jeudi 29 novembre 2012

Parution - Le temps des médias n°19


« Amour toujours... »

Dirigé par Jamil Dakhlia et Géraldine Poels

Nouveau Monde Éditions
296 p., 2012

Avec notamment des articles sur : la Nouvelle Vague, le baiser au cinéma, l'amour à la radio, les lettres publiées par le magazine "Union", les romances en série, et les relations amoureuses chez les agriculteurs…

L’ensemble des contributions qui composent ce dossier met en évidence le rôle de deux révolutions amoureuses successives. D’abord, après une très longue période durant laquelle priorité été donnée à la conjugalité, aux dépens du sentiment et du plaisir, par les moralistes ecclésiastiques ou laïcs, l’époque moderne voit s’affirmer la revendication d’un sentiment partagé, y compris dans le mariage. Ainsi, Hélène Duccini montre-t-elle en quoi la peinture de Watteau et le théâtre de Marivaux, dont elle souligne les liens étroits, donnent à un nouveau sentiment un nouveau langage, qui se démocratise grâce à la circulation des gravures et au succès du dramaturge-feuilletoniste. Puis, au XXe siècle, le droit au plaisir prend son essor et culmine lors de la révolution sexuelle des années 1960-1970, où il semble même disqualifier toute sentimentalité (jugée démodée) ainsi que le mariage en tant qu’institution. Toutefois, s’impose très vite un semblant de postmodernité amoureuse, pendant du culte contemporain de la performance lié à l’autonomisation de l’individu, qui enjoint tout un chacun à s’accomplir en (ré)conciliant sentiment, conjugalité et sexualité.

Source : CAIRN

Colloque international - COMPARISK 2013


Approche comparée des risques psychosociaux au travail - Démarche française et systèmes étrangers, Europe du Sud et du Nord, Canada / Québec, Japon
Colloque international COMPARISK
16-18 janvier 2013, Espace Agora à Talence (33)
COMPTRASEC - UMR CNRS 5114
Université Montesquieu-Bordeaux IV

Ce colloque met en avant les approches interdisciplinaire et comparée des risques psychosociaux, mais aussi les troubles qui en découlent. L'enjeu est de croiser les expériences, les cultures et les savoirs afin d'aborder toutes les dimensions de la question autour de l'environnement de travail. Il s'agit aussi de créer une interaction entre les acteurs de la prévention des  risques professionnels et la recherche pour faciliter la compréhension du terrain et des besoins relatifs à la prévention des risques psychosociaux. L'objectif final est d'évaluer le système français dans sa manière de prendre en compte les risques psychosociaux au regard de systèmes étrangers. La comparaison apportera une mise en perspective inédite sur un sujet qui nécessite une approche élargie et diversifiée pour en saisir tous les contours et les enjeux.

Source : COMPTRASEC 

AAC - Universités et métiers de la formation : transformation(s) et reconnaissance(s)


Colloque RUMEF
11-12 avril 2013, à Nancy (France)
Date limite de dépôt : 15 janvier 2013

Après le colloque d’Avignon (2011), le Réseau des Universités Préparant aux Métiers de la Formation propose de poursuivre la réflexion engagée sur la place et les évolutions (en cours et/ou attendues) des métiers de la formation et de ses acteurs (connaissance des publics concernés, parcours des formés, évolutions des formations, évolutions des partenariats universitaires.…).

Source : RUMEF 

Assemblée Générale AQUIDOC


Pour fêter sa 7ème année d'existence, AquiDoc, l'Association des Jeunes Chercheurs d'Aquitaine, vous invite à son Assemblée Générale qui aura lieu le :
Jeudi  6 Décembre 2012 à 18h30
au bâtiment A11 de l’Université Bordeaux 1
Ligne B du Tramway arrêt Peixotto

Conformément à nos statuts, l'ordre du jour de cette assemblée est le suivant :
-          Rapport moral et rapport d'activité sur l'exercice 2012
-          Rapport financier sur l'exercice
-          Renouvellement du collège
-          Orientation et projets pour 2013

Cette réunion sera suivie d'un cocktail.
Elle représente une bonne opportunité pour se rencontrer et communiquer. Nous espérons que vous serez nombreux à saisir cette occasion.
Pour des raisons logistiques, merci d’annoncer votre participation en répondant au bref formulaire (www.aquidoc.fr/assemblee-generale).

Source : Aquidoc


Parution - L’expérience virtuelle. Jouer, vivre, apprendre dans un jeu vidéo


Vincent Berry
Presses universitaires de Rennes
274 p., 2012
Prix : 18,00 €

En s’affranchissant d’un certain nombre de paniques morales au profit d’une analyse empirique des pratiques, cet ouvrage propose une ethnographie des mondes virtuels et des habitants qui fréquentent ces jeux vidéo. Il analyse la notion d’expérience virtuelle entendue comme ce que ces mondes numériques « font et font faire » à leurs habitants, comment ils sont vécus, quelles significations ils produisent, quels savoirs et compétences ils mobilisent. La relation entre jeu et apprentissages informels est ainsi interrogée.

Vincent Berry est maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris 13 et membre de l’équipe de recherche « Loisir, jeu et objets culturels de l’enfance » au sein du laboratoire Experice.

Source : PUR 

jeudi 22 novembre 2012

AAA - Quelles perspectives critiques pour aborder les TIC ?


