lundi 30 janvier 2012

Recensement de la communauté scientifique des « Visual Studies »

RTP « Visual Studies. Les nouveaux paradigmes du visuel »

Enquête visant à identifier à améliorer la visibilité d'une communauté scientifique en pleine émergence autour des préoccupations du RTP « Visual Studies. Les nouveaux paradigmes du visuel ».

Présentation

Le Réseau thématique pluridisciplinaire (RTP) "Visual Studies, les nouveaux paradigmes du visuel" a été créé par la direction de l’INSHS du CNRS pour trois ans (2010-2012).

S’appuyant sur une trans/pluridisciplinarité forte, ce RTP est constitué d’un groupe de chercheurs et d’enseignants-chercheurs spécialistes des SHS (histoire de l’art, histoire, épistémologie, sciences de l’information et de la communication, psychologie cognitive, sciences du langage…), des sciences dures (neurosciences, informatique…) et des technologies nouvelles, mais aussi de professionnels (ingénieurs, conservateurs, créateurs…).

L’une de ses missions essentielles consiste à identifier à l’échelon national une communauté de chercheurs intéressés par les Visual Studies en tant que domaine expérimental d’étude et de recherche consacré à l’ensemble des artefacts visuels créés par l’homme, de leur production à leur réception. Si ce domaine ne bénéficie pas encore en France de la reconnaissance qu’on lui connaît à l’étranger, il ne fait nul doute que de nombreux chercheurs y contribuent activement mais souvent de manière trop isolée et peu visible hors de leur propre discipline (notamment sur le plan international).

Aussi, afin de recenser les savoirs, les compétences, les techniques et les programmes des chercheurs et des équipes de recherche français intéressés par les multiples dimensions de ce domaine émergent, une vaste enquête est lancée à l’initiative du RTP. Elle a pour but de fournir un état des lieux des travaux actuels et un annuaire qui permettront entre autres à cette communauté naissante de prendre conscience de son existence.

Participation au recensement

Si vous souhaitez participer à ce recensement, il suffit de télécharger, de remplir et de retourner l’une des deux fiches à l’adresse : RTP.VisualStudies@gmail.com

La première fiche est destinée aux laboratoires et équipes de recherches, la seconde aux chercheurs individuels.

Elles sont téléchargeables à cette adresse :

http://visual-studies.recherche.univ-lille3.fr/visual-studies.recherche/Fiche_denquete.html

Offre d'emploi: 20 postdoctoral positions

Postdoctoral researchers (tenure-track)

Ikerbasque offers 20 contract positions for postdoctoral researchers, opened to tenure-track, within any of the Basque Research Institution (Universities, BERC - Basque Excellence Research Centres, CRC/CIC – Cooperative Research Centres, Biomedical institutions and Technology Corporations, among others). Find also specific information about some Research Groups.

The evaluation committee will only consider strongest candidates with excellent leadership capabilities and an outstanding research record.

Candidates can only apply to one of the annual Ikerbasque calls, Research Professors or Research Fellows.

SUMMARY DATA

Date of publication: December 26th2011 at 12.00am, ECT

Deadline: March the 31st

Maximum Duration of Contract:5 years.

Fellows in their 4th year can apply to the Ikerbasque Research Professor call for permanent positions.

Base salary (gross): 30.000 Euros

Eligibility / Minimum requirements:

- The applicants must have their PhD completed between 1/1/2000 and 31/12/2009.

- Promising research track and international experience will be considered.

- One reference or support letter from the PI of the research group, or department or institutions is mandatory. The groups of the UPV/EHU need to have the additional signature of the Vice-rector for Research.

- Researchers with a permanent position in the Basque Country are not eligible under this call.

Evaluation Procedure:

The external evaluation committee is composed of members of the international scientific community.

The evaluation of the applications is based on:

Scientific merit and research track

Relevance of research topic and latest publications

Concordance with Basque research capabilities

Added Value to research group/organisation and Basque Science Systems

Parution: La ville, une impression sociale

Patrick BAUDRY

Prix indicatif : 14 Euros

Éditeur : Circé

Parution : Janvier 2012

Pages : 120

La mise en relation du corps, de l'image et des mondes urbains, mène à l'idée d'un exil fondateur, d'un déracinement heureux. La mise en relation du corps, de l'image et des mondes urbains, mène à l'idée d'un exil fondateur, d'un déracinement heureux. On est ici très loin de l'obligation de participation ou du souci d'intégration. Etre auteur suppose un détachement. Celui-ci ne suppose pas une pédagogie. Il est radical. Voici le postulat, simple et sans discussion : nous sommes toujours dans une in-situation que donnent le corps, l'image et la ville. Identité indécise, urbanisation étalée, rapport à l'image complexe... Voilà tout ce que l'on sait déjà. Mais il faut enfoncer un clou décalé. En passant comme par méandres, mouvements, indécisions (et décisions aussi) par Jacques Réda, Edward Hopper, François Bon. La ville, une impression sociale analyse l'incommunication et le décalage, comme manières d'être au monde. Une impression, c'est à la fois ce qui devrait donner un sentiment fort et ce qui se tient en retrait, sans assurance. Une certaine sérénité tragique vient parfois d'une simple "impression".

Patrick BAUDRY enseigne la sociologie à l'Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3. Il est l'auteur d'ouvrages sur le corps (Le Corps extrême), sur la mort (Une sociologie du tragique, Le Deuil impossible, La Place des morts, Le Mourant), sur des questions d'images aussi (La Pornographie et ses images et Violences invisibles).

Parution: Discordance des temps. Rythmes, temporalités, urgence à l'ère de la globalisation de la communication

Sous la direction de Valérie CARAYOL & Alain BOULDOIRES

La centralité de l'urgence et les bouleversements des rythmes sociaux produisent de nouveaux régimes temporels, qui remettent en cause les liens et les pratiques communicationnels, les pratiques de transmission et de médiation. Ces mutations, dont les multiples conséquences restent à évaluer, ont déjà retenu l'attention d'anthropologues, d'historiens, d'économistes, de politologues ou de philosophes. Le présent ouvrage propose une approche communicationnelle des enjeux et des problèmes suscités par ces mutations temporelles.

Le présent ouvrage propose une approche communicationnelle des enjeux et des problèmes suscités par ces mutations temporelles. Le laboratoire MICA (Médiation, Information, Communication, Art), équipe d'accueil de la formation doctorale en Sciences de l'Information et de la Communication et en Arts de l'Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, a déjà tenu plusieurs colloques et réalisé des travaux sur les temporalités médiatiques et l'urgence communicationnelle. Il s'agit ici, à partir des bénéfices de ces premières investigations et des éclairages apportés par les recherches les plus récentes, de prolonger cette réflexion.

