, Université de Franche-Comté

• Thomas Stenger, Maître de conférences en Sciences de Gestion, Université de Poitiers

• Louise Merzeau, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, Université de Paris-Nanterre

• Pierre Trudel, Professeur de droit public, Université de Montréal

• Jacques Larrieu, Professeur de droit privé, Université de Toulouse

• Lucien Rapp, Professeur de droit public, Université de Toulouse

• Frédéric Amblard, Maître de conférences en informatique, Université de Toulouse

• Martine regourd, Professeur en Sciences de l'Information et de la

Communication, Université de Toulouse

• Christophe Alcantara, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, Université de Toulouse

• Laurence Leveneur, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, Université de Toulouse

Comité d’organisation :

• Christophe Alcantara, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, Université Toulouse 1 Capitole

• Sylvie Laval, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, Université Toulouse 1 Capitole

• Laurence Leveneur, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, Université Toulouse 1 Capitole

• Martine Regourd, Professeur en Sciences de l'Information et de la Communication, Université Toulouse 1 Capitole

• Isabelle Vidalenc, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication, Université Toulouse 1 Capitole

• Nicolas Tilli, Docteur en droit public, Université Toulouse 1 Capitole

• Louis Philippe Gratton, Doctorant, Université Toulouse 1 Capitole

• Rodolfo Garafa, Maître de conférences en langues et littératures romanes, Université Toulouse 1 Capitole

Envoi des propositions

30 septembre 2012 (3000 signes, espace et bibliographie inclus).

AAC - "Communication de crise et relations publiques au prisme de sociétés glocales"

Jamais autant dans l’histoire, la crise n’a été autant évoquée par les médias et n’a été aussi présente dans les débats intellectuels, tant dans la communication interne que dans la communication externe.

Sommes-nous sous l’emprise totale d’une crise qui fasse que les actions ne soient plus/ou moins bien maîtrisées et que les individus demeurent impuissants face à ces manifestations ? Ou sommes-nous sous l’emprise d’une crise éphémère qui sera a priori solutionnée à temps ? Ces deux interrogations plongent dans l’univers qui semble caractéristique de ce 21e siècle au sein duquel la crise et ses effets boules de neige entraînent dans leur sillage des malentendus, voire de la désinformation. La baisse du pouvoir d’achat des ménages, le chômage provoqué par une délocalisation massive des entreprises, l’urbanisation et ses corollaires causant des dysfonctionnements dans la cohésion sociale, crise de la moralité ou crise des mœurs, les crises humanitaires, les crises financières et bancaires telle celle des subprimes qui a déréglé la cohésion sociale obligeant ainsi les décideurs à imaginer des stratégies pour que le flambeau de la prospérité, de la croissance et de la puissance continue d’éclairer l’espoir de populations impuissantes. La crise grecque avec ses conséquences sur l’union européenne, pose aussi le questionnement suivant : est-ce un hasard de l’histoire si l’étymologie du mot crise « krisis » rappelle qu’elle est hellène et ramène à cette notion de décision et de jugement ?

Ces crises modernes qui sont à décrier et qui assaillent les sociétés contemporaines apparaissent comme autant de problématiques qui ouvrent la voie à des spécialistes, lesquels sous la bannière d’une expertise avérée, pensent avoir des solutions.

Toutes ces actions engagées pour tenter d’apporter une réponse aux différentes crises participent de cette volonté d’établir des médiations sociales et culturelles. Mais d’une crise à l’autre, les réponses varient en fonction des contextes et des stratégies élaborées. Il convient alors de réfléchir sur la notion de crise. À partir de quel moment peut-on décréter une crise ? D’où peut venir cette légitimité de proclamer une telle décision ? Existe-t-il des instruments, une grille, des indices pour la/les mesurer ? Comment reconnaître, préciser les paramètres définissant les stratégies ou les observations des acteurs qui face à la/aux crise(s) cherchent à préserver leurs intérêts ? Quels rôles les médias doivent-ils jouer dans la couverture des crises ?

Autant de questions qui mériteraient des réponses adéquates pour peu que l’on s’attarde sur ce mot valise qu’est la crise. La polysémie aidant, il paraît fondamental de réfléchir toutes disciplines confondues sur la définition et le sens donné à ce mot, aujourd’hui, dans nos sociétés glocales, multilingues et/ou urbaines, dans lesquelles l’information globale ou locale doit être répandue à différents publics mais surtout à tout un chacun, En ce sens la communication de crise véhiculée par les TIC se doit d’être effective, réfléchie et maitrisée à l’aune des moyens techniques, humains et financiers des sociétés, des États, des nations.

