vendredi 28 septembre 2012

AAC - Musiques de séries télévisées


Colloque international, Université de Nantes, 30-31 mai 2013 : « Musiques de séries télévisées »

Longtemps considérée comme un avatar esthétiquement dégradé et moralement simpliste de la fiction cinématographique, la série télévisée s’est pourtant peu à peu autonomisée au sein des études culturelles. Forme sans doute la plus aboutie, dans la culture mass-médiatique contemporaine, du récit sériel ou feuilletonesque, elle intéresse autant pour la manière dont elle met en scène les phénomènes sociaux que pour la diversité des codes et des stratégies narratives qu’elle mobilise. Ainsi, l’émergence récente de la notion de « Quality TV » témoigne t-elle d’une conception plus nuancée des séries télévisées en même temps que de leur légitimation progressive, comme le montre le nombre grandissant de journées de recherche qui leurs sont consacrées : Les pièges des nouvelles séries télévisées américaines : mécanismes narratifs et idéologiques, Université du Havre, 2009), Contemporary American TV Series ; Between Fiction, Fact and the Real (Université Paris-Diderot, 2011), TV Series in the World : Changing Places/Places of exchange (Université du Havre, 2011) ou encore, Qu’est-ce qu’une TV de qualité ? (Université Paris 3, 2012).

Toutefois, ce sont essentiellement les professionnels engagés dans la fabrication des séries (auteurs, scénaristes, monteurs…), les publics, les stratégies narratives, et les représentations du social qui sont étudiées. La musique pour sa part reste largement ignorée : si la musique de film constitue dorénavant un important champ d’investigation en France, on ne peut en dire autant en ce qui concerne son étude dans le cadre de la télévision. Mépris ? Condescendance ? Absence de spécialistes ? Les équipements – home cinema, télévision numérique, lecteur blue-ray – ont pourtant largement contribué à redonner aux musiques de séries une part importante dans l’expérience du spectateur ; de même, les thèmes musicaux de ces séries sont un élément prépondérant de notre mémoire mass-médiatique individuelle et collective. C’est par conséquent aux musiques de séries TV que nous avons choisi de consacrer ce colloque.

L’appel à communications concerne les questions suivantes :

1- Contexte historique et géographique des musiques de séries
Il s’agira tout d’abord de replacer les musiques de séries Tv dans un contexte socio-historique. Comment décrire l’émergence des musiques de séries, l’évolution historique de toutes les dimensions qui concourent à leur production, qu’il s’agisse des codes esthétiques, des sons et des instruments utilisés, des professionnels mobilisés, notamment ? Existe-t-il des périodes identifiables, des moments charnières, un âge d’or dans l’histoire de ces musiques de séries ? En outre, existe-t-il des marqueurs géographiques qui spécifient ces musiques ? Et avec les phénomènes de mondialisation, assiste-t-on au passage d’une musique locale à une bande son globale ?

2- Du grand écran à la série
De nombreux compositeurs issus du monde du cinéma ont également œuvré pour le petit écran. C’est le cas, entre autres exemples, de Bernard Herrmann pour Twilight Zone, d’Antoine Duhamel pour Belphegor. Dans certains cas, les producteurs font appel à un compositeur reconnu du cinéma pour écrire le générique d'une série : c’est le cas de Danny Elfman pour Les Simpsons ou Desperate Housewives. Tout d’abord, comment s’opère le passage d’un univers à l’autre ? Existe-t-il une sorte d’effet d’homologie entre les compositeurs les plus légitimes et les films de cinéma les plus valorisés, et à l’inverse entre les séries les moins prestigieuses et les « seconds couteaux » de la bande son ? Ou au contraire, la revalorisation de la série TV, qui peut aujourd’hui être considérée comme un laboratoire de l’innovation formelle, l’a t-elle rendue attractive auprès des meilleurs compositeurs ? Par ailleurs, existe-il des codes spécifiques à l’écriture des bandes sons au cinéma et à la TV ? La série TV impose t-elle des contraintes spécifiques qui conditionnent un type d’écriture musicale ?

3- Compositeur de musiques de séries
Dans le cadre d’une sociologie des professions, il est intéressant de décrire précisément les activités qui définissent le champ d’activité du compositeur de musiques de séries. Quelles sont les limites de son périmètre d’activité ? Est-il soumis à des contraintes spécifiques, existe t-il un cahier des charges qui définisse ce qui est attendu de lui ? Comment s’établissent les niveaux de réputation entre compositeurs ? Quelle est l’économie qui sous-tend ce type d’activité ? Comment décrire les différentes tâches auxquelles se livre le compositeur ? Avec quels autres professionnels est-il amené à collaborer à l’intérieur de ce monde de l’art spécifique ? Les contraintes – économiques, temporelles, etc. – qui affectent le tournage des séries ont-elles une incidence sur l’activité du compositeur ? Les compositeurs sont-ils spécialisés ou facilement substituables ? Le passage au numérique – avec des logiciels qui remplacent des orchestres entiers, avec la généralisation des pré-tracks, etc. – modifie t-il le travail du compositeur ? Comment se construit l’identité professionnelle du compositeur et existe-t-il des revendications spécifiques au sein de ce groupe professionnel.

4- Questions de genres
Comment décrire les propriétés formelles des musiques de séries TV ? Existe t-il des codes ou des conventions – tempo, structures harmoniques, sonorités, etc. – qui caractérisent ce genre de musique, en particulier selon les genres abordés (comédie, science fiction…) ? Comment décrire les « recettes du succès » ou les « critères de réussite » en matière de musiques de séries ? On s’intéressera ici également à l’hybridation croissante des musiques originales et des bandes sons pré-existantes : certaines bande sons deviennent des tubes, et symétriquement, certains tubes deviennent la bande son de séries.

5- Réception et usages des musiques de séries TV : le spectateur-auditeur
Il ne fait guère de doute que le générique d’une série est un embrayeur générique et diégétique mais aussi un embrayeur émotionnel extrêmement puissant. Le générique est non seulement ce qui nous permet d’identifier la série ou de l’inscrire dans un cadre générique précis, mais aussi ce qui nous procure un plaisir bien spécifique. Comment décrire le type de relation que les spectateurs entretiennent avec ces bandes sons, l’importance quelles revêtent pour eux ? Dans le cas des fans, que peut-on dire des formes d’attachement – constitution de collections ? Discussions sur des forums spécialisés ? etc. – que ces passionnés-experts vouent à leurs musiques préférées ?

Modalités de participation
Le colloque, pluridisciplinaire et international, se tiendra à l’Université de Nantes les 30 et 31 mai 2013.

Les propositions (max. 300 mots), rédigées en français ou en anglais, seront transmises en fichier .doc aux deux adresses suivantes : Philippe Le Guern (philippe.leguern@univ-nantes.fr) et Jérôme Rossi (jerome.rossi@univ-nantes.fr)
avant le 1er décembre 2012.
Elles contiendront obligatoirement le nom de leur auteur et la mention de son rattachement institutionnel, son adresse mail, un titre, un résumé d’une page maximum, ainsi qu’une courte biographie (une centaine de mots).

La notification d’acceptation de la contribution sera communiquée le 1er février 2013, ainsi que l’ensemble des informations pratiques relatives au colloque, à l’accueil et à l’hébergement des participants.