Valérie CARAYOL est Professeur des Universités à l'Université de Bordeaux 3, Directrice du MICA. Elle est directrice de la publication de la revue Communication & Organisation publiée par les Presses Universitaires de Bordeaux. Elle travaille dans le domaine de la communication organisationnelle, sur les nouvelles temporalités au travail et les pratiques d'hyper connexion des cadres aux Technologies d'Information et de Communication. Elle a notamment publié Communication organisationnelle, une perspective allagmatique et Vivre l'urgence dans les organisations.

Alain BOULDOIRES est maître de conférences à l'Université de Bordeaux 3, chercheur au MICA. Il travaille sur le lien entre la construction des identités et les pratiques médiatiques. Il a publié Le corps potentiel, de l'incarnation à la virtualisation de l'expérience des savoirs et développe une approche visuelle de l'enquête de terrain en Sciences de l'Information et de la Communication.

Introduction de Valérie CARAYOL et Alain BOULDOIRES, articles de François HARTOG, Pascal MICHON, Luiz C. MARTINO, Jean-François TETU, André VITALIS, Jean-Pierre BOUTINET, Karine TURCIN, Laetitia BISCARRAT, Mélanie BOURDAA, Seok-Kyeong HONG-MERCIER, Nayra VACAFLOR, Isabelle RIGONI, Etienne DAMOME, Won LEE, Benoit CORDELIER, Taoufik ZINAOUI, Elgiz YILMAZ, Christian MESNIL, Valérie CARAYOL, Aurélie LABORDE, Nadège SOUBIALE, Hélène CROMBET, Arnault FEDOU, A. MESSADI, Yann ROUVERY, Ghyslaine THORION, Dominique BLIN, Isabelle COUSSERAND et Nicole DENOIT.

Prix indicatif : 24 Euros

Éditeur : Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine

Pages : 312

mercredi 25 janvier 2012

Appel à communication "International conference on Hispanic Cinemas: in transition"

International Conference on Hispanic Cinemas : In Transition

"Historical, Political and Cultural Changes in Cinema and Television"

Universidad Carlos III de Madrid, November 7th-9th, 2012.

In recent years, the concept of “transition” has become one of the most important ideas on the agenda of film and television studies. Transitions seem particularly suitable to evoke a range of political, aesthetic and cultural factors that have shaped contemporary societies. The transitional processes experienced in European and Latin American countries, often marked by radical political changes, bring about a deep series of broad and ambiguous readings that illuminate these historical phenomena. Far from historical determinism, these transitions are reflected in the media through a complex body of subjects, forms of production, exhibition and consumption. Likewise, different film industries have contributed to these processes of change, becoming valuable tools for understanding the political, social and cultural changes experienced during and after the shifts.

At the same time, the so-called digital revolution has brought a growing awareness about media changes, which are indeed very representative of our time. Thus, these technological transitions have stimulated the proliferation of new and fruitful discussions on the possibilities raised by these emerging formats, helped by the Internet. Moreover, a new revisionist movement has emerged in order to account for the impact of technological transitions in media history.

The idea of transition as a place of debate therefore seems particularly appropriate to approach the changes taking place in the history of Hispanic media. At a time determined by the recession as global phenomenon, the study of transitions becomes a fundamental space to consider the failures, breaks and interruptions in Hispanic cinemas in a transnational context.

The themes of this conference are the various expressions and conceptualizations of "transition" in Hispanic cinemas. Some areas of interest are:

• The transitional political processes from dictatorships to democracies and its filmic expressions

• Contemporary perspectives on transitions. Memory and historical recovery

• Transition and transnationalism. Models of transition and its impact on other nations

• Transitions and technology. The transition from old to new formats

• Recycling media. Adopting and adapting new formats and styles

Presentations should be no longer than 20-25 minutes and may be in Spanish, Portuguese or English. Those interested in participating in the conference should send a title and a communication proposal of 250 words to comunicaciones@congresoentransicion.es, before April 15th, 2012. Please send the abstract as an attachment to the e-mail. The file must include the title, name of the presenter (and co-presenters if any), institutional affiliation, contact address, phone and e-mail. Proposals for panels are welcome and must include a title, the names of the participants and a brief summary of both the panel and the individual proposals. The papers presented at the conference will be considered for publication in Studies in Hispanic Cinemas.

IMPORTANT DEADLINES

Submission of the 250-word abstract : April 15th, 2012

Acceptance of papers' announcement: May 15th, 2012

Besides, the organization will offer the chance to submit the final written version of the paper after the conference. These papers will be published and distributed in a CD with ISBN. The deadline for sending in the final papers is November 20th, 2012.

mardi 24 janvier 2012

Parution: Artistes de laboratoire. Recherche et création à l'ère numérique

Jean-Paul FOURMENTRAUX

Préface de Pierre-Michel MENGER

Éditions Hermann, 2011

19,80 euros

Format : 15 x 23 cm - 130 pages

Un comédien virtuel, des images interactives, un cirque transmédia, des agents intelligents… Ce livre porte sur la manière dont la création artistique et la recherche technologique, qui constituaient autrefois des domaines nettement séparés et quasiment imperméables, sont aujourd’hui à ce point intriqués que toute innovation au sein de l’un intéresse (et infléchit) le développement de l’autre. Dans les nouveaux laboratoires de la création artistique et informatique – Ircam, Hexagram, Lip6, Cnam, Orange Labs – des œuvres hybrides rendent irréversible le morcellement des anciennes frontières opposant art et science.

Car en articulant des contributions interdisciplinaires, l’art numérique instaure en effet un morcellement de l’activité créatrice et des modes pluriels de désignation de ce qui fait œuvre. Les logiques de conception et la régulation du travail qui en découlent étant désormais orientées vers une pluralité d’enjeux : exposition (artistique), invention (technologique) et connaissance (académique).

L’examen de ces évolutions en France et au Canada révèle de nouvelles manières de faire œuvre commune et soulève plusieurs questions : l’art peut-il faire l’objet d’une recherche ? L’écriture informatique peut-elle, elle-même, recouvrir une dimension théorique et devenir un enjeu de création ? L’interdisciplinarité mise en jeu s’accompagne-t-elle d’une transformation des modes d’attribution et de valorisation des œuvres partagées entre art et science ?