Cet appel à communication entend non seulement lever équivoques et ambigüités sur le concept de « crise », mais se veut aussi fédérateur des différents apports pluridisciplinaires qui vont mieux éclairer les différentes stratégies déployées par les acteurs.

Les communications attendues entendent scruter cette notion de crise pour la contextualiser dans les différentes approches que l’on pourrait avoir face aux nombreux défis sociétaux qui se posent et qui confrontent à des écueils parfois difficilement surmontables.

Quatre axes seront proposés autour des notions de communication de crise et de relations publiques sous les regards critiques des chercheurs, des professionnels et des journalistes.

Axe 1 : Rôle de la crise chez les observateurs et les acteurs, stratégies des acteurs dans une situation de crise (modélisation et étude de cas).

Axe 2 : Critères d’identification et instruments d’observation des éléments d’une crise

Axe 3 : Effets des crises sur l’évolution des outils des chercheurs et la définition de nouveaux concepts et de nouvelles théories.

Axe 4 : Pour une définition de la crise, des relations publiques au-delà des frontières géographiques.

Modalités de soumission

Les propositions, problématisées, doivent être rédigées sous forme de résumé en français ou en anglais d’une longueur d’environ 6000 caractères, espaces non compris, bibliographie non comprise, police Times New Roman, taille 12 points, sous format RTF.

Afin de préserver l’anonymat des propositions (l’évaluation se fera en double aveugle), la première page doit contenir :

titre de la proposition ;

nom(s), prénom(s) ;

coordonnées de l’auteur ou des auteurs et leur affiliation institutionnelle ;

axe dans lequel la proposition s’inscrit ;

cinq à huit mots clés.

Les propositions de communications devront être envoyées par courriel à : colloque2013@ameddias.org

Avant le 15 aout 2012

L’objet du courriel sera intitulé : Proposition AMEDDIAS 2013.

Les articles attendus, après acceptation des propositions, feront 30.000 signes (espace non compris).

Responsables scientifiques

André-A. Lafrance, Professeur, Univ. de Montréal (Canada)

Hadj Bangali Cisse, ATER, Univ. Jean Moulin, Lyon 3 (France)

Comité d’orientation

Sophie-Hélène Goulet, Ghizlaine Lahmadi, Linda Saadaoui pour AMeDDiaS asbl, Luxembourg

Comité scientifique

NB : SIC = Sciences de l’Information et de la Communication

AGBOBLI Christian, Professeur, département de communication sociale et publique, Univ. du Québec à Montréal (Canada) ;

AMADOR-BAUTISTA Rocio, Professeur, SIC, Univ. Nacional Autónoma de México (Mexique);

AMSIDDER Abderrahmane, Professeur, Univ. Ibn Zhor, Agadir (Maroc) ;

BELABDI Moustapha, Chargé de cours, département de communication sociale et publique, Univ. du Québec à Montréal (Canada);

BELISARIO Katia, Professeur, SIC, Univ. de Brasilia (Brésil) ;

CISSE Hadj Bangali, Docteur en SIC, ATER, Univ. Jean Moulin Lyon 3 (France) ;

CORRIVEAU Raymond, Professeur, département de lettres et communication sociale Univ. du Québec à Trois- Rivières (Canada) ;

DAGHMI Fathallah, Maître de conférences, Univ. de Poitiers (France) ;

EL GARBI Kamel Mahmoud, Professeur/Assistant, Univ. du Bahreïn (Bahreïn) ;

GRAMACCIA Gino, Professeur, Univ. de Bordeaux 1 (France) ;

HAMMOUD Leïla, Enseignante Chercheuse, Univ. de Bejaïa (Algérie) ;

HATEM Sridi, Professeur/Assistant, Univ. de Bahreïn (Bahreïn) ;

HSAB Gaby, Professeur, département de communication sociale et publique, Univ. du Québec à Montréal (Canada) ;

HOUSSEMAND Claude, Professeur, Psychologie, Univ. du Luxembourg (Luxembourg) ;

KIRAT Mohamed, Professeur, College of Communication Univ. of Sharjah (Émirats Arabes Unis);

KIYINDOU Alain, Professeur, SIC, Univ. Bordeaux 3 (France) ;

LAFRANCE André-A., Professeur, département de communication, Univ. de Montréal (Canada) ;

LE MOENNE, Christian, Professeur, Univ. de Rennes 2 (France) ;

LONEUX Catherine, Professeur, SIC, Univ. de Rennes 2 (France) ;