Comité scientifique
Esteban Buch (CRAL-EHESS),
Sabine Chalvon-Demersay (CNRS - EHESS),
Robert Davis (Université de Leeds),
Jean-Pierre Esquenazi (Université Lyon 3),
Gilles Mouëllic (Rennes 2),
Dominique Pasquier (CNRS - Telecom Paris Tech),
Philip Tagg (Université de Huddersfield),
Pauline Adenot (OMF),
Nick Prior (Université d’Edinburgh) 

Source: Calenda

AAC - L’Homme augmenté : état des lieux et perspectives critiques


L’Homme augmenté : état des lieux et perspectives critiques
Perception, représentation et communication de l’homme réparé ou augmenté par hybridation technologique


Le CNRS, via la Mission pour l’interdisciplinarité (MI), l’Institut des sciences de la communication (ISCC) et l’Institut des sciences humaines et sociales (INSHS), organise un colloque pluridisciplinaire en SHS portant sur le thème « Homme augmenté : état des lieux et perspectives critiques (perception, représentation et communication de l’homme réparé ou augmenté par hybridation technologique).

Le CNRS soutient, dans le cadre des actions de la Mission interdisciplinarité (MI), un programme de recherche à long terme sur « l’insuffisance perceptive et la suppléance personnalisée »[1]. Ce programme, porté par Pascal Sommer, a pour objet d’accompagner des projets interdisciplinaires du CNRS, portant sur le toucher et l’haptique; sur la vision et l’ouïe, sur l’odorat et le goût, ainsi que sur les domaines contrôlés par les 5 sens (l’équilibre et la motricité), les technologies de renforcement ou de compensation (senseurs biologiques - capteurs) et les aspects humains et sociaux de la suppléance (ergonomie, care, éthique, travail, etc.).

De son côté, l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) a animé en 2010-2011 un groupe de réflexion interdisciplinaire autour des enjeux communicationnels de l’humain augmenté. Plusieurs séances de séminaires ont été organisées et des intervenants de disciplines variées (robotique, IHM, philosophie, sociologie, histoire des sciences, sciences du mouvement, etc.) sont venus apporter leur éclairage sur cette question[2]. De plus, deux projets sont actuellement en cours, financés par l’ISCC, un en 2011 sur l’épistémologie de l’augmentation, un en 2012 sur l’intégration corporelle de la technique.

L’ISCC et DEFI-SENS s’associent pour vous inviter à présenter vos travaux et réflexions sur la réparation et l’augmentation sensorielle, de l’homme. L’accent sera mis sur les questions, verrous et problématiques émergentes suivant une démarche prospective dans vos disciplines respectives, dans la perspective d’une poursuite de cette action en 2013.

Ce colloque se déroulera le vendredi 14 décembre 2012 à l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS (20, rue Berbier-du-Mets, 75013 Paris)

L’appel à communication s’adresse prioritairement aux chercheurs travaillant en sciences humaines, en sciences sociales, en sciences cognitives et en sciences de la communication.
Le sujet de l’humain augmenté est très vaste, le champ à l’étude est volontairement restreint à :
-          La suppléance ou augmentation technologique ; cela exclut en particulier l’usage des substances médicamenteuses ;
-          La suppléance ou augmentation invasive (ie à l’intérieur du corps) ou qui est en lien étroit avec le corps.
-          Les communications en français et en anglais sont acceptées.

Merci de soumettre vos propositions de communications avant le 14 octobre 2012 à minuit
En remplissant le formulaire de soumission et en l'envoyant à l’adresse : colloqueHA2012@iscc.cnrs.fr

Responsables scientifiques
SHS - Béatrice Brémont : beatrice.bremont@cnrs-dir.fr
ISCC - Edouard Kleinpeter : edouard.kleinpeter@iscc.cnrs.fr
MI - Véronique.Donzeau-Gouge : veronique.donzeau-gouge@cnrs-dir.fr
DEFI-SENS - Pascal Sommer : p.sommer@ibcp.fr

Support administratif et technologique :
DEFI-SENS : Brigitte Mourot : brigitte.mourot@univ-amu.fr
ISCC : Celine Vaslin : celine.vaslin@iscc.cnrs.fr

Problématiques
1.    Perception et représentation mentale
Schéma corporel, hybridation technologique et apprentissages. (Points de vue cognitif et proprioceptif) : Vécu et expérience sensori-motrice de l’hybridation et de ses apprentissages, qu’elle soit réparatrice, surnuméraire ou esthétique (Body Art, etc.)
Effet actuel des technologies. « Homme augmenté contemporain » : virtualisation de la vie et des pratiques quotidiennes
Modification du schéma corporel et des repères géo spatiaux et temporels.
Expérience sensorielle de la perte des limites, qu’elle soit naturelle (prière, méditation) ou provoquée artificiellement (interfaces technologiques immersives).
Développement associé des maladies (liées à la sédentarité, au stress, à la répétition gestuelle, aux allergies) et des psychopathologies (dépression, cyberaddiction, etc.)
Modification des compétences et des capacités cognitives.
Réflexion sur le rapport entre la main et l'outil dans les processus d’hominisation et d’apprentissage. Étude des limites voire des barrières, physiologiques et cognitives entre usage externe et incorporation de l’outil.

 2.    Perception et représentation sociale
Image du corps et identité : Image du corps et regard de l’autre (« corps objet » versus « corps sujet »), identité et altérité.
Homme réparé ou augmenté, normes et identité. Construction des normes et des repères, de la différence et de l’altérité corporelle, esthétique. Construction des stéréotypes et des préjugés. Comparaison anthropologique de l’incorporation d’objet à vocation identitaire.
Culte de l’objet. Réduction du corps et de l’environnement à des objets simplistes dissociés et sans liens, mais manipulables, contrôlables et jetables. Corps hybridé, corps stigmatisé, corps contrôlé, corps utilitaire sans sujet et sans histoire.
Culte de la performance objectale. Peur de l’impuissance et compétitions sociales. Fabrique des pathologies narcissiques. Dissonance cognitive (refus d’imaginer et de penser) et processus projectifs (fabrique du bouc émissaire). Désagrégation des liens sociaux.

 3.    Perception et représentation anthropologique et culturelle
Structure anthropologique de l’imaginaire et histoire de l’augmentation sensorielle, de la mythologie à l’art et à la science-fiction
Invariants historiques et anthropologiques dans le rapport de l’homme à la technique applicables à l’augmentation ou à la réparation
Hypothèses implicites du discours sur l’augmentation sur la cognition humaine et l’apprentissage.
Hybridation technologique et création artistique.
Aspects juridiques de l’augmentation sensorielle (quels textes ? quelles jurisprudences ? quelles interprétations de textes existants e.g. sur la chirurgie esthétique, la protection du patrimoine vivant, etc. ?).

4.    Perception et représentation communicationnelle
Augmentation sensorielle et communication (distinction information/communication, effets de l’augmentation sur l’intercompréhension, socio cognition, etc.) : L’augmentation du volume d’informations qu’un humain est capable d’émettre, de recevoir et de traiter implique-t-elle une meilleure compréhension de l’autre ?
Communication avec des humains « augmentés » : hypothèses implicites (conception shannonienne de la communication, statuts respectifs des émetteurs/récepteurs), normalisation et/ou machinisation de l’acte communicant : Quelle place de l’implicite, du mensonge, du non-dit ?
Médiatisation de l’hybridation, représentation du lien réparation/augmentation dans les médias, analyse du discours médiatique et du discours des chercheurs sur la médiatisation
Effet perlocutoire sur la société, transhumanisme et développement des mouvements « post-humains » (Association française transhumaniste, Université de la Singularité, etc.), espoirs, fantasmes et réalités.