Jean-Paul Fourmentraux est sociologue, maître de conférences (HDR) à l’université de Lille 3 et chercheur associé à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS Paris) au Centre d’Études Sociologiques et Politiques Raymond Aron (CNRS).

Parution: Les cahiers du journalisme, n°22-23


Le journalisme numérique : formes, formats, frontières

C’est la vocation même des Cahiers du journalisme depuis leur création en 1996 : s’intéresser à « l’évolution des pratiques journalistiques en France et à l’étranger** ». Nous nous doutions bien, à l`époque, que le métier allait se transformer. Les premiers signes avant-coureurs étaient là. Quinze ans plus tard, il faut le reconnaître : le rythme et l’ampleur des changements sont beaucoup plus importants que prévu. Danger de surchauffe ?

Ce numéro double sur le journalisme numérique donne une bonne idée de la spirale enclenchée – pour faire simple – par Internet, les nouveaux outils, les nouveaux usages. Qui, entre parenthèses, est le plus bousculé dans la cour médiatique : les producteurs ou les consommateurs ? Qui pousse, qui freine ? Les gains sont-ils supérieurs aux pertes ? Seule certitude, nous n’avons sans doute encore rien vu. À tout le moins, ce sentiment aujourd’hui partagé qu’on ne reviendra plus en arrière. Au rythme où vont les choses, qui peut dire ce que sera le journalisme dans cinq ans ? Voire moins ! Dans les scénarios à court terme, sky is the limit. Raison de plus pour respirer par le nez et ne pas courir plus vite que son ombre. Cherche désespérément un peu de zénitude...

Le métier, nous dit-on, doit s’adapter au nouveau contexte technologique. Or, il le fait plutôt bien pour un milieu professionnel a priori conservateur, anxiogène et, disons-le, un peu déboussolé. Les résistants de la première heure se sont résignés et les techno-jovialistes se sont (un peu) calmés. Tout le monde a compris que dans cette affaire du journalisme numérique, il est urgent de se hâter lentement. Aujourd’hui, il est aussi important d’oser... que de doser. Embarquer dans l’aventure, tout en gardant l’œil sur les fondamentaux. Accepter de se mettre en danger, sans rien céder sur l’essentiel : voilà peut-être le nouveau credo...

Signe des temps, notre revue bascule exclusivement sur le Net dès le présent double numéro. La nostalgie de l’encre et du papier ? Elle passera, comme le reste. L’essentiel n’est pas les tuyaux, mais « dans » les tuyaux. C’est sans doute là aussi le vrai défi du journalisme de demain. Et, plus largement, de tous ceux qui produisent des contenus et les mettent en circulation planétaire, sans rien demander à personne. Époque libertaire. Où chacun peut prendre (des nouvelles) et donner (son point de vue).

Pour les journalistes, les règles du métier n’ont aucune raison de changer. À condition de ne jamais oublier la seule question qui vaille. Et qu’il faut, dans les emballements du moment, répéter inlassablement : à quoi servons-nous ?

Thierry WATINE

Rédacteur en chef

*(dossier coordonné par Bernard Delforce et Yannick Estienne)

extrait de l’ours des Cahiers du journalisme

lundi 23 janvier 2012

Appel à contributions JE "La communication politique des Présidentielles de 2012: premières analyses"

La communication politique des Présidentielles de 2012: premières analyses

22-23 juin 2012 - Université Paris Est

Le Centre d'Etudes Comparées en Communication Politique et Publique (Ceccopop, sous-équipe du Largotec, EA 4688), organise deux journées de recherche les vendredi 22 et samedi 23 juin 2012 prochain sur le thème "La communication politique des Présidentielles de 2012: premières analyses" à l'Université Paris Est (UPEC).

Ces journées interviennent dans le cadre des travaux du Ceccopop sur la Communication Politique en France qui se sont déjà traduits par la publication de quatre ouvrages collectifs aux Editions L'Harmattan (le dernier en date, "La Communication Politique Européenne sans l'Europe – Les élections au Parlement Européen de 2009", vient de paraître).

Le vendredi 22 juin, les discussions seront publiques, divisées en plusieurs ateliers: "Personnalisation, Peopolisation, la nouvelle construction de la légitimité? ", "Tweet, Tube, Tumb et Like, les nouvelles pratiques médiatiques de la campagne électorale", et "De l'élection primaire à la réalité".

Le samedi 23 juin, après une synthèse des débats de la veille, un atelier "fermé" réunira les intervenants, parmi lesquels plusieurs chercheurs étrangers qui suivent la campagne française.

Les chercheurs et enseignants-chercheurs intéressés peuvent envoyer une proposition de participation (abstract de 300 à 500 mots, et bref CV), par email uniquement, en indiquant celui des trois ateliers dans lequel leur intervention s'effectuerait, avant le 15 février, à

Philippe J. Maarek

Professeur en Sciences de l'Information et de la Communication

Université Paris Est (UPEC)

Directeur du Ceccopop

maarek@univ-paris12.fr

Le Conseil Scientifique du Colloque est composé de:

Jamil Dakhlia, Maître de Conférences à l'Université de Nancy 2

Arnaud Mercier, Professeur à l'Université de Metz

François Jost, Professeur à l'Université Paris 3

Philippe J. Maarek, Professeur à l'Université Paris Est (UPEC)

Richard Nadeau, Professeur à l'Université de Montréal

Brigitte Sebbah, Maître de Conférences à l'Université Paris Est (UPEC)

vendredi 13 janvier 2012

Appel à communication colloque "Médias et santé publique"

Colloque Médias / Santé Publique

Bordeaux – 18 et 19 octobre 2012

A côté d’un traitement plus ordinaire des questions médicales, scientifiques ou techniques, les épisodes du SRAS en 2003, de la grippe A (H1N1) en 2009 ou très récemment de la bactérie ECEH ont montré comment des questions de santé publique pouvaient devenir des problèmes politiques dont les médias s’emparaient dans leur immédiateté, comme des scoops, contribuant ainsi à les ériger en événements.

En traitant alors ces « événements » sous différents angles (scientifique, médical, technique, politique, économique, industriel, social, environnemental,…), les médias mettent en scène des acteurs relevant de sphères discursives distinctes : scientifiques, responsables politiques, citoyens malades avérés ou potentiels, professionnels de la santé. Une polyphonie de discours publics se laisse alors saisir, pouvant parfois donner l’impression d’une cacophonie, parfois d’une orchestration vite vue comme manipulatrice.