MADEBE Georice, Maître de Recherche, CENAREST et Institut de recherche en sciences humaines, Département des langues, lettres et communication (Gabon) ;

MEYEN Michael, Professeur, Institute of Communication Science Schellingstraße, Univ. de Munich (Allemagne) ;

MEYER Vincent, Professeur, SIC, Univ. de Lorraine (France) ;

NAJI Jamal Eddine, Professeur en journalisme et sciences de la communication, Directeur Général de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (Maroc) ;

PARENT Bertrand, Professeur, École des Hautes Etudes en Santé Publique de Rennes (France) ;

PULVAR Olivier, Maître de conférences, Univ. Antilles-Guyane (France) :

RAICHVARG Daniel, Professeur, SIC, Univ. de Bourgogne (France) ;

RODRIGUEZ WANGÜEMERT Carmen, Professeur, Doyenne de la faculté des sciences de l’information de l’Univ. de La Laguna, Tenerife (Espagne) ;

THIEBLEMONT-DOLLET Sylvie, Professeur, SIC, Univ. de Lorraine (France) ;

WALTER Jacques, Professeur, SIC, Univ. de Lorraine (France).

Comité d’organisation

DANISA David Ivan, Dr. en Sciences politiques, Univ. de Trêves (Allemagne) ;

JANCZAK Dimitri, Informaticien, AMeDDias (Luxembourg) ;

HOFF David, Dr. en SIC, Univ. de Lorraine (France) ;

GOULET Sophie-Hélène, Doctorante en SIC, Univ. de Lorraine (France) ;

KHAYAT Atef, Dr. en SIC, Univ. de Bourgogne (France) ;

LAHMADI Ghizlaine, Doctorante en SIC au CNAM à Paris (France)

LARBI Rabah, Avocat à la Cour de Luxembourg (Luxembourg) ;

MOMBO-NZIENGUI Rostano-Eloge, Doctorant en littérature comparée, Univ. de Lorraine (France) ;

MOULLIN Julie, Webmaster AMeDDias, SIC, Principauté de Monaco;

MEYERS Christian, Chargé de cours, Sciences de l’éducation, Univ. du Luxembourg ;

SAADAOUI Linda, Docteur en SIC, Univ. de Lorraine (France) ;

SALGADO Nelly, Doctorante en SIC, Univ. de Lorraine (France) ;

SAKHO PAPA Cheikh Jimbira, Docteur en SIC, Univ. de Lorraine (France) ;

TAYLOR Michael, Traducteur, AMeDDias (Luxembourg) ;

TRAORE Cheick Omar, Doctorant en SIC, Univ. de Montréal (Canada) ;

GHOUTIZ Ziani, Doctorant en SIC, Univ. de Lorraine (France).

Inscription colloque

Luxembourg, 7 et 8 mars 2013 « Communication de crise et relations publiques au prisme de sociétés glocales »

Les frais d’inscription couvrent les déjeuner, pauses café et les frais nécessaires à l’élaboration des pré-actes et actes et s’établissent comme suit :

75 euros pour les doctorants

100 euros pour les enseignants-chercheurs

200 euros pour les autres publics.

Le chèque postal n’étant pas un moyen de paiement au Grand-Duché de Luxembourg, merci de régler uniquement par virement bancaire sur le compte de l’association :

Plus d’infos : www.ameddias.org

Mots-clés

Communication de crise, communication interne et externe, relations publiques

Colloque "Genre et sexualité dans la Présidentielle française de 2012"

Colloque international

Amphi Durkheim, en Sorbonne, Paris

jeudi 27 Septembre 2012

Organisé par le Mage ‐ CNRS

Un panel est consacré à la production journalistique du genre.

OBJECTIFS DU COLLOQUE

L’élection présidentielle au suffrage universel direct, clef de voûte des institutions et matrice de la Ve République depuis 1965, ne semble guère favorable aux femmes et à leurs causes. Or les campagnes présidentielles se sont révélées paradoxalement propices à la politisation des questions sexuées, avec des variations notables selon les contextes. Lors de la dernière élection de 2007, la présence de Ségolène Royal au second tour face à Nicolas Sarkozy a exacerbé les usages des masculinités et des féminités dans la campagne et a contribué à révéler les attributs longtemps invisibilisés et naturalisés du corps présidentiel, faisant du sexe, de la couleur ou de la sexualité des capitaux politiques à part entière. Qu’en est‐il dès lors de la campagne présidentielle de 2012 ?