Revue tic&société

Depuis une quinzaine d'années, nous avons assisté à un renouveau de la critique sociale (Boltanski, Chiapello, 1999). Le forum social mondial (FSM) de 2001 à Porto Alegre (Brésil) et ceux qui ont suivi témoignent de ces dynamiques sociales parfois renouvelées, parfois inédites. Dans la foulée, des rencontres ont eu lieu à différentes échelles : du forum social européen (Paris, 2006) aux forums sociaux québécois (Montréal 2007 et 2009). Or, force est de constater que l'université, pourtant historiquement l'un des principaux lieux de la contestation sociale, a plutôt semblé en décalage avec cette mouvance, au sein des études en communication comme dans d'autres secteurs des sciences humaines et sociales, notamment depuis les années 1980. Ce constat, ne tendrait-il pas à confirmer le « naufrage de l'université » dorénavant au service du capitalisme globalisé (Freitag, 1998) ?
Toutefois, plusieurs initiatives récentes ont valorisé la dimension critique des travaux en communication. Dans le cadre de cet appel à contribution, nous souhaitons nous interroger sur les perspectives critiques mobilisées pour aborder les technologies de l'information et de la communication (TIC). Cette question apparaît d'autant plus pertinente que ces technologies sont encore souvent essentiellement envisagées d'un point de vue positif dans un vaste ensemble de discours, que ceux-ci émanent de responsables politiques, de dirigeants d'entreprises, d'experts en tous genre, voire d'universitaires, chaque innovation étant considérée comme susceptible d'avoir un impact positif de facto sur nos sociétés, qu'il s'agisse par exemple de raviver le lien social ou de renforcer nos démocraties. D'autres auteurs adoptent un point de vue plus distancié par rapport au premier ensemble mais s'avèrent alors a-critiques, leurs travaux, basés sur des observations, étant principalement descriptifs sans une contextualisation qui accorderait une place à l'histoire (le long terme), aux structures économiques et politiques, ainsi qu'aux rapports sociaux.
Il s'agit justement ici de s'interroger sur les rapports entre les perspectives critiques et les recherches consacrées à ces technologies. Adopter un positionnement critique signifie porter une attention particulière aux notions d'inégalités, de rapports d'exploitation, de domination, de conflits et de pouvoir, ainsi que de résistance, d'émancipation et de changement social. Mais dans quelle mesure ces notions-clés sont-elles abordées dans le cadre des études consacrées aux TIC ? Pour ne prendre qu'un exemple, la question des «classes sociales» apparaît peu mobilisée dans les recherches consacrées à ces technologies. Est-ce à dire que cette catégorie analytique n'est pas (plus) mobilisée par les chercheurs parce qu'elle ne serait plus pertinente ? Ou ne serait-ce pas plutôt parce qu'elle apparaît plus difficile à saisir dans toute sa complexité, à croiser par exemple avec des questions relevant du genre ou des cultures ? À moins que cette catégorie analytique ne soit éloignée de l'idéologie dominante chez les chercheurs ? Par ailleurs, un positionnement critique peut-il résulter du choix même de ses objets et problématiques de recherche ? En décidant par exemple de s'intéresser à des techniciens «invisibles» dans un laboratoire scientifique plutôt qu'aux chercheurs, aux aides soignantes plutôt qu'aux médecins, aux jeunes qui ne font pas d'études supérieures plutôt qu'à ceux qui en font ?
Cela dit, opter pour une perspective critique renvoie également à la nécessité de porter un regard un tant soi peu global sur notre monde. Or, à ce sujet, il est possible de se demander si l'hyperspécialisation, certes nécessaire à l'approfondissement des connaissances, ne constitue pas un réel problème en transformant les chercheurs en experts incapables de porter un avis en dehors de leur champ spécifique de compétences ; ce qui limite toute posture critique. Par rapport aux travaux sur les TIC, on pense ici à la grande spécialisation de certains d'entre eux qui vont porter sur un ensemble de domaines plus ou moins précis comme la santé et l'éducation. On est alors bien loin des prétentions globalisantes d'un chercheur comme Harold Innis lorsqu'il souhaitait établir des liens entre les transformations des moyens de communication d'une part et des civilisations d'autre part. Et que penser de la très forte domination des recherches qui portent sur le court terme, voire sur le très court terme au détriment de travaux intégrant le «temps long» ? Quelles places respectives accordées dans les recherches sur les TIC au court terme, au long terme mais aussi aux échelles micro et macro ? Et quelles places respectives accorder aux observations, aux analyses ainsi qu'aux commentaires et autres réflexions ?
Vous êtes donc invités-ées à répondre à cet appel en proposant des textes qui permettront de comprendre comment les TIC sont abordées à partir de diverses perspectives critiques. Pour ce faire, vous pourrez nous faire part de vos recherches en expliquant de façon systématique quelle est la dimension critique dans votre posture épistémologique. Vous pourrez également proposer des recensements, des états de lieux de recherches consacrées aux TIC en expliquant quelles sont les perspectives critiques mobilisées. Dans tous les cas, explicitez clairement votre démarche ainsi que votre positionnement puisque la réflexivité constitue aussi une caractéristique fondamentale de toute perspective critique.

Les textes doivent être envoyés à l'attention d'Éric George, coordonnateur de la thématique de ce numéro, à l'adresse suivante : . Il est toujours possible de proposer des textes hors-thème. Nous nous réservons toutefois le droit, soit de les diffuser dans la rubrique «Varia», soit de les conserver pour un prochain numéro thématique. Merci, dans ce cas, d'envoyer les textes à l'adresse suivante : .
La date limite de soumission des articles est fixée au 1er mars 2013.
Les consignes aux auteurs-es sont accessibles ici : http://ticetsociete.revues.org/90

Source : SFSIC

AAC - Construction, circulation, subversion des rapports de domination dans les médias ?


5ème Congrès de l’AFS –  Nantes – 2 au 5 septembre 2013
Appel à communications du Réseau Thématique « Sociologie des médias » (RT 37)

Les dominations constituent le thème du 5ème congrès de l'AFS. Elles peuvent être définies comme un ensemble de rapports sociaux qui segmentent et hiérarchisent les individus et les groupes, structurent leur dissymétrie, et contribuent au figement tendanciel d’un « ordre social ». Cette question paraît pertinente à traiter en sociologie des médias pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle permet d’interroger les médias au sens large (imprimés, audiovisuels et en ligne) du point de vue de leur structure organisationnelle en questionnant leurs modes de fonctionnement, les pratiques professionnelles et les processus de hiérarchisation et de discrimination qui y sont à l’œuvre. Elle autorise ainsi une réflexion sur les relations entretenues entre les acteurs des sphères liées aux médias, la définition voire l’institutionnalisation des figures d’autorité ou d’expertise ou encore les rapports de genre. Aborder les médias sous l’angle des dominations permet aussi d’ouvrir des discussions relatives à l’économie politique des médias et à ses enjeux sociaux. Ensuite, la question des dominations peut également être appréhendée par l’intermédiaire des contenus médiatiques, deux accès principaux sont alors possibles : d’une part, l’analyse de la représentation médiatique des formes de domination sociale permet de convoquer notamment les problématiques liées au genre, à la représentation des « groupes subalternes » ou aux formes de résistances ; d’autre part, la focalisation sur les contenus offre la possibilité de comprendre comment les médias contribuent non seulement à la circulation des normes sociales dans la sphère publique mais également à leur constitution, via notamment la prépondérance de certains programmes dans le paysage médiatique ou l’émergence de nouveaux dispositifs informationnels. Enfin, la question du (des) public(s), centrale en sociologie des médias, l’est particulièrement pour ce thème. Si les recherches concernant la domination des médias de masse sur la « foule » et leur influence sur l’opinion publique ont longuement été discutées, la question d’une possible influence médiatique reste d’actualité, que ce soit d’un point de vue politique, économique ou social. En effet, on accuse encore aujourd’hui les médias de produire un discours stéréotypé, orienté, susceptible de « construire » l’opinion publique, alors même que les nouvelles pratiques médiatiques tendent à déconstruire ce postulat. S’il n’est pas ici explicitement question de relation dominant-dominé, la question des dominations reste au cœur des réflexions sur les liens entretenus entre les médias et leur(s) public(s). Ceux-là apparaissent en effet comme des outils de communication ambivalents, capables d’entretenir une certaine stabilité des relations de dominations préexistantes dans la société mais, dans un même temps, d’incarner un instrument de résistance, voire de libération, par rapport à ces formes de dominations.