Au delà d’une information classiquement relayée et commentée par la presse (généraliste ou plus spécialisée), la télévision, la radio ou internet, des campagnes de communication sont alors mises en place pour faire connaître des moyens de prévention, ou pour inciter à la vaccination par exemple. On peut aussi voir émerger des reprises ironiques, sous forme de clips sur internet, faux journaux, créations théâtrales…

Le colloque qui sera organisé à Bordeaux les 18 et 19 octobre 2012 vise à réunir des chercheurs d’horizons différents (en Sciences de l’Information et de la Communication, Philosophie, Linguistique, Sciences du Langage, Sociologie,…) ainsi que des professionnels de la santé, de la politique et des médias, afin de croiser leurs réflexions sur le mode de traitement par les médias des questions de santé publique.

Les problématiques suivantes pourront être abordées, sans exclusive :

En matière de santé publique, comment le discours de la science est-il diffusé ? Comment les paroles des experts scientifiques sont-elles rapportées ? Quelle texture énonciative se dessine ?

Lorsque le journaliste endosse le rôle de médiateur, quel dialogisme interactionnel se met en place ? Quelles en sont les marques linguistiques et sémiotiques (reformulations, vulgarisation, désignations qualifiantes, infographies, encadrés et illustrations à vocation didactique, etc.) ?

En contexte de santé publique, quelles sont les stratégies rhétoriques que les médias mettent en acte ?

Comment les médias ventilent-ils les raisons (scientifique, politique, économique…) dans les différents discours à propos de la santé publique ?

• Plus largement, quelle importance les médias accordent-ils aux questions de santé publique ? Comment mettent-ils en scène les questions ou les problèmes de santé publique ? A partir de quand peut-on parler d’« événement médiatique » ? Et à quel moment passe-t-on de « question » à « problème politique » de santé publique ?

Comment les médias interviennent-ils dans la mise en place d’une alerte sanitaire ? Observateurs, acteurs, révélateurs, amplificateurs ?

Comment les différents publics réagissent-ils au traitement médiatique des problèmes de santé publique ?

Quelles sont les stratégies rhétoriques que les médias mettent en œuvre en contexte de santé publique?


Les propositions de communication (un titre et un résumé de 450 mots maximum, en français ou en anglais) seront à déposer avant le 17 mars 2012 à l’adresse suivante :

www.conference-universite.org/MedSante2012

Calendrier :

- Date limite de dépôt des propositions, via le site du colloque : 17 mars 2012

- Notification d’acceptation : fin mai 2012

- Pré-inscriptions : avant le 15 juin 2012

- Dates du colloque : 18 et 19 octobre 2012

Contact : medsante2012@conference-universite.org

Composition du comité scientifique :

BENKIMOUN Paul Journaliste en charge des questions de santé - Le Monde

BOUTET Josiane, Professeur des Universités en Sciences du Langage, Université Paris IV-La Sorbonne et Université Paris VII-Denis Diderot

BRUN Cédric, Maître de conférences en Philosophie, Université Bordeaux, SPH (EA4574)

DOURY Marianne, Chargée de recherche, Laboratoire Communication et politique.

DUTEIL-MOUGEL Carine, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, ENSIL-Université de Limoges, CeReS (EA 3648)

GONON François, Directeur de recherche, Institute of Neurodegenerative Diseases, CNRS, UMR 5227

KRIEG-PLANQUE Alice, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Paris-Est Créteil (UPEC), Céditec.

LAÜGT Olivier, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Bordeaux, SPH (EA4574)

LEDEGEN Gudrun, Maître de conférences en Sciences du Langage, Université de Rennes 2, Préfics

LONDEI Danielle, Professore Ordinario di Lingua francese auprès de la Scuola Superiore di Lingue Moderne per Interpreti e Traduttori (Forli)- Università di Bologna

MOIRAND Sophie, Professeur des universités en Sciences du Langage, Université Sorbonne nouvelle et Paris 3, CEDISCOR-SYLED

RASTIER François, Directeur de recherche CNRS, ERTIM

REBOUL-TOURE Sandrine, Maître de conférences en Sciences du Langage, Université Sorbonne nouvelle et Paris 3, CEDISCOR-SYLED

SANTONE Laura, Université Roma Tre, Faculté de Lettres et Philosophie - Département de Langues et cultures étrangères, Rome

VENTURINI Tommaso, Maître de conférences à Sciences Po Paris

VERGELY Pascale, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Bordeaux, SPH (EA4574)

Parution: Nouveaux espaces de partage des savoirs. Dynamique des réseaux et politiques publiques

Sous la direction d’Alain KIYINDOU & Rocío AMADOR BAUTISTA

L’une des caractéristiques de la société actuelle est la multiplication de nouveaux espaces de partage des savoirs. En effet, le savoir n’est plus uniquement l’apanage d’une catégorie de la population qui la transférerait au reste du monde. Il est le résultat d’une co-construction dans laquelle l’expertise naît de l’intelligence collective. Les réseaux sociaux et les nombreuses plateformes construites à cet effet révèlent de nouvelles dynamiques s’inscrivant dans des politiques publiques appropriées. Cet ouvrage porte sur l’analyse de ces différents réseaux, des dynamiques qui les sous-tendent et des politiques publiques sur lesquelles ils reposent.

Professeur à l’université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, Alain KIYINDOU est président de la Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication (SFSIC) et membre de la Commission française pour l’Unesco. Il a déjà publié de nombreux ouvrages sur les questions liées au développement et à la communication.

Professeur à l’Université autonome du Mexique, Rocío AMADOR BAUTISTA a publié de nombreux articles et ouvrages dans le domaine des TIC dans l’éducation.

Prix indicatif : 22 Euros (version PDF à 16,50 Euros)

Éditeur : L'Harmattan

Pages : 224

Lecturer in Communication, Cultural and Media Studies

Nottingham Trent University (UK) has a vacancy for a Lecturer in Communications, Cultural and Media Studies (23 month fixed-term contract). Applications are sought from candidates with research and teaching interests within any field of Communications, Cultural and Media Studies.

Candidates with developed research plans and a publication profile are especially encouraged to apply. Applicants should have a strong research background with evidence of the ability to publish in top international journals and should have the aptitude to teach to the highest standards at both undergraduate and master''s levels. Potential applicants are encouraged to visit the School's website in order to ascertain current teaching areas and research strengths. Our current research groupings include: Inequality, Culture and Difference; Cultures of the Everyday; Strategies in Communication; Theory, Politics and Culture; and Globalization, Diaspora and Migration.