Le colloque s’intéressera dans un premier temps aux jeux de genre durant la campagne. La présence d’hommes en tant que « favoris » et la nette sous‐représentation des femmes parmi les candidats (trois sur dix) traduit-elle un retour à la « normâle » et un backlash pour les femmes en politique ? Comment les candidat‐e‐s jouent-ils du genre pour se démarquer et comment les questions de genre se trouvent‐elles imbriquées aux questions sexuelles, sociales et raciales ? On envisagera ainsi la construction des identités politiques stratégiques des candidat‐e‐s (François Hollande, Nicolas Sarkozy, mais aussi les outsiders Marine Le Pen, François Bayrou, Jean‐Luc Mélenchon…) et le rôle de leurs équipes de campagne, notamment les principaux porte‐parole des favoris.

Dans un second temps, on réfléchira aux enjeux de genre durant la campagne. Les questions sexuées et sexuelles sont‐elles construites comme des enjeux politiques lors des élections de 2012 ? Commencée par « l’affaire DSK » et par l’offensive d’une partie de l’UMP contre le mariage homosexuel et contre l’enseignement du genre dans le secondaire, la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2012 voit-elle l’égalité des sexes et des sexualités constituée en enjeu des controverses entre candidats ? Ces circonstances favorisent‐elles la politisation ou au contraire la forclusion de cette question ? On analysera ainsi tout particulièrement le rôle des journalistes dans la production du genre, la concurrence entre partis politiques et leurs liens avec les mouvements féministes et LGBT, avant de s’interroger, par un détour comparatif, sur les éventuelles spécificités des enjeux de genre en France.

PARTENARIAT

Réseau de recherche international et pluridisciplinaire

« Marché du travail et genre »

Travail, genre et sociétés

Centre national de la recherche scientifique

CRESPPA

Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris

Cultures et sociétés urbaines

CRPS

Centre de recherches politiques de la Sorbonne

Centre européen de sociologie et de science politique

Équipe de recherche sur les mutations de l’Europe et de ses sociétés

Centre de recherche sur les liens sociaux

AAC - Médias, engagements et mouvements sociaux

Journées doctorales du RT37 de l’AFS

avec le soutien des RT21 et 35

Sciences Po Bordeaux, Centre Émile Durkheim / Université Bordeaux 3, MICA

Bordeaux, 28-29 mars 2013

Le RT sociologie des médias a été créé en 2002 dans le but de fournir un espace de dialogue à l’ensemble des chercheurs travaillant sur les médias dans une perspective sociologique, quelle que soit leur discipline d’exercice. L’objectif est d’articuler différents niveaux d’analyse : celle des acteurs ou producteurs de l’information, celle des organisations ou modes de production, celle des contenus ou produits médiatiques, et enfin celle des modes de réception. En faisant la place aux jeunes chercheurs, ces Journées doctorales obéissent à la volonté du RT37 de structurer un espace de débat scientifique pluraliste de sociologie des médias et de lui donner une meilleure visibilité académique. Le partenariat entre plusieurs RT entend permettre de développer des échanges et des passerelles avec les autres secteurs et spécialités de la sociologie.

Les doctorants (thèse en cours) et jeunes docteurs (ayant soutenu depuis 2009) sont invités à soumettre une proposition de communication d’environ 400 mots (3 000 signes espaces compris) en anglais ou en français avant le 15 octobre 2012.

La question du rapport entre médias et mouvements sociaux est peu traitée jusqu’à la fin des années 1980. Jusqu’aux années 1990, les cadres théoriques de la mobilisation des ressources constituaient le point d’appui central d’une majorité de travaux sociologiques (Neveu, 2005), et focalisaient leur attention sur les ressources collectives et individuelles des groupes, en laissant de côté les relations aux médias et la construction des représentations. Par la suite, l’étude des mouvements sociaux a pris une place croissante au sein de la science politique française et s’est davantage penchée sur les conditions de l’engagement, les relations concrètes entre les acteurs et les médias dans la construction des problèmes publics (Neveu, 1999). De même, en sociologie des médias, les recherches ont longtemps principalement porté sur le fonctionnement interne des rédactions d’un côté, ainsi que sur le travail des journalistes politiques et le traitement de la politique institutionnelle de l’autre. C’est depuis quelques années que les médias engagés ou alternatifs font l’objet de travaux. De même, le journalisme « social » était considéré en France comme une forme de journalisme moins légitime que le journalisme politique ou culturel, avant d’être réinvesti (Lévêque, 2000). Enfin, la question du rapport des journalistes à l’engagement a émergé (Frisque, 2002, Lévêque et Ruellan, 2010, Lemieux, 2010), après une période fortement imprégnée par la représentation indigène de « l’indépendance » de la presse et de « l’objectivité » de l’information. Enfin, l’interrogation sur les usages, les publics et les modes d’appropriation des messages médiatiques (Le Grignou, 2003, Goulet, 2010) s’est développée, avec la démocratisation de l’accès aux TIC notamment.