Axe 1 : La configuration des relations professionnelles dans les organisations médiatiques
Axe 2 : Les enjeux sociaux de l’économie politique des médias
Axe 3 : Usages des médias et effets de représentation

Modalités de soumission
Les propositions de communication (environ 5000 signes, espaces compris, bibliographie non comprise) devront comporter :
-une présentation de la problématique traitée et l’axe à laquelle elle se rapporte ;
-une présentation du terrain et de la démarche empirique mise en œuvre ainsi que du cadre théorique d’analyse mobilisé ;
-une bibliographie succincte.

Elles devront être envoyées par courriel au plus tard le 11 janvier 2013 à rtmedias2013@yahoo.fr et répondre aux normes suivantes :
-Nom, prénom du/des auteur-e-s
-Institution de rattachement
-Adresse mail
-Intitulé de l’axe dans lequel s’inscrit la proposition
-Titre de la communication
-Résumé de la proposition
Merci de bien vouloir indiquer en objet de votre message : « RT37 proposition »
Les propositions de communication feront l’objet d’une évaluation en double aveugle par les membres du comité scientifique.
Les auteurs seront notifiés des résultats de la sélection des propositions le 22 mars 2013.
Pour les propositions retenues, un résumé de 1500 signes sera demandé pour le livre du Congrès. Les textes définitifs (45 000 signes, espaces compris) devront être remis au plus tard le 1er juillet 2013.

Source: SFSIC

AAC - Image(s) et vérité : penser les rapports de l’image fixe ou mobile et de la vérité dans la représentation du génocide


L’association ARES (Association pour la Recherche et l’Enseignement de la Shoah) propose, pour son Université d’été qui aura lieu entre le 10 et le 12 juillet 2013 à l’IUFM de Marseille, de poursuivre la réflexion fructueuse de l’Université d’été 2012 sur les liens entre Image(s) fixes ou mobiles et Vérité dans la représentation du génocide au cinéma, dans la BD, et la littérature.

ARES : l'association est présidée par Renée DRAY-BENSOUSAN, Historienne, Agrégée et Docteur en Histoire contemporaine, Chercheure associée à la MMSH, membre de la commission de spoliations dans les Bouches-du-Rhône, Membre du Conseil Scientifique du Mémorial des Milles

Le débat concernant l’image, considérée tantôt comme révélatrice de Vérité ou, au contraire comme mensongère et dangereuse ne date pas d’hier. En effet, l’image peut être considérée comme fidèle à la réalité, et par conséquent, comme le moyen d’accéder à la Vérité du réel représenté. Elle peut même être perçue comme le moyen d’accéder, par les moyens de l’Art, à une Vérité plus profonde que toute représentation fidèle échouerait à saisir. Et inversement : l’image qui se veut une représentation du réel est souvent fustigée pour ses lacunes : comment pourrait-elle donner accès à ce qui est vraiment représenté puisqu’elle n’est qu’une transposition ? N’est-elle pas plutôt un écran à la vérité du réel représenté ? Enfin, l’image artistique n’a cessé d’être suspectée de mentir, de donner un accès faussé à une réalité désormais lointaine. Dans le contexte de la représentation du génocide, ces débats ont pris un deuxième souffle. Le rôle et les capacités de l’image ont été remis en question face au caractère crucial du sujet. D’une part, le sujet, en lui-même, posait plus que jamais la question des moyens de la représentation (il s’agissait de donner accès à une réalité méconnue d’un lectorat essentiellement constitué de néophytes). Et d’autre part, le débat était d’autant plus vif que l’objectif était crucial : il s’agit, dans le cadre d’un génocide, de transmettre une réalité incroyable, impensable : celle de la destruction d’un groupe d’hommes par un autre. La question au centre de ces journées peut être simplement formulée en ces termes : L’image fixe ou mobile, au cinéma, dans la BD et la littérature est-elle susceptible de transmettre la Vérité dans le cadre du génocide ? La réponse à cette question étant propice à mille nuances, (la vérité étant sans doute à mi-chemin des points de vue tranchés et fonction des acceptions des termes en balance dans notre sujet), les contributions allant dans ce sens sont particulièrement bienvenues.

Si notre appel à contributions se réfère régulièrement au génocide entrepris par les nazis pendant la seconde guerre mondiale, les propositions concernant les autres génocides sont également bienvenues. Dans la mesure où elles nourrissent la réflexion proposée, toute définition de « l’image » est acceptée : image photographique, image de propagande peinture, dessin, image cinématographique, littéraire, bande-dessinée, image mentale…, l’ouverture de l’investigation n’a de limite que la pertinence des propositions qui nous serons soumises.

Les réflexions, sans limite véritable, peuvent être envisagées selon plusieurs axes :
Image de propagande et déformation de la vérité
Image artistique : mensongère ou voie royale vers la vérité ?
Image, réalité, vérité
L’irreprésentable : un défi pour l’image vecteur de vérité
Image, vérité et absence : comment « imager » une vérité de ce dont on n’a aucune image ?
Images et  négationnisme : les images nécessaires à une vérité niée
Images actuelles véhiculées sur la Shoah et les autres génocides : un miroir déformant fait de bonnes intentions ?

Participation
Les propositions, de 700 à 1000 mots environ, accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique, sont à envoyer à rendb@free.fr et à lucinice@hotmail.fr
avant le 1er mars 2013.
Les auteurs seront informés du choix du comité de lecture le 25 avril 2013.