If you have any specific queries in relation to this position, please contact:

Professor Nahem Yousaf, ATL English Culture and Media on +44 (0)115 848 3032 or by email nahem.yousaf@ntu.ac.uk

Table-ronde: "Élites, médias et espace public en Europe depuis le XVIIIe siècle"

Le CEMMC organise, le 25 janvier, une table-ronde intitulée : "Élites, médias et espace public en Europe depuis le XVIIIe siècle". Cette table-ronde aura lieu à la MSHA, salle 2, de 15h30-18h30.


Sous la présidence de Christine Bouneau, quatre intervenants participeront aux débats :

-Mathieu Aubert (ATER en histoire moderne à l'Université Bordeaux-3, CEMMC) : " Les élites hongroises face à l’opinion publique (1790-1848)."


-Tristan Coignard (Maître de conférences en études germaniques à l'Université Bordeaux-3) : " Réseaux journalistiques et pouvoirs dans l'Allemagne des Lumières. Les cas d'August Ludwig von Schlözer et de Friedrich Nicolai."


-Stéphane Mazurier (Professeur d'histoire en classes préparatoires au Lycée Camille Jullian, Bordeaux) : " La presse contre les élites : le cas de Charlie Hebdo dans les années 1970."


-Dominique Pinsolle (ATER en histoire contemporaine à l'Université Bordeaux-3, CEMMC) : " La presse face aux élites politique et économique : le cas du Matin (1884-1944)."

Conférence: "Réseaux sociaux et identité numérique"

Réseaux Sociaux et Identité Numérique

Le Plateau, à Eysines (Gironde)

18 janvier 2012 de 18h30 à 20h30

Il est toujours impressionnant de constater à quel point les individus livrent leur vie privée sur Internet.

Les sites, blogs, les réseaux sociaux sont autant d’espaces d’échanges où les internautes expriment leurs opinions, partagent leurs données personnelles et se créent des identités numériques, allant souvent jusqu’à se créer des identités multiples. A ces informations s’ajoutent celles fournies sur les sites professionnels, les sites d’achats en ligne ou encore les sites d’affiliation politiques…

Au-delà de la question éthique des identités numériques plurielles, l’individu doit aussi s’interroger sur la multitude d’informations qui circulent sur lui et dont il ne maîtrise plus l’utilisation.

Comment est-il possible de gérer notre image sur les réseaux sociaux ? Comment passer de la sphère privée à la sphère professionnelle et publique ? La multiplication des formes de vie en ligne peut-elle engendrer l’apparition de nouveaux problèmes sociologiques ? Les frontière entre l’être et le faire, le réel et le projeté, ne risquent-elles pas de disparaître ? Comment conserver ses données confidentielles, sans craindre une utilisation frauduleuse, tout en navigant aisément sur internet ?

L'invité

- Dominique Cardon: sociologue au laboratoire Sense d'Orange Labs, ses recherches portent sur les transformations contemporaines de l’espace public en accordant une attention aux infrastructures de médiation offertes par les nouvelles technologies.

Ce Café Numérique est organisé dans le cadre du Théâtre de la Science, par Cap Sciences (en partenariat avec Médias Cité, la ville d’eysines et AEC) le :

Mercredi 18 janvier 2012, de 18h30-20h30, au Plateau à Eysines (gratuit).

lundi 9 janvier 2012

Appel à communication colloque "Qu'est-ce qu'une télévision de qualité?

Colloque international : de 12 au 14 septembre 2012 à Paris

Organisé par le CEISME (Centre d’Etude sur les Images et les Sons Médiatiques) Sorbonne Nouvelle-Paris3, avec le soutien du Laboratoire d’Excellence ICCA (Industrie Culture et Création Artistique) et de l’Inathèque de France

Qu'est-ce qu'une télévision de qualité ?

Dès qu’il s’agit de télévision, on parle beaucoup d’audience, comme si la quantification était la seule unité de mesure des programmes. Pourtant, la satisfaction du public n’est pas corrélée de façon simple aux résultats chiffrés. Les chaînes le savent bien et, depuis 1975, le service public français tente de mettre au point des « indices » de qualité.

La question de l’évaluation fait aujourd’hui retour dans tous les domaines. Et les évolutions récentes de la fiction l’ont ravivée, aussi bien aux Etats-Unis, où le succès des séries a entraîné la notion de « Quality TV », qu’en Amérique du Sud et en Europe, comme l’atteste notamment l’étude Obitel 2011 sur la « calidad de la ficcíon televisiva ». Les réformes de service public en France comme au Portugal ont suscité, par ailleurs, de nouvelles réflexions.

Les difficultés surgissent évidemment quand il s’agit de définir les critères à utiliser pour caractériser la qualité d’un programme. D’autant que les producteurs, les diffuseurs, les auteurs, mais aussi les téléspectateurs, n’ont pas forcément les mêmes. Plusieurs pistes sont à explorer :

• qualité et style : la qualité d’un programme se définit-elle par son exigence stylistique, comme le laissent accroire, par exemple, les jugements portés par les chercheurs et les critiques sur les séries américaines ? Quelle est la place accordée à l’originalité ? du sujet ? du traitement audiovisuel ? Y a-t-il des « formats » de qualité ?

• qualité et type de programme : le jugement de qualité concerne le plus souvent des émissions de stock, comme les fictions ou les documentaires. Comment définir une émission de flux de qualité ? Comment penser la qualité en fonction des genres ? Qu’est-ce qu’une bonne retransmission de sport ? de spectacle ? Et, plus généralement, qu’appelle-t-on une bonne émission ? Quels sont les critères utilisés par les critiques ? Convergent-ils avec ceux des téléspectateurs ? Par opposition, comment définir la « télé-poubelle » ?

• qualité et technique : quelle est la part de la technique dans le jugement que l’on peut porter sur un programme ? la transformation des écrans (du plus petit au plus grand) imposent-ils de nouveaux standards ? Beaucoup d’images, par exemple amateurs, ne sont plus aux normes « broadcast » ? Cela amène-t-il un abandon de ces critères ? Que change internet à la télévision ?

• qualité et public : dans certains pays, il semble que la qualité s’évalue en fonction du public touché par une chaîne ou des programmes. Ainsi, TV Brazil comme PBS aux Etats-Unis visent à réunir la diversité en une communauté qui partage des valeurs communes. Comment articuler qualité et lien social ?