Les propositions de communications pourront s'articuler autour de trois axes principaux, mais toutes les propositions seront étudiées. Celles-ci peuvent porter sur des objets ou dispositifs médiatiques bien spécifiques mais doivent alors chercher à s’inscrire dans une réflexion plus large sur leurs enjeux, leur positionnement, leur économie et mode de production… Les travaux de comparaison historique ou internationale seraient les bienvenus.

Axe 1 : Le traitement médiatique des acteurs politiques et des mobilisations

• Le traitement médiatique de la sphère militante

Le journalisme politique s’intéresse avant tout aux professionnels de la politique et aux représentants des organisations officielles, mais traitent parfois aussi des militants de ces organisations. Comment les militants, adhérents et sympathisants des partis politiques « traditionnels » sont-ils traités dans la presse écrite et audiovisuelle ? Quelle rôle ont-ils dans les dispositifs médiatiques numériques ? Quelle est leur place et comment sont-ils mis en scène ?

• Le traitement médiatique des mouvements sociaux

Les mouvements sociaux, sous quelque forme que ce soit (grèves, manifestations, rassemblements, actes de résistance…) font l’objet d’un traitement médiatique souvent différencié (Jacquemain, Delwit, 2010). Comment les médias traitent-ils de l’engagement ? Quels sont les rapports entre les professionnels de l’information et les acteurs militants ? Quels sont les enjeux en termes d’éthique journalistique ? Quelles sont les conséquences en matière de politiques publiques ?

• Un traitement « alternatif » de l’information ?

Les médias associatifs, militants, alternatifs, se positionnent en opposition aux médias généralistes, conventionnels ou « mainstream » et forment une vaste constellation aux contours incertains. Ils se dépeignent souvent comme proches de leurs publics, répondant à maints besoins sociétaux et remplissant des fonctions que ni les médias commerciaux ni les médias de service public ne peuvent satisfaire. Ils disent contribuer à encourager le débat public, le pluralisme politique, notamment en offrant la possibilité à des groupes variés – incluant des minorités culturelles, linguistiques, ethniques, religieuses ou autres – de recevoir et de communiquer des informations, de s’exprimer et d’échanger des idées. Leur fonctionnement interne est aussi censé être différent, de même que leur économie. Dans quelle mesure ces médias ont-ils un fonctionnement spécifique ? Les différents niveaux (statut juridique, fonctionnement interne, économie, traitement de l’information, critique des médias…) sont-ils convergents ou comportent-ils des décalages ? Ces médias forment-ils un sous-champ médiatique spécialisé voire autonome ou doivent-ils être pensés en rapport avec l’espace médiatique global ?

Axe 2 : Les formes de l’engagement dans la sphère médiatique

• Continuités et mutations des médias « participatifs »

Dans les années 1960, les « fanzines » écrits par de petits groupes de jeunes se sont multipliés, en Europe de l’Est, les samizdats ont formé un vaste système clandestin de circulation d’écrits dissidents, manuscrits ou dactylographiés. Dans les années 1970-1980, le mouvement des radios libres naissait de la volonté de créer des outils de diffusion autonomes et de participer au débat public. Il relevait de mouvements et de mécanismes sociaux, politiques et culturels profonds et divers (Cheval 1997, Lefebvre 2008). Aujourd’hui, d’autres acteurs sociaux s’emparent du web (internautes non journalistes, geeks) et des nouvelles technologies (hackers) pour participer à l’élaboration de l’information (ex. AgoraVox, Aubert 2009 ; Indymedia), défendre des causes (samizdat.net, Anonymous, Telecomix, partis pirate), se positionner dans l’espace public. Comment faire le lien avec l’engagement dans la presse underground, les fanzines ou les radios libres ? Y a-t-il une spécificité de l’activisme sur Internet (Blondeau 2007) ?

Ce sous-axe sera l’occasion d’interroger les formes de coopérations qui peuvent se former entre « anciens » et « nouveaux » acteurs (ex: Wikileaks/The Guardian) dans l’information et la critique politique. Tous les citoyens connectés peuvent désormais réagir en ligne en postant un commentaire, en twittant ou en alimentant leur propre blog ; si bien que les frontières se brouillent entre journalistes et citoyens, experts et profanes. De nouveaux auxiliaires du politique se font jour : consultant web, blogueurs stars du fait de leur compétence / réussite sur le web. Une réflexion sur les profils socio-démographiques ou les trajectoires de ces nouveaux acteurs est la bienvenue.