Comité de lecture
Augustin Giovanni,professeur de Philosophie en classes préparatoires à l'Université d'Aix-Marseille;
Daniele Sabbah, professeur de Littérature, Université de Bordeaux;
Renée Dray-Bensousan, professeur à l'IUFM de Marseille, chercheur associée à la MMSH, Université d'Aix-Marseille;
Claude Loufrani, MCF, Université d'Aix-Marseille;
Maria Gartner, professeur au gymnasium d'Emden;
Jacques Broda, professeur de Sociologie, Université d'Aix-Marseille

Adresse : ARES (Association pour la Recherche et l'Enseignement de la Shoah), Maison des associations,93, la Canebière,13001, MARSEILLE

Source: Calenda

Séminaire - Stratégies de la convergence à l’ère du numérique et des pratiques médiatiques


Université de Bordeaux 3, EA MICA

Contexte du séminaire :
Le cycle de séminaires consiste à réfléchir sur l’émergence de nouvelles pratiques médiatiques au sein de la culture numérique, aussi bien du côté de la production que du côté de la réception. La convergence des technologies tout comme la convergence culturelle ont favorisé l’émergence de nouvelles stratégies de production : le Cross-média, le Transmedia Storytelling (Jenkins), le Deep Media (Rose), le Mediamix (Ito) sont ainsi progressivement apparus dans les paysages audiovisuels depuis les années 90. Ces stratégies de production mettent en exergue des mutations des industries culturelles, une (ré) appropriation des nouvelles technologies, ainsi qu’une redéfinition de la narration (storytelling). Elles favorisent également de nouvelles pratiques de réception qu’il est alors intéressant d’analyser. Il est alors important d’étudier ces phénomènes médiatiques en mutation afin de comprendre les enjeux des industries culturelles et la nouvelle relation qui s’instaure avec les récepteurs-usagers.


Séminaire 1 : 14 Décembre, 14h-17h, Salle G116.
Le premier Séminaire du programme de recherche aura pour thématique « Marketing, Licensing et Transmedia ». Il consistera à aborder les questions de la stratégie Transmedia comme outil marketing autour des œuvres audiovisuelles et publicitaires.

Il sera centré autour de deux interventions :
Arnaud Hacquin (Le jardins des marques, Bordeaux) : « Quelles utilisations du transmedia/crossmédia par les marques ? »

Myriam Bahuaud (MCF, Bordeaux 3, Laboratoire MICA) : « Transmedia Storytelling et licensing : des outils marketing stratégiques ».


Le second séminaire aura pour sujet « les jeux vidéos et la narration Transmedia » (Olivier Mauco / Emmanuelle Jacques).
Le troisième séminaire se focalisera sur les cultures Fans et Geek (David Peyron / Sébastien François). Les dates seront précisées ultérieurement.
Le cycle de séminaire se conclura par une journée d’études, rencontres entre enseignants-chercheurs et professionnels du Transmedia, qui aura lieu en avril 2013.

Contact: Mélanie Bourdaa, MCF Université de Bordeaux 3

Source : TheRabbitHole

lundi 19 novembre 2012

Colloque - Jeu et jouabilité à l'ère numérique


Samedi 8 décembre 2012
Institut d'Arts et d’Archéologie- Amphithéâtre
3, rue Michelet
75006 Paris

Dans un contexte où l’on parle de plus en plus de gamification, ludification ou ludicisation, la question du jeu revêt une actualité nouvelle pour tous ceux qui s’intéressent aux technologies numériques. L’objectif de ce colloque n’est pas tant d’aborder la question du jeu vidéo, largement traitée par les Game Studies, que d’interroger de manière élargie les relations qu’entretiennent les technologies numériques avec la problématique générale du jeu. Qu’est-ce qui se joue et se noue entre le numérique et le jeu ?
D’un côté, depuis les années 1960, le jeu a progressivement investi les technologies numériques pour en faire de nouveaux instruments ludiques : cette première articulation entre jeu et numérique a donné naissance aux jeux vidéo, qui se sont constitués en une industrie florissante (dimension du game). D’un autre côté, depuis les années 2000, la « jouabilité » tend à devenir progressivement une caractéristique générale des technologies numériques, bien au-delà des seuls jeux vidéo : cette seconde articulation entre numérique et jeu part du constat que « le jeu sur support numérique n’est plus aujourd’hui uniquement l’apanage de l’objet “jeu vidéo” », d’où l’idée de  ludicisation » (S. Genvo, 2011). Ce qui nous conduit à demander : qu’il soit jeu vidéo ou non, le phénomène numérique serait-il intrinsèquement « ludogène » (S. Vial, 2012), c’est-à-dire générateur d’attitudes ludiques (dimension du play) ?
L’attitude ludique, en effet, est au fondement de la vie psychique. « La maturité de l’homme, c’est d’avoir retrouvé le sérieux qu’on avait au jeu quand on était enfant », disait Nietzsche. C’est pourquoi, contrairement à ce qui est souvent dit, il n’est pas nécessaire d’être un gamer pour comprendre les jeux vidéos. Certes, jouer à un jeu vidéo est décisif pour qui veut saisir la nature de l’expérience vidéoludique. Mais nous avons tous été « hardcore players » avant que d’être hommes, telle est aussi la leçon de la psychanalyse de Freud à Winnicott.
En outre, le temps est révolu où la population se décomposait entre une minorité de joueurs intensifs qu’on appelait les hardcore gamers et une majorité de non-joueurs. Aujourd’hui, la majorité est une foule de casual gamers de tous âges et de tous sexes (voir Le jeu vidéo en France en 2011 : éléments clés, document publié par le Syndicat National du Jeu Vidéo). Dans notre monde de plus en plus « gamifié », nous sommes tous des joueurs occasionnels, que ce soit sur notre navigateur Web, notre smartphone ou nos tablettes.
Autrement dit, le jeu fait désormais partie intégrante de l’expérience numérique offerte à tous et pratiquée par chacun. À moins que ce ne soit l’inverse : le numérique a peut-être toujours été affaire de jouabilité. Dès lors, ce qu’on appelle gamification n’est peut-être que le moment à partir duquel la « ludogénéité » intrinsèque du numérique devient socialement visible. Il s’agira donc dans ce colloque non seulement de (re)penser le jeu vidéo à l’heure de la gamification, mais également de (re)penser le numérique à l’heure de sa ludicisation.
Le colloque est public et gratuit. L'entrée est libre dans la limite des places disponibles.
Les organisateurs
Bernard DARRAS et Stéphane VIAL

Rencontre du réseau Démocratie Electronique


Rencontres du réseau DEL avec la participation de S. Wright, G. Moss, S. Parasie, J.-P. Cointet et A. Aubert
Vendredi 14 décembre 2012 (14h-17h30)
Université Paris-Est Créteil / CEDITEC

Les Rencontres DEL constituent un espace de discussion des recherches menées par les membres du réseau. Elles sont fondées sur un ou plusieurs textes, présentés non par l’auteur lui-même mais par un discutant qui en fait une lecture critique, avant que l’auteur ne réagisse. Le public a ensuite la parole pour échanger librement.