• qualité et audience : comment corréler l’audience et la qualité ? Les programmes de qualité sont-ils destinés à de petites audiences ou faut-il des cases horaires sans audience ?

• qualité, programmation, chaînes : la qualité est-elle dans les programmes ou dans la programmation ?

• qualité et culture télévisuelle : peut-on imaginer que certaines émissions du passé fassent partie d’un répertoire comme il en existe pour les films ?

• qualité et éthique : quelle place doit avoir l’évaluation éthique des programmes dans leur diffusion ?

Toutes ces questions, qui ne prétendent pas épuiser les problématiques liées à la qualité, doivent être abordées de différents points de vue, en confrontant les différents acteurs de la communication télévisuelle. Toutes les méthodes sont bienvenues : historiques, sémiologiques, sociologiques, etc.

L’originalité de ce colloque sera de faire échanger scientifiques et professionnels, chercheurs confirmés et jeunes chercheurs, sur des objets communs.

Les propositions de contributions, d’un maximum de 3000 signes (500 mots) devront être soumises, en français ou en anglais, à l’adresse colloquetvqualite@ceisme.fr, pour le délai de rigueur, le 20 février 2012. Chaque proposition sera évaluée anonymement par au moins deux membres du comité scientifique. Les auteurs des propositions retenues seront informés fin mars 2012.

Langues du colloque : Français, anglais

Comité d’organisation CEISME : François Jost (Professeur, Sorbonne Nouvelle), Marie-France Chambat-Houillon (Maître de conférence, Sorbonne Nouvelle), Bernard Papin (Maître de conférence, Paris XI), Bruno Henocque (Maître de conférence, Le Havre), Philippe Lavat (CEISME).

Comité scientifique :

Direction : François Jost (Professeur, Sorbonne Nouvelle)

Marie-France Chambat-Houillon (Maître de conférence, Sorbonne Nouvelle), Gilles Delavaud (Professeur, Paris 8), Bernard Papin (Maître de conférence, Paris XI), Bruno Henocque (Maître de conférence, Le Havre), Laurent Jullier (Université Nancy 2), Philippe Lavat (CEISME), Daniel Psenny (Journaliste, Le Monde), Jean-Michel Rodes (Directeur de l’Inathèque de France), Myriam Tsikounas (Professeur Université Paris I).

Pour un humanisme numérique à la BNF

Bibliothèque nationale de France

Les rencontres du Labo

Ces rencontres permettent à tous de suivre l’actualité de la mutation numérique.

mardi 10 janvier 2012 10h00-18h00 : Pour un humanisme numérique

En partenariat avec l'EHESS.

10h Accueil. Bruno Racine

Une archéologie du numérique au présent

Maurice Olender

Qu'est-ce que l'humanisme numérique ?

Milad Doueihi

10h30 -12h30

L'écrit à l'ère du numérique

Denis Bruckmann, modérateur

Sébastien Rongier

Camille de Toledo

Cécile Portier

14h30-16h

Cultures numériques

Bernadette Dufrêne, modératrice

Jean Davallon

Bruno Latour

Manual Zacklad

Milad Doueihi

16h 15 -18h30

Démocratie dématérialisée

Maurice Olender, modérateur

Philippe Aigrain

Laurence Favier

Olivier Schrameck

Parution: TIC et métiers de l'enseignement supérieur. Émergences, transformations.

Dans le cadre de l’axe 3 de la MSH Lorraine « Institution, Innovation, Changement » et du projet TECMEUS vient de paraître :

TIC et métiers de l'enseignement supérieur. Émergences, transformations.

Sous la direction de Marie-José Barbot et Luc Massou

Édité par Marie-José Barbot et Luc Massou

Questions de communication, Série Actes 14/2011.

Prenant appui sur les résultats qualitatifs et quantitatifs d'une enquête sur les liens entre technologies de l'information et de la communication (TIC) et pratiques enseignantes, menée auprès d'enseignants-chercheurs en sciences humaines et sociales d'universités françaises et norvégiennes, cet ouvrage croise les regards de chercheurs français et internationaux en sciences de l'information et de la communication et sciences de l'éducation dans une perspective résolument interdisciplinaire. Évitant tout discours déterministe ou prescripteur sur la place des TIC au sein des universités et dans les métiers de l'enseignement supérieur, cette recherche se veut avant tout heuristique et critique, apportant des outils de lecture et de compréhension des questions en jeu dans les usages déclarés par les enseignants-chercheurs.

L'ouvrage est structuré en quatre sections permettant d'évaluer la complexité du sujet :

- « TIC et conceptions pédagogiques » : Marie-José Gremmo, Catherine Kellner, Denis Berthiaume, Marianne Poumay, Daniel Poisson

- « TIC et approches des usages » : Laurence Habib, Hans Christian Arnseth, Laurent Petit

- « TIC et professionnalisation des enseignants-chercheurs » : Marie-José Barbot, Luc Massou, Laurence Habib, Stéphane Simonian, Judith Barna

- « TIC et politiques institutionnelles » : Didier Baltazart, Nathalie Lavielle-Gutnik, Nicole Poteaux, Pierre Mœglin, Jean-François Bachelet

Ainsi invite-t-on à repenser le rapport, souvent établi, entre TIC et changement, et souligner l'importance de facteurs comme l'identité disciplinaire et professionnelle, la problématisation des modalités d'apprentissage des étudiants et la représentation du rôle de l'université chez les enseignants-chercheurs.

Actes du colloque «TICE et métiers de l'enseignement supérieur : émergences, transformations» organisé dans le cadre du projet de recherche TEC-MEUS (axe 3 MSH, Nancy, Novembre 2010).

Avec le soutien de la MSH Lorraine, et aussi : CREM, LISEC, Université Nancy 2, Oslo University College, CIREL-Théodile, Région Lorraine et Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Fiche technique :

Livre broché. Langue : français

Éditeur : Presses Universitaires de Nancy

Décembre 2011. 19,00 €

Enquête nationale sur les conditions de travail et de contractualisation des chercheurs non permanents

La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) réalise une enquête auprès des chercheurs non permanents, doctorants et docteurs. Si vous contribuez à une activité de recherche avec ou sans mission d’enseignement, sans bénéficier d'un contrat permanent (ni fonctionnaire, ni titulaire…), ce questionnaire vous concerne !

Cette enquête vise à rendre compte de la variété des situations de travail des chercheurs non permanents. Un état des lieux rigoureux de leurs conditions de contractualisation et de travail permettra de guider les responsables universitaires et politiques dans leurs réflexions, éclairer les prochains débats nationaux sur l'enseignement supérieur et la recherche et élaborer des propositions concrètes pour améliorer les débuts de carrière des jeunes chercheurs en France.