• L’engagement des fans

A travers leurs activités dans les « communautés de pratiques » (Baym, 2000), les fans développent des activités que nous pouvons définir en cinq catégories parmi lesquelles l’activisme ou l’engagement civique (Bourdaa, 2012). Les fans se rassemblent et à travers leurs discussions et leurs activités, ils sont à même d’apporter une nouvelle vision au changement social. Comme le montre Henry Jenkins (2006), « la culture de la participation conduit à l’engagement civique ».

Nous pouvons par exemple nous interroger sur le degré d’engagement des fans pour des causes charitables. Comment les fans s’organisent dans les communautés ? Ont-ils des moyens d’action différents de leurs autres activités de créations ? Quels médias utilisent-ils en particulier ? Nous pouvons également réfléchir aux différentes formes que peuvent prendre ces actions activistes.

Les pratiques médiatiques favorisées par les nouvelles technologies donnent-elles une tribune plus favorable aux fans ? Comment les fans se positionnent-ils par rapport aux questions de propriété intellectuelle des franchises médiatiques ? Par exemple, les fans de The Hunger Games ont créé une campagne de prévention contre les dangers de la faim, « Hunger is not a Game », en collaboration avec Oxfam qui a été fermée par Lionsgate, le distributeur du film.

• Les rapports des journalistes à l’engagement

Les journalistes des médias « classiques » peuvent entretenir des rapports différenciés à l’engagement. Si certains estiment que leur rôle est simplement de « suivre » et de « rendre compte » d’une actualité qu’ils perçoivent comme donnée, d’autres ont une conception plus active de leur rôle. Pendant longtemps, c’est un journalisme directement engagé politiquement qui a fait contre-point, soit par un positionnement comme éditorialiste, soit par l’appartenance à une presse partisane. Mais c’est maintenant de plus en plus par une forme d’engagement « dans » et « par » le travail journalistique que cela s’exprime (Frisque, 2002, Lemieux, 2010, Lévêque et Ruellan, 2010), par un effort de distanciation critique vis-à-vis de l’information et/ou par la recherche d’une contre-information (investigation, animation d’espaces de débat, data-journalism…). Quelles formes prennent ces activités et quelle place occupent-elles ? Comment les journalistes concernés gèrent-ils leurs positions dans les rédactions des médias grand public ?

Axe 3 : Les usages des médias par les militants

• Stratégies militantes de l’exposition médiatique

Il s’agira ici de s’interroger sur les stratégies concurrentielles présentes dans la définition des enjeux de le lutte (Sida : Barbot, 1999 ; sans-papiers : Siméant, 1998 ; DAL : Pechu, 1996 ). Des communications pourront aussi porter sur des comparaisons entre les stratégies défensives et les stratégies offensives (coups d’éclat et engagement politique des hackers : les Anonymous multiplient les attaques pour défendre wikileaks en s’en prenant à Amazon, Paypal, Mastercard et autres géants ; Telecomix viennent en aide aux internautes tunisiens, égyptiens et syriens ; création du Parti pirate français et lutte contre les lois Hadopi et Loppsi 2).

• Le recours aux médias comme construction d’une identité publique

L’espace médiatique peut être vu comme une composante de la construction des mobilisations. A titre d’exemple, les TIC peuvent permettre aux populations migrantes et diasporiques d’entrer en contact de part et d’autre de la planète et d’entretenir des sentiments communautaires à distance, tout en favorisant dans le même temps des mobilisations et des actions collectives effectives dans l’espace physique (Rigoni 2010). Cet axe invite à s’interroger sur la mise en récit de l’engagement, de l’activité protestataire, sur la construction d’une identité publique et les différentes stratégies d’engagement dans l’arène médiatique.

• TIC et militantisme

Internet a timidement fait son entrée dans le domaine politique au début des années 1990 jusqu’à être considéré aujourd’hui comme un outil indispensable en communication politique, « un obligatoire de campagne » (Ethuin, Lefebvre, 2002). Cet attrait grandissant pour les technologies est particulièrement visible lors des campagnes électorales où les candidats se livrent une véritable « course politique virtuelle » (Barboni, Treille, 2010). Ainsi, depuis le milieu des années 2000, la palette des outils numériques utilisés (non forcément maîtrisés) par les hommes politiques français ne cesse de s’élargir: Twitter, Facebook, Dailymotion, Youtube, Flickr… Le succès phénoménal de mybarackobama.com, outre-Atlantique, a encore renforcé l’intérêt des hommes politiques français pour la Toile (Greffet, 2011). Les militants sont eux aussi fortement incités par leurs partis à utiliser les outils numériques (Theviot, 2012).