14H : Accueil
14h15-15h45 : Scott Wright (Leicester University, UK)
Scott Wright, "From ’third place’ to ’third Space’ : everyday political talk in non-political online spaces", Javnost- The Public, 19(3), in press.
Discutant : Giles Moss (Leeds University, UK)
16h-17h30 : Sylvain Parasie (LATTS, Université Paris Est Marne-la-Vallée) et Jean-Philippe Cointet (INRA)
"La presse en ligne au service de la démocratie locale. Une analyse morphologique de forums politiques", Revue française de science politique, vol. 62, n°1, 2012, p. 45-70
Discutante : Aurélie Aubert (CEMTI, Université Paris 8)

Ces Rencontres sont co-organisées par le CEDITEC (Université Paris-Est Créteil) et par le CERTOP (CNRS), dans le cadre de DEL, animé par Stéphanie Wojcik et par Gérard Loiseau.
L’accès à ces Rencontres est libre, mais l’inscription nécessaire. Vous êtes invités à nous informer de votre participation (stephanie.wojcik@u-pec.fr)
Elles se déroulent à l’adresse suivante : Université Paris-Est Créteil ; UFR Sciences économiques - salle Keynes
61, avenue du Général de Gaulle - Créteil

Accès :
1) Ligne 8 : descendre à Créteil-Université
2) Sortir du métro par la droite sous le tunnel
3) L’UFR de Sciences économiques est le premier bâtiment qu’on aperçoit immédiatement sur la gauche.
4) L’entrée est située au bout de la cour.
5) La salle Keynes se trouve au 2ème étage.

Source : DEL

AAA - revue Vive Le Primaire


Jeux numériques et apprentissage

Apprendre à l’école en jouant n’est pas une idée nouvelle mais le développement des technologies numériques vient aujourd’hui renouveler l’intérêt des enseignants pour ce type de pédagogie. D’une part, de nombreux jeux numériques sont désormais disponibles et peuvent être utilisés en classe pour aborder des sujets très divers. D’autre part, des applications, souvent libres et gratuites, sont utilisées par des enseignants pour élaborer des situations d’apprentissages qui s’appuient sur des ressorts ludiques.
La revue Vivre le Primaire s’intéresse à cette question en publiant, pour l’hiver 2014, un dossier spécial intitulé « Jeux numériques et apprentissage ». L’expression « jeu numérique » doit être comprise dans son acception large : une application informatique (telle qu’un jeu vidéo, un jeu en ligne, un jeu de simulation…) utilisée pour enseigner/apprendre ou toute situation ludique intégrant des technologies numériques et ayant un objectif éducatif (jeux géolocalisés, jeux de rôles…).
Ce dossier sera coordonné par Éric Sanchez, maître de conférences à l’Institut français de l’éducation (ENS de Lyon) et professeur associé à l’Université de Sherbrooke. Un appel à contribution est ouvert jusqu’au 30 juin 2013. Les contributions, rédigées en français, devront respecter le calendrier suivant :
-           6 janvier 2013 : déclaration d’intention sous la forme d’un résumé (500 mots maximum) accompagné du (des) nom(s), qualité(s) et affiliation(s) du (des) auteur(s);
-           4 juin 2013 : remise des textes complets pour les contributeurs présélectionnés;
-           du 4 juin au 21 septembre 2013 : échanges avec les auteurs et révision des textes sélectionnés;
-           21 septembre 2013 : date limite pour la remise des textes définitifs.
Note : les propositions sont à adresser à eric.sanchez@ens-lyon.fr dans un format courant (Word ou OpenOffice).

Source : aqep 

Exposition "Paroles d'Afrique", Bordeaux


Le Musée d’ethnographie de l’Université Bordeaux Segalen, en coproduction avec le Llacan (Langage, Langues et Cultures d’Afrique Noire – CNRS), propose, à partir du 23 octobre 2012, sa nouvelle exposition Paroles d’Afrique. Jusqu’au 31 mai 2013, le MEB nous emmène en terre africaine, dans un monde où la parole est partout. Au fil de ses six salles, l’exposition dévoile les multiples facettes de cette parole, orale comme écrite, directe ou médiatisée. Déconstruisant le mythe d’une Afrique indivisible, l’exposition nous invite à nous interroger sur le rôle primordial de la parole, dans l’établissement, le maintien ou la restauration du lien social. Partons à sa découverte, en ouvrant grand nos yeux et nos oreilles.

Informations pratiques
du 23 octobre 2012 au 31 mai 2013
Accès rue Elie Gintrac
Entrée libre
lundi au jeudi : 14h - 18h
vendredi : 10h - 12h


jeudi 15 novembre 2012

Conférence - Débat: "Du bon usage du numérique à l’école"


Le WIF, Festival du design interactif, lance à partir du 21 novembre un programme de rencontres (conférences, débats, ateliers, etc…) sur les enjeux de l’école numérique, proposé par l'AVEC Limousin en partenariat avec le CRDP du Limousin, l'Université de Limoges – CeReS / Faculté des Lettres et des Sciences Humaines-, et le pôle de compétitivité Elopsys.

Le 1er rdv avec 4 conférences débats aura lieu le mercredi 21 novembre de 13h30 à 18h00 à Limoges au lycée Maryse Bastié (29 Rue Louis Armstrong).
Retransmission dans les IUFM de Tulle et Guéret.

Au Programme
1ère partie
En quoi est-il utile de croiser les approches critiques des usages des TIC dans l’Education ?
Nicole Pignier (Université de Limoges) / Pierre Moeglin (Université Paris 13)
2ème partie
Exemples de deux approches critiques : les usages de l’image numérique et les jeux.
Michel Lavigne (Université de Toulouse) / Anne Beyaert-Geslin (Université de Bordeaux)

Source : WIF 2012 

Colloque - "Acteurs, auteurs, spectateurs ? Quelle place et quel(s) rôle(s) pour les individus et les groupes au sein des dispositifs et des processus communicationnels ?"