Notes
[1] http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article58
[2] http://www.iscc.cnrs.fr/spip.php?rubrique348

Source: Calenda

JE - Parcours et compétences numériques des 16-24 ans


ObTIC – Région PACA

L’ObTIC organise le 22 octobre 2012 un séminaire consacré aux usages numériques des jeunes. Il fait suite à ceux du 9 décembre 2011 consacré aux « Transformations numériques et impacts économiques en Provence- Alpes-Côte d’Azur » et du 5 avril 2012 intitulé « Nouvelles façons d'observer les usages du numérique ».

Problématique
Aujourd’hui, il est banal de reconnaître que les adolescents et les jeunes adultes appartiennent à une génération qui a grandi dans un univers médiatique et technologique extrêmement diversifié. À la différence de leurs parents, ils ont connu dès l’enfance l’ordinateur, les consoles et la téléphonie mobile, et ils connaissent aujourd’hui le développement de l’internet haut-débit, du wifi et des nouvelles générations de la téléphonie multimédia. Ces technologies jouent désormais un rôle important dans la manière dont ils gèrent leurs relations familiales et amicales, mais aussi dans la conduite de leurs pratiques culturelles et (pré)professionnelles.

Les nombreuses enquêtes disponibles montrent que, pour les jeunes, internet est d’abord un outil de loisir et de sociabilité (musique, jeux vidéo, réseaux sociaux, etc.). Mais ils devront développer dans les années à venir une utilisation pour d'autres fonctions : consommer, apprendre, travailler, gérer leur vie administrative, voire leur engagement citoyen.

Au-delà des controverses sur l’expression « génération Y » - facteur explicatif ou simple concept marketing - les recherches récentes dévoilent des analyses contradictoires : pour certains (par exemple, l’enquête Université de Berkeley & Fondation Mc Arthur, 2008), les nouveaux médias de divertissement sont des lieux d’apprentissage par les pairs, qui viendraient suppléer les formes traditionnelles de transmission des connaissances ; pour d’autres (http://www.ftu-namur.org/fichiers/JOL-resupresse-FR.pdf), le décalage entre les usages dominants des jeunes et les exigences de la sphère socio-économique engendre parfois une fracture numérique « de second degré ». Un troisième regard (cf María Eugenia Longo, Transitions des jeunes vers la vie adulte : processus d’insertion et rapports à la vie professionnelle. Perspectives pour les programmes d’action, Rapport d’étude, INJEP, Paris, septembre 2011) permet de tempérer cette opposition : dans un contexte où le pouvoir déterminant des institutions est affaibli, où les carrières professionnelles deviennent incertaines, où la « mise en scène de soi » est un impératif pour la reconnaissance sociale, apparaît la notion de « rapport à l’activité ». Différente du rapport au travail ou à l’emploi, l’expression signale l’importance d’observer tous les espaces d’engagement des jeunes, que ce soit la vie privée (la famille, les rapports d’amitié) ou la vie publique (l’investissement scolaire, la participation à des associations, la diffusion culturelle).

La pratique des échanges en ligne chez les adolescents et les jeunes adultes est à analyser dans cette perspective. Tel est l’objet d’une nouvelle enquête de l’ObTIC et du séminaire d’octobre 2012.

Cette enquête régionale, conduite par des équipes de l’ISEN de Toulon (Institut supérieur d’électronique et du numérique, école d’ingénieurs multi-sites) et l’UFR des sciences de l’information et de la communication INGEMEDIA de l’Université du Sud - Toulon - Var, sera réalisée auprès d’un panel de jeunes de 16 à 24 ans fréquentant divers établissements (lycées généraux et professionnels, premiers cycles d’enseignement supérieur, centres d’apprentissages et missions locales), dans le but de « positionner » les publics jeunes de Provence-Alpes-Côte d’Azur par rapport à des moyennes nationales (en termes d’équipement et de modes de connexion, ou de pourcentage d’activités web par tranches d’âge et par profils). Les principaux résultats statistiques seront publiés dans le Baromètre 2013. Mais notre démarche a surtout pour objectif de mettre en relation des données ciblées sur le lien qui peut s’établir entre les exigences d’apprentissage et d’accès à l’emploi et les pratiques ludiques et relationnelles dominantes. Elle s’intéresse prioritairement aux parcours et aux compétences numériques de cette tranche d’âge, marquée par la transition entre vie scolaire et insertion professionnelle, la construction de la personnalité au sein de collectifs, les habitudes de flexibilité, de réactivité, de disponibilité expérimentées librement sur les réseaux mais transformées en impératifs par les (futurs) employeurs.                  

Les objectifs du séminaire
Une fois le questionnaire établi (été 2012), et avant le premier recueil des données (début 2013), le séminaire sera un temps fort de l’étude sur les« parcours et compétences numériques des 16/24 ans ». Son objectif est d’aider à la formulation de la grille d’analyse de l’enquête, à partir des travaux et expériences des différents intervenants. Le séminaire doit aussi permettre de faire émerger des pistes d'action, de recherche, d'étude que pourrait développer la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec le soutien de l’État, dans le cadre des prochains Baromètres de l'ObTIC.

Inscription
La participation à la rencontre est gratuite, elle se fait sur inscription préalable en ligne à cette adresse. Pour des questions d’organisation, les inscriptions sont obligatoires.

Vous êtes donc invités à vous inscrire auprès du Cabinet Items-Proposition :
soit par le biais du formulaire d’inscription en ligne, soit par mél à contact@lobtic.org , soit par téléphone au 04 91  50 50 79

Publics visés
Le séminaire s'adresse aux chercheurs, aux étudiants avancés et aux consultants qui travaillent le sujet, et tout autant aux responsables régionaux qui produisent des données et des analyses, aux différentes administrations qui exploitent celles-ci pour accomplir leurs missions et bâtir des stratégies publiques de formation, d’emploi et de développement économique, culturel et social.

Lieu de la rencontre
Cité des métiers Provence-Alpes-Côte d'Azur
4 rue des Consuls 13002 Marseille
Métro Vieux Port
Tél : 04 96 11 62 70
Fax : 04 96 11 62 71
Email : contact@citedesmetiers.fr

Informations pratiques
L’organisation de ce séminaire est placée sous la responsabilité d’Items International, Assistant à Maîtrise d’ouvrage de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour la démarche d’observation régionale des TIC (ObTIC).

Source: Calenda

jeudi 27 septembre 2012

Bourses Fullbright


PROGRAMME FULBRIGHT DOCTORANTS : BOURSES POUR DES PROJETS DE RECHERCHE AUX USA

Date limite de dépôt des dossiers : 1er février 2013
Durée : De 6 mois à 12 mois (6 mois minimum)
Disciplines dans lesquelles sont attribuées les bourses Fulbright :
La Commission attribuera des bourses dans tous les  domaines et , en sciences exactes, accueillera avec un intérêt tout particulier les projets ayant comme thème de recherche les sciences de l'environnement et la sécurité alimentaire.
Nombre approximatif de bourses Fulbright : Environ 15 bourses

Montant :
Doctorants non salariés : maximum $ 18 000 + allocation voyage + gratuité du visa + complémentaire santé
Doctorants salariés : maximum $ 13 500 + allocation voyage + gratuité  du visa + complémentaire santé

Critères de sélection :
Les bourses de la Commission franco-américaine sont accordées chaque année dans le cadre d'une compétition nationale. Les critères de sélection sont les suivants :
• Excellence scientifique
• Cohérence du projet
• Inscription du projet dans une logique de coopération franco-américaine
• Pour les sciences exactes : existence d'une coopération entre institution d'accueil et d'origine attestée par des co-publications, ou coopération formalisée ou en cours de développement attestée, par des lettres de recommandation.
• Les bourses Fulbright ne sont pas accordées sur des critères de ressources.
• La préférence sera donnée aux candidats n'ayant pas eu d'expérience significative aux Etats-Unis.

lundi 24 septembre 2012

Soirée de Sophia - Femmes, politique et médias


Lundi 22 octobre 2012 à 18h
Antwerp, Belgique

Si quelques femmes au pouvoir ont marqué l’histoire, les femmes cheffes d’État démocratiquement élues restent l’exception.
Les portraits que l'on fait des femmes politiques déploient tout un spectre d’images stratégiques révélateur des rapports entre sexe, pouvoir et médias. A la sortie des élections communales belges et quelques mois après la présidentielle française, la conférence de Marlène Coulomb-Gully apporte un éclairage essentiel sur cet enjeu de société.