Comment s’organise le militantisme en ligne ? Quel est son impact en termes d’enjeux socio-politiques ? Qui sont ces « supporters » qui militent sur la Toile, et comment s’expriment-ils (pratiques langagières) ? Lorsque l’on s’intéresse aux profils des « twittos », on peut remarquer une certaine fluctuation des contours du militantisme (présence d’acteurs individuels engagés sur les réseaux sociaux, amis non encartés) : dissolution des frontières entre sympathisants et militants. Cette tendance serait-elle symptomatique d’une reconfiguration des organisations partisanes ? Certains auteurs postulent à la transformation possible des instances partisanes en « firmes » régies par des concepts marketing (Howard, 2006), ou en organisations citoyennes (Löfgren et Smith, 2003), voire en « cyber-partis » (Margetts, 2006). Plus globalement, nous pouvons nous demander si les TIC font émerger de nouvelles formes de militantisme.

Références citées

Aubert Aurélie (2009), « Le paradoxe du journalisme participatif. Motivations, compétences et engagements des rédacteurs des nouveaux médias », Terrains & travaux, (15), p.171-190.

Barboni Thierry, Treille Eric, (2010), « L'engagement 2.0 », Revue française de science politique, 60(6), p.1137-1157.

Barbot Janine (1999), « L’engagement dans l’arène médiatique. Les associations de lutte contre le sida », Réseaux, 17(95), p.155-196.

Baym Nancy (2000), Tune in, log on. Soaps, fandom and online community (new media cultures), London, Sage.

Blondeau Olivier et Allard Laurence (2007), Devenir média. L’activisme sur Internet, entre défection et expérimentation, Paris, Ed. Amsterdam.

Bourdaa Mélanie (2012), « Typologie des pratiques participatives des fans », Les cahiers de la SFSIC, n°7.

Cheval Jean-Jacques (1997), Les radios en France. Histoire, état, enjeux, Rennes, Apogée.

Ethuin Nathalie, Lefebvre Remi (2002), « Les balbutiements de la cyberdémocratie électorale. Contribution à une analyse des usages politiques d’Internet : le site de Martine Aubry lors des élections municipales de mars 2001 », in Vivianne Serfaty (dir.), L’Internet politique, des Etats-Unis à l’Europe, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, p.155-177.

Cardon Dominique et Granjon Fabien (2010), Médiactivistes, Paris, Presses de sciences-po, coll. « Contester ».

Greffet Fabienne (dir) (2011), Continuerlalutte.com, les partis politiques sur le web, Paris, Presses de Sciences Po.

Frisque Cégolène (2002), L'activité journalistique au quotidien : Travail relationnel, identitaire et rédactionnel des journalistes de la presse quotidienne régionale , thèse pour le doctorat de science politique, Paris-X Nanterre.

Goulet Vincent (2010), Médias et classes populaires. Les usages ordinaires des informations (préface de Patrick Champagne), INA éditions.

Howard Philip N., (2006), New Media Campaigns and Political Culture in America, Cambridge, Cambridge University Press.

Jacquemain Marc, Delwit Pascal (dir.) (2010), Engagements actuels, actualité des engagements, Louvain-La-Neuve, Academia Bruylant.

Jenkins Henry (2006), Convergence Culture. When old and new media collide, New York, NYU Press.

Le Grignou Brigitte (2003), Du côté du public. Usages et réceptions de la télévision, éditions Economica, coll. Etudes politiques.

Lefebvre Thierry (2008), La bataille des radios libres (1977-1981), Paris, Nouveau Monde/INA.

Lemieux Cyril, dir. (2010), La subjectivité journalistique. Onze leçons sur le rôle de l’individualité dans la production de l’information, Paris, Éditions de l’EHESS, coll. Cas de figure, 12.

Lévêque Sandrine (2000), Les journalistes sociaux. Histoire et sociologie d'une spécialité journalitique, Rennes, PUR, coll. Res Publica.

Lévêque Sandrine et Ruellan Denis (dir.) (2010), Journalistes engagés, Rennes, PUR, coll. Res Publica.

Löfgren Karl et Colin Smith (2003), «Political parties and democracy in the information age», in Gibson Rachel K., Paul Nixon et Stephen J. Ward (dirs.). Net Gain? Political Parties and the Internet, London, New York, Routledge.

Margetts Helen (2006) « Cyber Parties », in Katz S. Richard et Crotty William (eds), Handbook of Party Politics, Londres, Sage, p.528-535.