Environ vingt minutes vous seront nécessaires pour répondre à l'ensemble des questions dont les réponses seront anonymisées.

Accédez au question en cliquant sur le titre du message.

jeudi 5 janvier 2012

Journée de formation REPLIC: "Stratégies et valorisation de parcours du jeune chercheur(e) en SIC"

Vendredi 20 janvier 2012

9H30-16H30- salle 3

MSHA, 10, esplanade des Antilles, 33607 Pessac

Université Bordeaux 3

STRATÉGIES ET VALORISATION DE PARCOURS DU JEUNE CHERCHEUR(E) EN SIC

9H30

Présentation de la journée

Mot du bureau Replic- Marielle Toulze – Présidente du REPLIC

La qualification aux fonctions de MCF en 71ième section- Martine Joly, Professeure honoraire en SIC – Université de Bordeaux 3, anciennement membre du CNU.

10H15

Pause café

10H45

Présentation de dossier de qualification :

Marielle Toulze - Docteure en SIC, qualifiée 71ième section en 2011

Nayra Vacaflor - Docteure en SIC, qualifiée 71ième section en 2011

12H00

Pause déjeuner

14H00

Présentation générale du déroulé de la candidature MCF : inscription galaxie et « au fil de l’eau » - Olivier Le Deuff, MCF en SIC, Université Bordeaux 3

14H30

Présentation du dossier de candidature MCF en SIC - Alexis Blanchet- MCF en SIC, Université Paris 3

Discutante : Nayra Vacaflor- trésorière du REPLIC

Conclusion de la journée – Laetitia Biscarrat – secrétaire du REPLIC

Les participants sont ensuite conviés à venir échanger librement autour d’une pause-café pour conclure cette journée

Fin de la journée : 16H00

Contact : replicbx3@gmail.com

Assemblée Générale des doctorants

Afin de recueillir vos avis et exigences vis-à-vis de l’École doctorale et de débattre avec vous des principaux sujets qui sont de son ressort directe ou indirecte, les élus doctorants de l'ED vous convient à une
Assemblée générale des doctorants qui se tiendra le jeudi 19 janvier de 17h30 à 19h30 en salle E 108.

Nous vous proposons l'ordre du jour suivant:
- les séminaires et formations de l'ED et de l'IUFM;
- les conditions d'accueil dans les équipes de recherche;
- les financements (allocations, aides à la mobilité);
- la valorisation du doctorat et l'insertion professionnelle;
- questions diverses.

mardi 3 janvier 2012

Appel à contributions colloque "La communication publique en tension"

Colloque international sur la communication publique

Bruxelles, Ecole Royale Militaire, 18 Octobre 2012

Avec le soutien du Service public de Wallonie

La communication publique est en plein essor et ce à tous les niveaux de pouvoir : local, régional, territorial, fédéral, national, ou européen. Elle connaît une certaine reconnaissance qui se traduit, notamment, par une professionnalisation des communicateurs du secteur. Ses pratiques, ses enjeux, ses contraintes restent néanmoins peu connus et peu étudiés.

L’objectif de ce colloque est de renforcer le débat académique et professionnel sur une série de tensions qui constituent les enjeux spécifiques et contemporains de la communication publique. La tension est synonyme d’équilibre instable, de flux d’énergie, de questionnement entre deux pôles d’idées, de rôles, de concepts et de faits. Elle peut se voir sous un angle positif où la tension parce qu’elle questionne le statut quo est source de créativité ou d’innovation. Elle peut aussi se voir sous une forme plus critique où la tension se conçoit comme une lutte entre dominant-dominé afin de préserver ou d’améliorer sa position sociale. La tension n’implique pas nécessairement un perdant ou un gagnant. Elle peut être contingente et implique alors une nécessité de collaboration et de coordination afin de maintenir un équilibre précaire.

Huit tensions, huit ateliers

1. Les relations entre le communicateur et le dirigeant

2. La gestion du risque, entre retenue et créativité

3. Information pertinente et surinformation

4. Coordination entre le politique et l’administration publique

5. Régulation et responsabilité

6. Transfert, partenariat ou mutation public/privé

7. Territoire de communication : l’affaire d’expert ou l’affaire de tous

8. Médias traditionnels et médias sociaux / hyperréactivité vs réflexivité

Calendrier & informations pratiques

2 mars 2012 avant minuit : Soumission d’un résumé de maximum 1000 mots (hors bibliographie) à l’adresse cicp@uclouvain-mons.be. La soumission sera précédée d’une page de garde reprenant : le nom et le prénom du ou des auteurs / contributeurs ; les titres, fonctions et institutions des auteurs / contributeurs ; les coordonnées : adresse postale, téléphone, fax, courrier électronique ;

• 30 mai 2012 : Réponse du comité scientifique

• 1er juillet 2012 : Ouverture des inscriptions

• 1er septembre 2012 : Soumission de la communication complète à l’adresse cicp@uclouvain-mons.be. Voir les recommandations aux auteurs sur le site du CERAP (http://www.cerap.be/spip.php?article6)

• Une traduction Français-Néerlandais/ Néerlandais-Français est prévue pour les communications orales.

• Les communications présentées seront susceptibles de faire l’objet d’une publication dans la revue Pyramides (Revue du Cerap). La date de la soumission pour publication est fixée au 15 décembre 2012.

Thématiques & modalités détaillées sur le site www.cerap.be

Comité scientifique

Dominique Bessières (U. de Lille 2)

Géraldine Bomal (Police Fédérale Belge)

Maryse Carmes (U. Européenne de Bretagne)

Eric Cobut (Police Fédérale Belge)

Andrea Catellani (UCL)

Olivier Chantraine (U. de Lille 3)

Agnès d’Arripe (UC Lille)

Thomas Heller (U. de Lille1)

Béatrice Jalenques-Vigouroux (INSA Toulouse)

Patrice de la Broise (U de Lille 3)

André-A Lafrance (UdeM)

Hubert Landier (U de Paris 2)

François Lambotte (UCL)

Jean-Paul Nassaux (CRISP)

Alexandre Piraux (Régie des bâtiments)

Luc Wilkin (ULB)

Comité organisateur

Eric Cobut, Police fédérale, François Lambotte, UCL Mons-LASCO, Luc Wilkin, ULB-CERAP, Catherine Coyette, UCL Mons-LASCO, Florence Daury, ULB-CERAP, Jacques Moisse, SP de Wallonie

Appel à communication JE "Culturhisto 2012"

Culture populaire et / ou culture grand public ? De la subversion au marketing (XIXe-XXIe siècle)

Culturhisto 2012 : journée d'études des doctorants du CHCSC

La journée d'étude vise à examiner les relations entre des labels complémentaires ou concurrents: « culture populaire », « culture grand public », « culture alternative », « culture de masse »... S'agit-il d'une distinction entre logique éducative et logique de marché, ou d'une confrontation entre authenticité d'un côté, et séduction du marché de l'autre ?