Marlène Coulomb-Gully est professeure en science de l’information et de la communication à l’Université Toulouse II-Le Mirail. Elle s’intéresse, depuis sa thèse, à la représentation du politique dans les médias, un champ de recherche qu’elle décline sous la perspective des études de genre depuis plusieurs années.
Son profil en ligne: www.lerass.com/htm/membres_lerass.php?id=43

Debby Vos est doctorante en sciences politiques à l’Universiteit Antwerpen. Elle travaille sur les représentations médiatiques des femmes et hommes politiques.

Infos pratiques
La conférence se tiendra à Amazone de 18h30 (accueil à 18h) à 20h30 et sera suivie d’une réception.
Elle aura lieu en français et en néerlandais. Une traduction simultanée est prévue.
Un stand librairie proposera des ouvrages de Marlène Coulomb-Gully.
Entrée: 4€ - 2€ pour les membres, les étudiant-e-s (BA/MA) et les chômeurs/ses.

Informations complémentaires et réservation obligatoire sur www.sophia.be

Source: Sophia

Assemblée Générale du REPLIC: jeudi 25 octobre 2012


Bonjour à toutes et à tous,

En cette rentrée universitaire, le REPLIC a le plaisir de vous convier à son Assemblée Générale extraordinaire qui se tiendra le jeudi 25 octobre 2012 à 9h30 à la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, salle 3.


L’ordre du jour sera le suivant :
-          Bilan des activités de l’année 2011/2012
-          Approbation des comptes de l’exercice précédent
-          Projets du REPLIC
-          Remplacement des postes vacants au Bureau
-          Questions diverses

Les réussites professionnelles de Marielle Toulze et Nayra Vacaflor les éloignent de leurs responsabilités au sein du REPLIC. Aussi, deux postes sont à pourvoir.
Clément Dussarps, doctorant au MICA et ingénieur d’études RAUDIN ainsi que Marie-Julie Catoir, docteure qualifiée en SIC et membre associée du MICA ont d’ores et déjà fait acte de candidature. Nous rappelons que les candidatures doivent être adressées au REPLIC au plus tard le 25 septembre 2012.

Cette Assemblée sera également l’occasion d’un pot d’accueil aux nouveaux doctorants du MICA. Ce sera l’occasion d’échanger autour d’un café et de quelques viennoiseries.

Afin de préparer au mieux cette rencontre, nous vous remercions de bien vouloir confirmer votre présence par retour de mail.

Au plaisir de se retrouver le 25 octobre !
L’équipe REPLIC
replicbx3@gmail.com
http://replic.blogspot.fr/

PS : Le renouvellement du Bureau nécessite un quorum afin que le vote soit valide. Aussi les membres actifs de l’association, c’est-à-dire ceux qui sont à jour de leur cotisation mais aussi les membres d’honneur sont invités à nous envoyer par mail une procuration en cas d’absence.

AAA - ETC, La revue de l’art actuel, n° 98


Informer (l’art et les médias)
Direction du numéro : Anne-Marie Bouchard

Les relations entre arts visuels et médias, généralistes et spécialisés, demeurent ambigües sous de nombreux aspects. Les modèles de développement des arts associés à l'industrie culturelle sont souvent présentés dans les médias généralistes comme une réponse aux apories sociales et économiques des arts visuels, tandis que les médias spécialisés semblent déterminés à ignorer les artistes se réclamant de ces mêmes modèles. Dans la mesure où la plupart des domaines de la création sont spontanément scindés en deux branches caricaturales, entre mercantilisme et production marginale, comment les arts visuels parviennent-ils à échapper à cette équation? Bien qu'il n'y ait pas de grands producteurs d'art visuel contemporain qui puissent être comparés aux empires du cinéma ou de la musique, ou que l'économie des arts visuels soit fondamentalement distincte de celles de domaines de productions collectives (théâtre, danse, cinéma), comment les valeurs artistiques, sociales et économiques associées à l'industrie culturelle et valorisées par les médias parviennent-elles à aiguiller la production en art visuel? Comment les médias définissent-ils les modalités de leur propre réception dans le milieu des arts visuels? Que dire du relativisme caractérisant les relations entre art contemporain et médias? Comment se fait la critique d'art dans les médias généralistes et spécialisés? Comment, en dépit de ses coulisses obscures et de ses intentions nébuleuses, la réception médiatique est-elle devenue un critère d'appréciation dans l'évaluation des artistes par leurs pairs? Quelle est la valeur d'une critique et comment la critique-t-on?

À la différence de la critique des médias qui considère les récepteurs de l'information comme des êtres passifs face à l'imposition de valeurs culturelles supposées consensuelles, ce numéro se propose d'examiner comment se fait la production artistique face à la représentation médiatique des arts.

Plusieurs études de cas pourront être proposées pour étayer cette réflexion sur les relations entre art visuel et médias, parmi lesquelles : les polémiques en art public; la fabrique des communiqués de presse; les rapports entre critique et publicité; la valorisation des modèles du vedettariat; la construction médiatique de la figure de l'artiste; l'autorité et la compétence de la critique; les arts, la médiation culturelle et le populisme médiatique. Cette liste n’est pas exhaustive et nous sommes ouverts à toute autre proposition.

Soumissions

Détails techniques
Dans le cadre de la publication d’un article de fond dans la rubrique Actualités/Débats, la revue ETC demande à l’auteur prévu de rédiger un article de fond d’un format de 10 000 à 12 000 caractères (espaces et notes inclus). De plus, il est aussi demandé à l’auteur de fournir à ETC (etc.artactuel@videotron.ca) 5-6 documents visuels, sur cd, en 350 dpi, avec légendes accompagnant les œuvres et/ou (mais pas uniquement) tout autre document tel qu’imprimé de bonne qualité et de format moyen au minimum.

Date de participation
La date de tombée pour ce dossier thématique est le 30 novembre 2012.
Les auteurs doivent aviser la directrice du numéro de leur intention de présenter un texte (annemarie.bouchard.4@gmail.com)

Rétribution
L’auteur d’un texte publié est rétribué 325 $ dans les 3-4 mois après la publication. Si l'auteur ne peut accepter le délai de rétribution, il est prié d'aviser la direction afin de permettre un versement plus accéléré du cachet. S’il est en dehors du Canada, nous lui demandons de fournir à la revue son RIB comportant l’adresse de l’auteur et de sa banque et en quelle devise il souhaite être rétribué.