Neveu Erik (2005 [1996]), Sociologie des mouvements sociaux, Paris, La Découverte.

— (1999), « Médias, mouvements sociaux, espaces publics », Réseaux, 17(98), p.17-85.

Péchu Cécile (1996), « Quand les ‘exclus’ passent à l’action. La mobilisation des mal-logés », Politix, (34), p.114-133.

Rigoni Isabelle (2010), « TICs, migrations et nouvelles pratiques de communication », Migrations Société, dossier "Migrants, minorités ethniques et Internet. Usages et représentations", 22(132), novembre-décembre, p.33-46.

Siméant Johanna (1998), La cause des sans-papiers, Paris, PFNSP.

Theviot Anaïs (2012), « ‘La iForce, le grand retour des Jeunes Populaires sur Internet !’ Stratégies numériques des jeunes militants UMP », Jeunes et Médias, les cahiers francophones de l’éducation aux médias, Dossier « Jeunes, médias et politique ».

MODALITÉS DE SOUMISSION ET SÉLECTION

Les doctorants (thèse en cours) et jeunes docteurs (ayant soutenu depuis 2009) sont invités à soumettre une proposition de communication d’environ 400 mots (3 000 signes espaces compris) en anglais ou en français, avant le 15 octobre 2012.

Il s’agira de présenter l’axe méthodologique et théorique retenu, ainsi que le terrain d’étude (type de dispositif, acteurs rencontrés…).

La proposition devra comporter les éléments suivants :

- Nom, prénom du/des auteur-e-s

- Institution de rattachement

- Adresse mail

- Titre de la communication

- Proposition

- Bibliographie succincte

Les propositions devront être envoyées à : journeesdoctoralesRT37@googlegroups.com

Merci de bien vouloir indiquer en objet de votre message : « proposition RT médias »

L’évaluation des propositions sera effectuée en double aveugle. Le comité scientifique, rassemblant des chercheurs confirmés de diverses disciplines, procèdera à la sélection des communications. L’objectif est d’accorder un temps long à la discussion afin de favoriser le dialogue entre les travaux.

Les personnes sélectionnées devront faire parvenir au comité d’organisation pour le 15 février 2013 au plus tard le texte final d’environ 6 500 mots (45 000 signes), espaces et références bibliographiques compris. Une publication est envisagée.

Calendrier

15 octobre 2012 : date limite d’envoi des propositions

30 novembre 2012 : retour des évaluateurs

15 février 2013 : rendu des versions finales des papiers des auteur.e.s sélectionné.e.s

28-29 mars 2013 : Journées doctorales

Comité scientifique

Mélanie BOURDAA, MCF infocom, Université Bordeaux 3, MICA, RT37

Valérie CARAYOL, PR infocom, Université Bordeaux 3, MICA

Dan FERRAND-BECHMANN, PR sociologie, Université Paris 8, CESOL, RT35

Cégolène FRISQUE, MCF sociologie, Université de Nantes, CRAPE, RT37

Fabien GRANJON, PR infocom, Université Paris 8, CEMTI

Fabienne GREFFET, MCF science politique, Université Nancy-2, IRENEE, PACTE

Graem HAYES, politique comparée, CRAPE

Pierre LEFEBURE, MCF science politique, Université Paris 13, Centre Emile Durkheim, RT37

Marie-Christine LIPANI-VAISSADE, MCF infocom, IJBA

Laurence MONNOYER-SMITH, PR infocom, Université de Technologie de Compiègne, COSTECH

Éric MACÉ, PR sociologie, Université de Bordeaux 2, Centre Emile Durkheim

Sylvain PARASIE, MCF sociologie, Université Paris-Est, LATTS, RT37

Geoffroy PLEYERS, FNRS-UC Louvain, CADIS-EHESS, RT21

Yves RAIBAUD, MCF géographie, Université Bordeaux 3, ADES, RT35

Isabelle RIGONI, sociologie, science politique, infocom, Sciences Po Bordeaux, MICA, RT37

Antoine ROGER, PR science politique, Sciences Po Bordeaux, Centre Emile Durkheim

Claude ROSENTAL, DR sociologie, CEMS-EHESS

Anaïs THEVIOT, doctorante Sciences Po Bordeaux, Centre Emile Durkheim, RT37

Arnaud TRENTA, ATER sociologie, LISE-CNAM, RT35

Comité d’organisation

Mélanie BOURDAA

Isabelle RIGONI

Anaïs THEVIOT

Contact : journeesdoctoralesRT37@googlegroups.com