Colloque organisé par le laboratoire CIMEOS équipe COSMOS (EA 4177, Université de Bourgogne) avec le soutien des laboratoires SPMS (EA 4180, Université de Bourgogne) et MICA-COS (EA 4426, Université de  Bordeaux 3)

Dijon -  mercredi 21 et jeudi 22 novembre 2012
Sous la direction scientifique de : Jacques Bonnet, Rosette Bonnet et Daniel Raichvarg

Comité scientifique :
Nicole d’Almeida (Uni. Paris IV), Rosette Bonnet (Agrosup Dijon), Jacques Bonnet (Agrosup Dijon), Arlette Bouzon (Uni. Toulouse), Benoît Cordelier (UQAM, Canada), Patrice de La Broise (Uni. Lille 3), Olivier Galibert (Uni. Bourgogne), Gino Gramaccia (Uni. Bordeaux 1), Alain Kiyindou (Uni. Bordeaux 3), Christian Le Moënne (Uni. Rennes 2), Cyril Masselot (Uni. Franche-Comté), Fabrice Pirolli (Uni. Bourgogne), Katarzyna Potyrala (Uni. Pédagogique, Cracovie, Pologne), Daniel Raichvarg (Uni. Bourgogne), Philippe Ricaud (Uni. Bourgogne), Benoît Urgelli (Uni. Bourgogne).

Lieu
Maison des Sciences de l’Homme (MSH)
Esplanade Erasme, Université de Bourgogne

Programme indicatif
Mercredi 21 novembre 2012
8 h 30 Accueil à la MSH
9 h 30 Accueil institutionnel
9 h 45 Présentation du colloque et informations : Daniel RAICHVARG, CIMEOS, Uni. Bourgogne, Jacques BONNET, CIMEOS, Agrosup Dijon.
10 h 15 Conférence introductive : Nicole D’Almeida, Pr, CELSA, Uni. Paris 4 : Acteurs, auteurs et spectateurs de la communication
11h00 Pause
11h30 Ateliers
ATELIER 1 : Acteur, auteur ou spectateur dans les milieux et les professions de santé
Philippe CHAVOT et Anne MASSERAN,  MCF, Uni. Strasbourg : Les dispositifs de sensibilisation au don d’organes : libérer la parole, contraindre l’expression ?
Aline KOCKARTZ, Assistante, UCL, Mons, Belgique : La construction du patient séropositif dans les textes médicaux
ATELIER 2 : Acteur, auteur ou spectateur de la communication et des médias, de la consommation et des usages
Denis NUEL, Doctorant, Uni. Lille 3 : Web social et rationalité marchande : une approche critique des usages sur internet
Odile VALLEE, Doctorante, ATER, Uni. Paris 4 : Jeux de rôles, jeux de places dans la Campagne du sommet du microcrédit
ATELIER 3 : Acteur, auteur ou spectateur des territoires et de l’environnement
Patrizia LAUDATI, Hafida BOULEKBACHE, Pr et E-C , Uni. Valenciennes : Les habitants : spectateurs et/ou acteurs de l’évolution du territoire - Le cas de la concertation
Françoise PAQUIENSEGUY, Pr, Sciences Po, Lyon : La figure de l’usager revisitée par le web 2.0 : le cas de l’éco-citoyen
ATELIER 4 : Acteur, auteur ou spectateur des savoirs et de l’éducation
Henri-Pierre DELIOU, Doctorant, IUFM Guyane : Le professeur des écoles : acteur de médiation culturelle
François Malick DIOUF, Conservateur des Bibliothèques, Uni. Cheikh Anta Diop Dakar : Evolutions et innovations technologiques dans l’accès aux savoirs à l’UCAD. Enjeux, pratiques et savoir-faire des acteurs et des usagers du service commun de documentation (SCD)
ATELIER 5 : Acteur, auteur ou spectateur de la culture, des cultures et de l’interculturalité
Marie-Dominique POPELARD, Pr, Uni. Paris 3 : Le paradoxe du spectateur ou Peut-on se passer du spectateur ?
Nicole DENOIT, MCF, Uni. Tours : « Il n’y aura plus de regardeurs dans ma cité : plus rien que des acteurs » : l’avènement du spectateur interactif
12h30 Repas
14h30 Ateliers
ATELIER 1 : Acteur, auteur ou spectateur dans les milieux et les professions de santé
Charlotte JOLY, Doctorante, Uni. Bourgogne : Apports de la psychologie sociale pour une meilleure compréhension des relations entre les PPSMJ et les professionnels en charge de leur réinsertion.
Aline STREBLER : Médecin, co-coordonnateur du DU Ethique Esthétique et Dignité humaine, Uni. Paris 5 : Proposer des pistes de recherche en vue de favoriser une meilleure alliance thérapeutique. Discuter de la place des nouveaux médias comme risque ou comme étai pour cette alliance.
Yamina ABOURA-NADJI, Enseignante, Oran, Algérie : Psychologue clinicien de santé publique en Algérie : une équation à plusieurs inconnues.
ATELIER 2 : Acteur, auteur ou spectateur de la communication et des médias, de la consommation et des usages
Marie-Caroline HEID, Docteur, Uni. Montpellier 3 : Dynamique d’échanges entre usagers, concepteurs et sites web de journalisme participatif
Séverine GIORDAN, ATER, Uni. Avignon : Photographier, commenter. Une approche communicationnelle du Web social du Louvre.
Pedro ANDRADE, Professeur-chercheur, Lisbonne : Auteurs, lecteurs, acteurs dans le web 2.0
ATELIER 3 : Acteur, auteur ou spectateur des territoires et de l’environnement
Didier PAQUELIN, Pr, Uni. Bordeaux : Analyse actorielle des initiatives et pratiques numériques au cœur des territoires
Sabrina LABBE, Lucile COURTOIS, MCF et étudiante, Uni. Toulouse 2 : La communication engageante au service de la participation associative
Sébastien JAKUBOWSKI, MCF,  Agrosup Dijon : Acteur, agent ou commettant ? Les salariés des Institutions Publiques face au changement
ATELIER 4 : Acteur, auteur ou spectateur des savoirs et de l’éducation
Yann KILBORNE, MCF, Uni. Bordeaux 3 : Où est passé le Maître ? Expérimentation d’un dispositif participatif au sein d’un Master en audiovisuel
Souhila SOLTANI, Enseignante Uni. Ibn Badis Mostaganem, Algérie : La place de l’apprenant dans la communication, analyse des rôles des apprenants dans un dispositif interactif en classe de FLE à l’Université de Mostaganem
Emmanuelle CANARELLI, Doctorante, Enseignante IUFM Corte : Education au développement durable et à la complexité – Rendre les élèves et enseignants acteurs par une meilleure connaissance d'eux-mêmes ?
ATELIER 5 : Acteur, auteur ou spectateur de la culture, des cultures et de l’interculturalité
Céline BRYON-PORTET, MCF HDR, Uni. Toulouse : La triple posture du franc-maçon.
Thérèse MARTIN, Enseignante Uni., Docteur en SIC : La parole donnée aux enfants dans le rôle de « guides » en contexte muséal : de l’intérêt d’un dispositif communicationnel méthodologique pour approcher leur interprétation de l’exposition.
Mahdi AMRI, Nayra VACAFLOR, E-C, Uni. Poitiers et Bordeaux 3 : Technologies de communication face à l’interculturel : le cas des Anciens combattants marocains de Bordeaaux
16h00 Pause
16h30 Ateliers
ATELIER 1 : Acteur, auteur ou spectateur dans les milieux et les professions de santé
Mylène COSTES, MCF, Uni. Grenoble : Quelle place pour le soignant au sein du projet culturel ?
Claude VALENTIN, Coordonnateur du DU Ethique Esthétique et Dignité humaine, Uni. Paris 5 : Penser l’humanitaire autrement
ATELIER 2 : Acteur, auteur ou spectateur de la communication et des médias, de la consommation et des usages
Béatrice MABILON-BONFILS, Pr, Uni. Cergy Pontoise : Les publics de Bernard Lavilliers et Zebda : la fusion partagée est-elle conscience commune ?
Cécile PAYEUR, MCF, Uni. Paris 10 : Rôles du lecteur-client et personnalisation de l’information dans les dispositifs de médiation du document presse
ATELIER 3 : Acteur, auteur ou spectateur des territoires et de l’environnement
Smail KHAINNAR, E-C, Uni. Valenciennes : Au-delà de la théâtralisation des démarches participatives dans les projets urbains : peut-on être habitant-acteur ?
Caroline DIDIER, Fabienne MARTIN-JUCHAT, Doctorante et Pr, Uni. Grenoble 3 : Analyser les conditions d’émergence de la figure de l’habitant à travers la mise en œuvre d’un dispositif de co-construction d’une parole citoyenne.
ATELIER 4 : Acteur, auteur ou spectateur des savoirs et de l’éducation
Clément DUSSARPS, Doctorant, Uni. Bordeaux 3 : Le rôle de l’autre en formation à distance : enjeux motivationnels
Carsten WILHELM, MCF, Uni. Hte Alsace, Mulhouse : Auteurs, ressources et personnalisation de l’apprentissage en e-learning : une analyse communicationnelle d’un glissement incertain
ATELIER 5 : Acteur, auteur ou spectateur de la culture, des cultures et de l’interculturalité
Olivier THEVENIN, Pr. Uni. Hte Alsace, Mulhouse : Publics du théâtre public et carrières de spectateurs
Stéphanie MARTY, Doctorante, Uni. Toulouse 3 : Internautes et bouche à oreille électronique ; Quelle place et quels rôles dans le choix des futurs spectateurs de films cinématographiques ?
17h30 FIN DE LA PREMIÈRE JOURNÉE
20h00 Dîner de gala
Hôtel Maleteste (classé monument historique), chez Anne et Paul Blagny
7, rue Hernoux (proche Place des Cordeliers), Dijon