Comité de rédaction :
Gentiane Bélanger, Anne-Marie Bouchard, Isabelle Lelarge, Caroline Loncol Daigneault, Bernard Schütze

Source : Calenda

OFFRE STAGIAIRE ASSISTANT(E) DE LA COORDINATRICE NATIONALE COLLECTIF NATIONAL DROIT DE L’HOMME ROMEUROPE


Le Collectif National Droit de L’Homme Romeurope
Crée en octobre 2000 à Paris, le CNDH Romeurope a pour objectif de soutenir l’accès aux droits fondamentaux des Roms d’Europe de l’Est en France, dans le cadre du droit commun, et de lutter contre les discriminations et le racisme spécifique dont ces personnes sont victimes dans un contexte de migration.
Le Collectif National Droits de l’Homme Romeurope regroupe de façon informelle plusieurs associations à caractère humanitaire, social, de défense des droits et des comités locaux de soutien qui oeuvrent en faveur des roms migrants présents sur différents territoires en France.

Mission
Il ou elle sera chargé(e) d’assister la coordinatrice nationale dans sa mission de favoriser l’émergence d’initiatives concertées, pour le respect des droits fondamentaux des Roms migrants et leur accès au droit commun en France.

Fonction
Engagé(e) et polyvalent(e), il ou elle assistera la coordinatrice dans le développement d’actions concernant la diffusion d’information et la communication du Collectif Romeurope.
Notamment, il ou elle participera, sous la responsabilité de la coordinatrice, à l’animation du réseau des membres et partenaires du Collectif et à la diffusion d’information vers l’externe, à travers :
- la conception, élaboration et gestion d’outils de communication interne et externe (ex : listes de diffusions, site web, autres..),
- la collecte, le traitement et la diffusion d’information,
- l’organisation de réunions (au sein du collectif et avec les partenaires), d’événements et de rencontres publiques,
- la conception, la réalisation et la gestion d’outils d’information et plaidoyer.
Il ou elle participera à la rédaction des notes, comptes rendu, et rapports d’activité à destination des membres du collectif, du réseau Romeurope, des institutions et des bailleurs de fonds.

Profil attendu
Vous savez faire preuve d’autonomie et initiative ainsi que de capacité d’adaptation. Vous disposez des qualités et compétences suivantes :
- Aisance rédactionnelle et capacité de synthèse,
- Sens du relationnel,
- Goût du travail en équipe et en réseau,
- Bonne maîtrise de l’environnement informatique.

Formation
Communication, Sciences humaines et sociales.

Expériences
Des expériences précédentes dans le domaine associatif en animation de réseau, communication, relations externes seraient souhaitables.

Durée de la mission
6 mois (négociations possibles).

Conditions
Indemnité mensuelle 550 € (frais de transport inclus). Prise en charge des frais liés à la mission. Ne pas envoyer de candidature s’il n’est pas possible de faire une convention de stage avec une Université.

Date limite d’envoi des candidatures
Le 10 octobre 2012. Stage à pourvoir dès que possible.
Veuillez adresser LM + CV à : lola.schulmann@romeurope.org

mardi 18 septembre 2012

AAA - revue Télévision n°5

LA TÉLÉVISION ET LES AUTRES MÉDIAS (TITRE PROVISOIRE)

CNRS ÉDITIONS

COORD. VIRGINIE SPIES, AVRIL 2014

Les liens entre la télévision et les autres médias ont toujours existé, et ils semblent aujourd’hui encore plus resserrés. Qu’il s’agisse de formats empruntés à la radio ou au cinéma, ou encore de l’expansion des discours sur la télévision dans les autres médias, ce numéro se propose d’explorer les liens qui se tissent entre la télévision et les autres médias, à partir de plusieurs pistes :

Aussi bien dans l’histoire de la télévision qu’à l’heure actuelle, nombre de programmes trouvent leur genèse dans des émissions radiophoniques. Qu’il s’agisse de jeux radiophoniques devenus des émissions à succès, ou même des programmes de variétés ou de divertissements qui ont commencé à la radio, quels formats ont pu être adaptés de la radio à la télévision, quelles transformations furent opérées ?

La relation de la fiction aux autres médias et les spécificités télévisuelles : Les premiers réalisateurs de la télévision provenaient du monde du cinéma, et de nombreuses émissions dramatiques ont puisé dans le savoir-faire radiophonique de l’époque, inspiré lui-même des mises en scènes théâtrales. Comment s’est forgée l’écriture de la fiction télévisuelle, quels récits appartiennent aujourd’hui spécifiquement à la télévision, et en retour, comment la télévision inspire-t-elle d’autres formes artistiques et médiatiques ?

Les relations entre les programmes télévisuels et le web : une attention particulière pourra être portée sur le web social et notamment la pratique du live-tweet. Pratique nouvelle en 2009, le fait de commenter les programmes sur Twitter est devenu une pratique banale pour de nombreux utilisateurs. Elle a été par ailleurs institutionnalisée par les chaînes et les sociétés de production : certaines émissions, comme The Voice sur TF1, déclinent d’abord un dispositif spécifique sur le web social, avant même d’arriver à l’antenne. Dès lors, les programmes connaissent une nouvelle temporalité, ils continuent d’exister entre deux diffusions, et leur communication a évolué.

Dans un autre mouvement, la télévision fait l’objet de nombreux discours dans les autres médias : qu’il s’agisse de la radio, de la presse écrite ou d’Internet, nombreux sont les lieux médiatiques d’où surgissent des discours sur la télévision : on parle de l’actualité de la télévision, de promotion ou d’un regard plus analytique voire critique. De quoi est-il question, lorsque les autres médias se penchent sur la télévision ?

Par une approche décloisonnée, ce numéro aura pour ambition d’étudier les formats, les dispositifs médiatiques et artistiques qui ont inspiré la télévision, et donc de dégager les spécificités de l’écriture télévisuelle. Il s’agira également d’observer comment la télévision est abordée dans le champ médiatique, et donc d’éclairer les rapports entre télévision et société. Les pistes évoquées ici ne sont pas exclusives, et les propositions épistémologiques, méthodologiques et historiques, ainsi que les analyses de corpus sont les bienvenues.

Les projets sont à envoyer avant le 15 décembre 2012 au responsable du numéro, Virginie Spies : Virginie.spies@univ-avignon.fr

Les auteurs des articles retenus seront prévenus le 30 janvier 2013 et les articles seront à rendre pour le 30 juin 2013.

lundi 17 septembre 2012

Parution: Management par projet


Management par projet. Les identités incertaines

Sous la direction de Benoit Cordelier, Gino Gramaccia

Presses de l'Université du Québec

2012, 216 pages

24,00 $

La flexibilité, la mesure de la performance, la culture du résultat à court terme, la chasse aux effectifs, l’individualisation des rémunérations, la prescription drastique de modes opératoires standardisés… les transformations du travail transfigurent le rapport des personnes à leur milieu professionnel. Toutes ces pratiques managériales ont contribué à la montée de l’individualisme au travail, et des multiples formes de pathologies qui accompagnent aujourd’hui ce mouvement.

Le culte de l’excellence se paie. Il défait les liens de solidarité et instaure de nouveaux régimes de violence dans les organisations, sous prétexte d’efficacité managériale et de compétitivité. Différents modes, dispositifs et outils de régulation auraient permis de résoudre, sur le plan local, les contradictions stratégiques du plan global, dont le management par projet.

Dans les faits, si les organisations sont des lieux de réalisation de projets qui fonctionnent grâce à la coopération des acteurs, elles n’en restent pas moins des espaces de domination, marqués par les tensions et les crises que suscitent les difficultés de chaque employé à trouver sa place dans l’équipe. Les spécialistes réunis dans cet ouvrage portent un regard critique, ouvert et pluraliste sur l’ensemble de ces questions.