Argumentaire

Quels seraient les enjeux d'une mise en parallèle entre culture populaire et culture grand public ? S'agit-il d'une distinction entre logique éducative et logique de marché, ou d'une confrontation entre authenticité d'un côté, et séduction du marché de l'autre? Les termes formulés appellent inévitablement celui de culture de masse dans son rapport à la modernité.

La culture grand public peut être perçue comme une manière de normaliser (et commercialiser ?) celle qualifiée de populaire. On cherchera donc à éclaircir les relations entre ces avatars de la culture « alternative » et des champs voisins comme le « mainstream » (Frédéric Martel, 2010), la contre-culture, ou les avant-garde.

Constatant les confusions existantes entre culture populaire et grand public, les conflits sémantiques et idéologiques constitueront un axe d'analyse essentiel. On sera particulièrement attentifs aux luttes de définition et aux enjeux de labellisation. On le sait, le champ culturel est animé par un déplacement permanent des frontières au sein de « la culture », de redéfinition des hiérarchies. Certaines manifestations de résistances aux cultures dominantes sont parfois qualifiées de « populaires », en oppositions aux cultures officielles. Des labels comme « underground », « rock alternatif », et même « nanar » deviennent ainsi des outils de distinction. Mais les processus de reconnaissance, au sein desquels il faudra étudier l’action des entrepreneurs culturels, peuvent être –et sont- souvent interprétés comme des phénomènes de « récupération » et de routinisation. Au vu de ces reconversions, on peut être tenté de se demander si toute contre-culture est destinée à être absorbée par le système culturel dominant.

Dans certains domaines, comme celui du cinéma-bis, on pourrait aborder la difficulté d'adapter la méthode traditionnelle de l'analyse filmique à des réalisations plus ouvertement commerciales. Les produits de la culture populaire peuvent-ils appeler de nouveaux modèles, de nouvelles approches esthétiques ?

A la lumière des paradigmes récents en histoire et en sociologie de la culture, on invite donc les communications à réexaminer des oppositions trop simples (norme-transgression, élites-masse, global-local, marchand-authentique…) et à mettre à jour des processus dans une perspective dynamique. L'étude des structures de production (les médias notamment), des acteurs, des publics et des chronologies demande à être approfondie.

Née d'observations faites aux cours de nos travaux respectifs, cette journée d'études a pour objectif de développer de telles problématiques, tout en favorisant la rencontre entre de jeunes chercheurs venus d'horizons et de disciplines différentes (histoire, sociologie, esthétique, littérature …)

Ce seront donc principalement les XIXe, XXe, mais aussi l'actuel XXIe siècle qui seront touchés par une telle journée d'études, nous permettant de parcourir un faisceau chronologique allant de l'entrée de la culture en régime de masse à celle du régime médiatique moderne. Tous les supports et bouleversements technologiques seront englobés dans notre analyse de la production et des pratiques culturelles, légitimes ou ''alternatives''. Les phénomènes de circulation transmédiatiques et transnationaux seront également abordés.

Les différents axes de recherche seront donc (liste non exhaustive) :

- culture populaire, culture grand public, culture de masse : quelles définitions ?

- de l’alternatif au mainstream : promotion, confrontation, concurrence ?

- luttes de définition, enjeux de labellisation, renouvellement des hiérarchies

- les acteurs de ces recompositions : entrepreneurs culturels, communicants, publics, fans…

- le rôle des différents médias dans ces stratégies

- les approches universitaires des produits de la culture de masse (esthétique, économique, historique, sociologique…) et le rôle du discours académique comme discours de légitimation

Modalités pratiques

Le colloque se tiendra à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines le mercredi 23 mai 2012, à l'auditorium de la Bibliothèque Universitaire de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Modalités de soumission et de sélection

Les propositions de communication (500 mots environ), comprenant notamment la méthode utilisée et les matériaux mobilisés, sont à envoyer accompagnées d'une présentation de l'auteur, avant le 31 janvier 2011, sur le site www.culturhisto.fr.st. Les propositions de jeunes chercheuses et chercheurs sont naturellement les bienvenues.

Comité d’organisation :

Yann Hermans (UVSQ-PRiSM),

Nicolas Lahaye (UVSQ-CHCSC : nicolas.lahaye@hotmail.fr),

Géraldine Poels (UVSQ-CHCSC : geraldine.poels@gmail.com),

Matthias Steinle (IRCAV, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3).

Comité scientifique :

Alexis Blanchet, Maître de conférences en Cinéma et Audiovisuel, Paris 3 Sorbonne Nouvelle, membre de l’IRCAV.

Evelyne Cohen, Professeure en Histoire et anthropologie culturelles (XXe siècle), ENSSIB-Université de Lyon, Directrice du Centre Gabriel Naudé, membre du LARHRA.

Christian Delporte, Professeur en Histoire contemporaine, UVSQ, directeur du CHCSC.

Eric Fimbel, Professeur en Sciences de Gestion à l’ESC Reims, membre du LIPSOR-CNAM.

Anaïs Fléchet, maître de conférences en Histoire contemporaine, UVSQ, membre du CHCSC.

Laurent Jullier, Professeur en Cinéma et Audiovisuel, Paris 3 Sorbonne Nouvelle, membre de l’IRCAV.

Jean-Yves Mollier, Professeur Histoire contemporaine, UVSQ, membre du CHCSC.

Jean-Marie Privat, Professeur en Langue et littérature françaises, Université Paul Verlaine-Metz, membre du CREM.

Dimitri Vezyroglou, Maître de conférences en Hstoire culturelle du cinéma, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, membre du CERHEC, chercheur associé à l'IHTP-CNRS.

Jean-Claude Yon, Maître de conférences habilité en Histoire contemporaine, UVSQ, directeur adjoint du CHCSC.

Mots-clés

culture, masse, médias, populaire