Jeudi 22 novembre 2012
9h30 Ateliers
ATELIER 1 : Acteur, auteur ou spectateur dans les milieux et les professions de santé
Makhoudia DIOUF, Doctorant, Uni. Paris 10  : En matière de pharmacovigilance, le patient : un acteur sous tutelle
Clémentine DOMPEIX , Doctorante, Uni. Toulouse 3 : Quel rôle pour les participants à un congrès médical ?
ATELIER 2 : Acteur, auteur ou spectateur de la communication et des médias, de la consommation et des usages
Philippe CHAVOT, Anne MASSERAN, MCF, Uni. Strasbourg : Le public des centres de sciences
Annick BATARD, MCF, Uni. Paris 13 : Les discours de justification dans la presse généraliste
ATELIER 3 : Acteur, auteur ou spectateur des territoires et de l’environnement
Patrizia LAUDATI, Hafida BOULEKBACHE, Pr et E-C, Uni. Valenciennes : Acteurs et processus communicationnels dans l’acte de construire.
Maritza ACUNA, Uni. Centrale du Venezuela : Éducation environnementale et traditions populaires vénézuéliennes, une étude du point de vue phénoménologique
ATELIER 4 : Acteur, auteur ou spectateur des savoirs et de l’éducation
Smail KHAINNAR, Michel MARTIN, E-C et Docteur, Uni. Valenciennes : Peut-on être acteur de son apprentissage ?
Frédéric TABET, Docteur et vacataire, Uni. Paris Est : L’enseignant de cinéma face à la mutation des pratiques sociales
ATELIER 5 : Acteur, auteur ou spectateur de la culture, des cultures et de l’interculturalité
Emilie MONDOLONI, Chercheur associé, Uni. Grenoble : L’agency des lecteurs de 6 à 14 ans : bibliothèques de lecture publique et sites jeunesse
Emilie PAMART, Docteur, Uni. Avignon : La territorialisation culturelle comme processus de reconfiguration des mondes du spectacle vivant à l’échelle intercommunale
10h30 Pause
11h00 Suite des ateliers
ATELIER 2 : Acteur, auteur ou spectateur de la communication et des médias, de la consommation et des usages
Fabien BONNET, ATER, Uni. Bourgogne : La « relation client ». Quelle place et quel rôle pour le client face à l’affirmation de la thématique relationnelle dans les pratiques commerciales ?
Eléni MITROPOULOU, Nanta NOVELLO-PAGLIANTI, Pr, Uni. Limoges, MCF, Uni. Franche Comté : La place de l’internaute dans les sites d’archivage numérique : le cas de Picasa
Kais LAKHOUA, Doctorant, Uni. Bourgogne : Le Learning 2.0 : vers une instrumentalisation du lien communautaire en ligne pour l’apprentissage
ATELIER 3 : Acteur, auteur ou spectateur des territoires et de l’environnement
Cyril MASSELOT, MCF, Uni. Franche-Comté : Acteurs – Auteurs de leurs territoires : De la structuration de l’information à l’action concertée
Hayet SAOUDI, Assistante de l’enseignement supérieur, Bizerte, Tunisie : L’enseignement-apprentissage des questions environnementales à l’Université : effet de l’expérimentation et effet de la contextualisation.
Hafida BOULEKBACHE, Michel MARTIN, E-C et Docteur, Uni. Valenciennes : Quelles ressources pour donner sa place à la créativité en conception architecturale ?
ATELIER 4 : Acteur, auteur ou spectateur des savoirs et de l’éducation
Joeffroy GAWIN, Doctorant, Uni. Lille 3 : Les témoignages actuels d’anciens résistants dans les musées
Georges SAWADOGO, Pr. Uni. Koudougou, Burkina Faso : Le conte, objet culturel, topos cognitif et support pédagogique dans la formation du citoyen
Yvette DEMBELE, Association des femmes scientifiques du Faso (Burkina Faso) : Cours d’appui et de renforcement en mathématiques et sciences expérimentales
ATELIER 5 : Acteur, auteur ou spectateur de la culture, des cultures et de l’interculturalité
Sara DIOGO, Chercheur, Uni. Evora, Portugal : Le théâtre amateur comme lieu de transformation
Rodolphe PERCHOT, Doctorant, Uni. Bourgogne : L’analyse discursive: un révélateur de discrimination en contexte sportif.
Nicolas BOUTAN, Doctorant/moniteur, Uni. Bordeaux 3 : Du guide au mercenaire : le cas du commissaire d’exposition
12h30 Pause repas
14h00 Ateliers
ATELIER 2 : Acteur, auteur ou spectateur de la communication et des médias, de la consommation et des usages
Katarina DIMINIKOU, Consultante, Établ. Education technologique, Larissa (Grèce) : Le nouvel environnement éducatif : analyse de la communication médiatisée à travers les nouvelles technologies et les médias sociaux, relations entre enseignants et étudiants
Katarzyna POTYRALA, Pr., Uni. Pédagogique Cracovie, Pologne : Destinataires de l’information en tant que ses artisans – nouveaux nouveaux médias dans l’éducation biologique et environnementale
ATELIER 4 : Acteur, auteur ou spectateur des savoirs et de l’éducation
Mathilde MIGUET, E-C., Uni. Paris 8 : La mutualisation des ressources pédagogiques numériques à l’université - Quelles places, rôles et postures pour les enseignants et les étudiants ?
Marie-Pierre CHEVRON, Maitre d’Enseignement et de Recherche, Uni. Fribourg (Suisse) : Des élèves acteurs : La valise pédagogique ADN
ATELIER 5 : Acteur, auteur ou spectateur de la culture, des cultures et de l’interculturalité
Lucile DESMOULINS, MCF, Uni. Paris-Est Marne-la-Vallée : Les formations s’inspirant du théâtre : jouer pour ne pas être joué ?
Isabelle MATHIEU, IGR, Uni. Bourgogne : Un jeu de rôles complexe : la médiation culturelle comme élément du processus démocratique
15h00 Séance plénière
15h00 Quelle publicisation pour les recherches en Sciences de l’Information et de la Communication ? Médiation : Daniel RAICHVARG, Professeur, Uni. Bourgogne
Laurent MORILLON, Monique MARTINEZ, MCF et Pr, Uni. Toulouse :
Réduire les tensions du chercheur impliqué, un auteur entre spectateur et acteur.
15h30 Synthèse