Parution: Changement organisationnel et management par projet


Changement organisationnel et management par projet. Mobilisation des systèmes d'information

Benoît Cordelier

Les progiciels de gestion intégrés ou de gestion de la relation client sont souvent présentés comme des outils miracle pour changer l'organisation, restructurer les entreprises, les rendre plus performantes. L'effort à fournir est souvent sous-estimé. L'auteur décompose différentes manières de percevoir les progiciels et leur utilisation dans les processus de communication soutenant le changement organisationnel.

L'Harmattan

juillet 2012

328 pages - 34 €

Colloque "Médias - Santé Publique"

Le colloque se tiendra les 18 et 19 octobre 2012 à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine (MSHA) à Pessac, sur le Domaine Universitaire.

Il est possible de s’inscrire jusqu’au 29 septembre 2012.

A côté d’un traitement plus ordinaire des questions médicales, scientifiques ou techniques, les épisodes du SRAS en 2003, de la grippe A (H1N1) en 2009 ou très récemment de la bactérie ECEH ont montré comment des questions de santé publique pouvaient devenir des problèmes politiques dont les médias s’emparaient dans leur immédiateté, comme des scoops, contribuant ainsi à les ériger en événements.

En traitant alors ces « événements » sous différents angles (scientifique, médical, technique, politique, économique, industriel, social, environnemental,…), les médias mettent en scène des acteurs relevant de sphères discursives distinctes : scientifiques, responsables politiques, citoyens malades avérés ou potentiels, professionnels de la santé. Une polyphonie de discours publics se laisse alors saisir, pouvant parfois donner l’impression d’une cacophonie, parfois d’une orchestration vite vue comme manipulatrice. Au delà d’une information classiquement relayée et commentée par la presse (généraliste ou plus spécialisée), la télévision, la radio ou internet, des campagnes de communication sont alors mises en place pour faire connaître des moyens de prévention, ou pour inciter à la vaccination par exemple. On peut aussi voir émerger des reprises ironiques, sous forme de clips sur internet, faux journaux, créations théâtrales…

Le colloque qui sera organisé à Bordeaux les 18 et 19 octobre 2012 vise à réunir des chercheurs d’horizons différents (en Sciences de l’Information et de la Communication, Philosophie, Linguistique, Sciences du Langage, Sociologie,…) ainsi que des professionnels de la santé, de la politique et des médias, afin de croiser leurs réflexions sur le mode de traitement par les médias des questions de santé publique.

vendredi 14 septembre 2012

AAC - Storytelling et tension narrative

Dans le prolongement de la journée du 18 novembre 2011, « du storytelling à la mise en récit des mondes sociaux : la révolution narrative a-t-elle eu lieu ? », les laboratoires I3M et LIRCES organisent une journée d’études sur « storytelling et tension narrative ». Cette journée aura lieu le 23 novembre 2012.

Reprenant le postulat de départ qui était que l'art de raconter des histoires (storytelling) s'étendait désormais aux domaines les plus variés et qu’aucune activité sociale ne semblait épargnée par cette mise en récit généralisée, cette seconde journée reste ouverte à toutes les disciplines. Par ailleurs, la première étape a permis de mettre en lumière les relations assez étroites qu’il pouvait exister entre les analyses littéraires du récit et l’approche de l’objet storytelling. En ce sens, la problématique de la tension narrative, née dans les études littéraires, s’ouvrira cependant vers des approches pluridisciplinaires (notamment communicationnelles).

La thématique choisie invite donc les chercheurs à se pencher plus particulièrement sur les processus de construction narrative propres aux mises en récit à travers la notion de tension narrative, proposée par Raphaël Baroni qui la définit comme « le phénomène qui survient lorsque l’interprète d’un récit est encouragé à attendre un dénouement, cette attente étant caractérisée par une anticipation teinté d’incertitude qui confère les traits passionnels à l’acte de réception. La tension narrative sera ainsi considérée comme un effet poétique qui structure le récit et l’on reconnaîtra en elle l’aspect dynamique ou la « force » de ce que l’on a coutume d’appeler une intrigue ». Ce pouvoir de l’intrigue questionne le phénomène du storytelling et amènera les chercheurs à s’interroger sur ce qui fait sa force. Il permet de dégager dès à présent quatre thématiques.

Comment les récits mobilisent les affects chez le récepteur, essentiellement à travers la construction des intrigues ? Il conviendra ici de définir si la notion d’intrigue doit renvoyer à une analyse formelle qui s’appuierait essentiellement sur prototypes narratifs ou bien si sa dimension thématique, sa position dans le registre des discours, sa relation avec la sphère de production conditionne elle aussi sa réception.

Quelles sont les relations entre la tension narrative et les compétences du récepteur ? Comment les différents publics mobilisent des savoirs narratifs en fonction de l’intrigue proposée, de leur situation de réception et des compétences culturelles requises.

Quelles sont les fonctions thymiques du récit ? Si en littérature, le suspense, la curiosité et la surprise jouent un rôle essentiel dans la création de la tension narrative, ne doit-on pas aussi envisager la dimension cathartique des récits ?

Dans quelle mesure la narrativité est-elle tributaire de valeurs et de contenus (conscients et inconscients) qui la sous-tendent et dont l’intrigue assure la représentation ? En revisitant une des problématiques de la première journée d’études, doit-on simplement voir dans la tension narrative les engrenages de la narrativité, que les individus sont conduits à reconnaître sans réelle capacité de distanciation et de discernement, ou bien au contraire, doit-on considérer, à l’instar d’une bonne partie de la théorie de la réception, que tout récit, même « mal intentionné » n’est jamais complètement aliénant, et que la lecture, comme l’écriture, peut aussi être émancipatrice, malgré des constructions narratives contraignantes ?

Les contributions proposées pourront s’organiser autour des deux axes suivants.

D’une part, au delà des frontières, sans doute un peu artificielles dans le cadre de cette thématique entre fictionnel et factuel, un premier axe pourra s’orienter vers les processus de production de la tension narrative. Par processus de production, il sera entendu tout phénomène influençant l’élaboration des schémas narratifs, comme par exemple, sans être exhaustifs, la formation des créateurs/auteurs, les contraintes imposées par les formats des récits ou les médias utilisés (littérature, presse, cinéma, jeux vidéos, textes pragmatiques, etc…).

D’autre part, les conditions de réception des récits doivent être appréhendées à partir d’une optique similaire. On pensera en particulier à l’adaptation du public en fonction de la nature du récit mais aussi de son émetteur, de même que la mobilisation de sa propre expérience narrative.

Modalités de participation

Les propositions de contribution devront comprendre un résumé d’une page, un très bref CV (1 page) et être adressées aux deux responsables (qui sélectionneront les propositions)

avant le 24 septembre 2012.

La journée aura lieu à Nice le 23 novembre 2012.

Contacts :

Marc MARTI (LIRCES) marti@unice.fr

Nicolas PELLISSIER (I3M) pelissier06@gmail.com

jeudi 13 septembre 2012

Colloque ISCC: COMMUNICATION ET MONDIALISATION

Institut des sciences de la communication du CNRS

Colloque international pluridisciplinaire

Communication et mondialisation. La remise en cause du tout-anglais

Mercredi 14 novembre 2012

CNRS, Auditorium Marie Curie

Campus Gérard Mégie, 3 rue Michel-Ange, 75016 Paris

Inscription à colloque@iscc.cnrs.fr

Naguère, on pensait que l'anglais serait la lingua franca de la mondialisation, ce qui lui valut le qualificatif de « planétaire » (Global English) : on disposait enfin d'une langue commune universelle. Or, cette vision des choses est loin de faire l'unanimité aujourd'hui, y compris au sein du monde anglophone, où le modèle du tout-anglais est remis en cause, aussi bien au Royaume-Uni qu'aux États-Unis.

Comment expliquer un tel renversement de perspective, dont on commence à peine à entrevoir toutes les conséquences ? Tel est l'objet de ce colloque, destiné à approfondir cette question désormais centrale, en examinant tour à tour quatre thèmes majeurs :

– Mythe et réalité d'une lingua franca et économie des langues

– Les enjeux du cyberespace multilingue

– La communication scientifique à l'épreuve du multilinguisme

– La traduction, langue de la mondialisation

À l'heure de la mondialisation, marquée par l'émergence des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), il n'est plus possible de faire l'impasse sur la question des langues en matière de communication. De ce point de vue, elle ne concerne pas que les spécialistes du domaine ou la communauté des enseignants et des chercheurs, toutes disciplines confondues : elle est l'affaire de tous.

AG du MICA

L’Assemblée Générale de notre laboratoire aura lieu le :

jeudi 27 septembre à 17H salle Jean Borde à la MSHA.

A l'ordre du jour:

- L'élection du Directeur adjoint du laboratoire, sur proposition de la direction;

- Agenda et programme des journées transversales du MICA 2013;

- Préparation du bilan de l’équipe et évaluations à venir;

- Questions diverses.


Parution: L'ère post-media

L'ère post-media. Humanités digitales et cultures numériques

Sous la direction de : Jean-Paul FOURMENTRAUX

Éditions Hermann, Juin 2012

22 euros - 270 pages

Présentation du livre sur le site des éditions Hermann :

À l’interface des sciences et des arts – recherche urbaine, sciences politiques, spectacle vivant, cinéma, jeux vidéo et Internet – un nombre croissant de chercheurs et d’artistes proposent de réinventer les mises en scène et les modes de relations aux médias. L’objectif de cet ouvrage est de confronter leurs recherches aux nouvelles pratiques médiatiques, techniques et sociales, mobilisées pour concevoir, véhiculer et agir des oeuvres-médias dont la carrière idéale suppose précisément que certains de leurs fragments demeurent potentiels ou « à faire ».

Il émerge en effet au cœur de ces arts et médias « praticables » la nécessité d’un équivalent de ce qu’est en musique l’interprétation, entendue au sens de « pratique ». L’interactivité et la jouabilité y composent de nouveaux régimes sociotechniques d’interprétation des médias, à habiter et à expérimenter, qui se doublent d’un renforcement de l’activité d’écriture (de scripts d’usage et scénario) et génèrent une multitude de traces interprétatives que ce livre propose de documenter.

C’est donc le versant de la « pratique » que ce livre déploie. À la question « que fait le public ? » se superpose ici la question des modes d’instauration médiatiques. Du côté des médias, de quelle façon anticipent-ils des modes de relations avec les usagers – stratégies de fidélisation, tentatives de connaître les participants, etc. ? Du côté du public, qu’est-ce qu’être au contact de l’art et des médias dans ce contexte ? Qu’en est-il de l’acte pratique proprement dit ? Et comment rendre compte du vécu et de la perception propre à cette nouvelle génération de « médias praticables » ?

Avec les contributions de Samuel Bianchini (université de Valenciennes, ENSAD Paris), Francis Chateauraynaud (GSPR, EHESS Paris), Viviane Folcher (université Paris-8), Jean-Paul Fourmentraux (université Lille-3, EHESS Paris), Antoine Hennion (CSI, Mines-ParisTech/CNRS), Patricia Laudati (université de Valenciennes), Emmanuel Mahé (Orange Labs, France Télécom), Jacques Perriault (université Paris-10), Soraya Sellah (chef de projet Digital), Vincent Tiffon (CEAC, université Lille-3), Tomaso Venturini (Medialab, Sciences-Po Paris), Moustapha Zouinar et Anne Bationo (Orange Labs, France Télécom).

Colloque international sur la presse en ligne

“Vers un néo-journalisme ? Redéfinition, extension ou reconfiguration d’une profession”

Bruxelles, 3 et 4 octobre 2012

Universités de Louvain (UCL) et de Namur (FUNDP).

Ce colloque scientifique sera prolongé, dans l’après-midi du 4 octobre, par des tables rondes entre scientifiques et professionnels de l’information, et par un workshop sur le data-journalisme.

Retrouvez le programme détaillé sur le site du colloque (cliquez sur le titre du post pour y accéder !)

vendredi 7 septembre 2012

AAA - revue Interfaces numériques

L’image artistique à l’ère de la reproduction numérique : sémiotique visuelle et interfaces

Cinquième numéro d’Interfaces Numériques à paraître juin 2013 :

dirigé par Anne BeyaertGeslin et Marie Renoue

Qualifié de révolutionnaire, l’incidence de la prise en charge des images par les interfaces numériques a pu être comparée à celle de l’œuvre d’art décrite naguère par Walter Benjamin. Si elle a motivé de nombreuses recherches, celles-ci ont pourtant laissé dans l’ombre les modifications relatives à l’apparence, au statut des images et aux conditions de leur implémentation, soit de leur mise en circulation en tant qu’objets culturels. Le problème se résume à un paradoxe. Les images prolifèrent, changent de support, circulent et s’offrent à une maîtrise pratique qui, même si la diffusion rend la demande de signification plus insistante, semble nous dispenser de la maîtrise théorique. C’est cet aspect qui, en mobilisant des outils méthodologiques patiemment élaborés, inscrit la place de la sémiotique visuelle dans ce questionnement.

Ce dossier de la revue Interfaces numériques se consacre aux images artistiques pour préciser les incidences de leur numérisation. Au demeurant, le principe d’une modification de l’apparence de l’image renvoie à la problématique banale de la reproduction. Chaque support applique des contraintes régulières à l’image et détermine en premier lieu les couleurs. Si la photographie argentique en couleurs tend par exemple à accentuer le rouge et le vert (Aumont 1994), la particularité du numérique tient à la multitude de couleurs potentiellement disponibles à l’écran mais aussi à la réduction considérable de cette gamme dès lors que l’image est soumise à l’impression et limitée à ses possibilités techniques (Maeda 2001). Mais l’enjeu excède celui de la simple reproduction car les outils numériques offrent la possibilité de modifier à peu près toutes les données des images : ils assurent non seulement la visualisation (Manovitch 2011) mais aussi la production. Outre les couleurs, le cadrage, le format et l’orientation sont modifiables, sans compter que la visualisation redéfinit dès l’abord la texture de l’image-objet initiale, oblitérée par le grain de l’écran.

La transformation numérique questionne le statut de ces images, leur valeur patrimoniale, et soulève la question de leur transmission en tant qu’œuvre. Une image-objet numérisée est-elle encore une œuvre ? Si elle conserve la mémoire de l’image-objet, c’est au prix d’une conversion en image-texte et d’une perte du support original. La numérisation revisite les questions liées à la perte de l’aura de l’objet unique et place la question de l’authenticité au centre de la réflexion. Avec le statut artistique des images, un certain nombre de propriétés deviennent déterminantes. C’est le cas des données texturales dont il importe d’observer le destin. Il semble que la visualisation contraigne, plus généralement, à « se contenter de voir » (Foucault 1966) et supprime les autres données de l’expérience. Si le toucher est nécessairement requis comme opérateur de l’interaction, il se trouve quant à lui unifié par l’interface. Le déplacement du toucher d’un objet à l’autre tend en outre à en redéfinir les modalités et à subordonner la découverte de l’image à une connaissance sensible de l’interface. L’interface « fait écran » à l’objet et substitue une présence syncrétique, qui reste à caractériser et à répartir entre deux instances (l’image-texte et l’interface), à la présence des images initiales. La numérisation donne accès à une signification narrative, figurative et visuelle de l’image-texte, mais oblitère sa signification expérientielle, esthétique et polysensorielle.

Une question adjacente concerne le statut du sujet qui manipule l’interface. La visualisation transforme l’observateur en producteur d’une image-texte circulante. Il faut encore revisiter le cadre de l’énonciation, en observant notamment comment les outils numériques rapprochent l’observateur de l’objet. Au lieu que le corps de l’observateur, en s’avançant vers le tableau, produise le rapproché (Arasse 1992) du détail, c’est l’outil lui-même qui l’assume et l’accentue aussi par un geste de la main en unifiant toutes les distances. Ainsi les Noces de Cana de Véronèse, le plus grand tableau du Louvre, se contemplent-elles à la même distance que le timbre-poste lorsqu’elles sont visualisées à l’écran. Au-delà de la description minutieuse des « raccourcis » et « inversions » de l’interaction, il faudra observer leur incidence sur les stratégies de l’observation telles qu’elles sont revisitées pour les différents statuts d’images.

En se consacrant à la numérisation des images artistiques, ce dossier des Interfaces numériques entend donc prendre la mesure d’une transformation révolutionnaire qui revisite les formes et le statut de ces images autant que le cadre de leur énonciation.

Les différentes études de corpus s’attacheront à décrire les transformations de ces images en observant les propriétés afférentes à leur statut, ce qui permettra, au-delà des transformations du numérique, de mieux cerner les spécificités des images du domaine artistique. On portera également l’attention sur les applications dédiées aux visites virtuelles de musées ou d’expositions, pour aborder la question de l’implémentation des images artistiques en faisant dialoguer TIC, sémiotique visuelle et médiation culturelle.

Organisation scientifique

La réponse à cet appel se fait sous forme d’une proposition livrée en fichier attaché (nom du fichier du nom de l’auteur) au format rtf, doc, odt ou pdf, composée de 2 parties :

un résumé de la communication de 4000 signes maximum, espaces non compris,

une courte biographie du(des) auteur(s), incluant titres scientifiques, le terrain de recherche, le positionnement scientifique (la discipline dans laquelle le chercheur se situe), la section de rattachement.

La proposition est envoyée par courrier électronique à Anne BeyaertGeslin Anne.geslin87@orange.fr ou à Marie Renoue : marie.renoue@wanadoo.fr avant le 15décembre 2012.

La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail.

Calendrier

15 décembre 2012 : date limite de réception des propositions

15 février 2013 : avis aux auteurs des propositions

15 mars 2013 : remise des articles

Du 15 mars au 15 mai 2013 : expertise en double aveugle et navette avec les auteurs

15 mai 2013 : remise des articles définitifs

25 juin 2013 : sortie prévisionnelle du numéro

Modalités de sélection

Un premier comité de rédaction se réunira pour la sélection des résumés et donnera sa réponse au plus tard le mercredi 15 février 2013.

L’article complet écrit en français ou en anglais et mis en page selon la feuille de style qui accompagnera la réponse du comité (maximum 25000 signes espaces compris) devra être envoyé par les auteurs en deux versions : l’une entièrement anonyme, l’autre normale, par courrier électronique avant le jeudi 15 mars 2013.

Un second comité international de rédaction organisera une lecture en double aveugle et enverra ses recommandations aux auteurs au plus tard le lundi 30 avril 2013.

Le texte définitif devra être renvoyé avant le mardi 15 mai 2013.

Les articles qui ne respecteront pas les échéances et les recommandations ne pourront malheureusement pas être pris en compte.

Pour toute question, contacter Marie Renoue marie.renoue@wanadoo.fr ou Anne BeyaertGeslin

Interfaces numériques est une revue scientifique publiée chez HermèsLavoisier sous la direction de Benoît Drouillat et Nicole Pignier.

Présentation de la revue : http://www.revuesonline.com/portail/

Colloque "La communication publique en tension"

16 Octobre 2012

Bruxelles

Hôpital Militaire Reine Astrid

1, Rue Bruyn 1120 Neder-over-Heembeek

Inscription et information :

cicp@uclouvain-mons.be

http://www.cerap.be/

La communication publique est en plein essor et ce, à tous les niveaux de pouvoir : local, régional, territorial, fédéral, national, ou européen. Elle connaît une certaine reconnaissance qui se traduit, notamment, par une professionnalisation des communicateurs du secteur. Ses pratiques, ses enjeux, ses contraintes restent néanmoins peu connus et peu étudiés.

L’objectif de ce colloque est de renforcer le débat académique et professionnel sur une série de tensions qui constituent les enjeux spécifiques et contemporains de la communication publique. La tension est synonyme d’équilibre instable, de flux d’énergie, de questionnement entre deux pôles d’idées, de rôles, de concepts et de faits. Elle peut se voir sous un angle positif où la tension parce qu’elle questionne le statu quo est source de créativité ou d’innovation. Elle peut aussi se voir sous une forme plus critique où la tension se conçoit comme une lutte entre dominant- dominé afin de préserver ou d’améliorer sa position sociale. La tension n’implique pas nécessairement un perdant ou un gagnant. Elle peut être contingente et implique alors une nécessité de collaboration et de coordination afin de maintenir un équilibre précaire.

Recrutement: Assistant Professor, York University

Position Rank: Full Time Tenure Stream - Assistant Professor

Discipline/Field: Communication Studies, York University

Home Faculty: Liberal Arts & Professional Studies

Home Department/Area/Division: Communication Studies

Affiliation/Union: YUFA

Position Start Date: July 1, 2013

Applications are invited for a position in critical communication studies at the rank of Assistant Professor, effective July 1, 2013. A PhD in a relevant discipline is required. Applicants must have an active research program in the area and demonstrate excellence or the promise of excellence in scholarly publication in the field of communication studies. Applicants must also demonstrate a commitment to excellence in undergraduate teaching at all levels, in an interdisciplinary context. Preference will be given to those with expertise in one or more of: global communication, communication policy, digital capitalism or diasporic media. The successful candidate will be prepared to participate actively in the administration and development of the Department, and in the Joint Graduate Program in Communication and Culture. The successful candidate must be suitable for prompt appointment to the Faculty of Graduate Studies.

Salaries will be commensurate with qualifications and experience. All York University positions are subject to budgetary approval.

York University is an Affirmative Action Employer. The Affirmative Action Program can be found on York's website at www.yorku.ca/acadjobs or a copy can be obtained by calling the affirmative action office at 416-736-5713. All qualified candidates are encouraged to apply; however, Canadian citizens and Permanent Residents will be given priority.

Applicants should submit a signed letter of application, an updated curriculum vitae and a writing sample, and have three confidential letters of reference sent, by October 30, 2012, to: Professor Kevin Dowler, Chair, Department of Communication Studies, 3019 TEL Building, Faculty of Liberal Arts & Professional Studies, York University, 4700 Keele St., Toronto, Ontario, Canada, M3J 1P3.

Posting End Date: October 30, 2012