Médiation : Jacques BONNET, Professeur, Agrosup Dijon
Gino GRAMACCIA, Professeur, Uni. Bordeaux 1
Benoît CORDELIER, Professeur, Uni. Québec à Montréal

AAC - JE "Penser l’écosystème des données. Les enjeux scientifiques et politiques des données numériques"


Journée d’étude
14 février 2013
Institut des Sciences de la Communication du CNRS (ISCC)
20 rue Berbier-du-Mets, 75 013 Paris

 Le projet SACRED est financé dans le cadre des Projets Exploratoires en Sciences de la Communication du CNRS.

On assiste actuellement à la production et à la diffusion d’un nombre toujours plus important de données dans l’espace scientifique, professionnel et public. Celles-ci proviennent de diverses sources : des administrations qui mettent en ligne leurs données de fonctionnement dans le cadre de démarches Open Data, des entreprises qui ouvrent certaines de leurs données non stratégiques, du monde scientifique qui pratique de plus en plus le partage des banques de données d’étude, ou encore des internautes.
Les moyens de traitement traditionnels paraissent insuffisants face à ces « grandes masses de données » (Big Data) qui demandent un renouvellement de la réflexion sur les processus d’extraction, de stockage (grilles, informatique en nuage...), de traitement, de partage, d'analyse et de visualisation des données. Si le terme de data science provient de l’économie numérique, les activités qu’il recouvre (extraction, traitement, analyse des données) dépassent ce cadre, pour désormais prendre place dans d’autres secteurs confrontés aux grands ensembles de données, tels la recherche scientifique ou le journalisme des données.
Cette journée d’étude vise à interroger les enjeux théoriques et pratiques des recherches portant sur la « libération des données ». Elle sera l’occasion d’une réflexion critique sur le saut quantitatif qu’induisent les grandes masses de données pour la recherche, les tournants notamment disciplinaires et épistémologiques qu’elles peuvent entrainer, la notion d’auteur ou de producteur dans un tel contexte, les stratégies développées par les acteurs publics ou privés, les formes de l’appropriation civile et citoyenne des données, ou encore sur l’écosystème des flux de données qui se met en place actuellement. La multiplication des initiatives locales qui visent à développer des applications de services reposant sur l’utilisation des données libérées, et les enjeux commerciaux qui y sont afférents seront aussi au cœur de cette journée d’étude.
Les réflexions épistémologiques, travaux en cours et position papiers sont les bienvenus et peuvent s’articuler autour de l’un des axes suivants :

1-    Les données numériques et la recherche en SHS: histoire et épistémologie
Cet axe vise à historiciser la question du traitement et de l’utilisation des grands corpus de données qui existent depuis de nombreuses années et à analyser précisément la nature du saut qualitatif rendu possible par les technologies actuelles. Est-ce que la présence massive de données change la pratique des chercheurs-euses en SHS ? Quels sont les besoins, les attentes, les difficultés et les solutions qui émergent ? Les nouvelles méthodes de traitement des données numériques impliquent-elles des changements épistémologiques ?

2-    Les enjeux politiques de l’ouverture des données, participation citoyenne et écosystèmes locaux.
Depuis quelques années, la démarche d’ouverture des données (Open Data), qui vise à rendre disponibles et réutilisables des données publiques afin de permettre leurs utilisations par de nouveaux acteurs, se développe sous le fait des évolutions législatives et de la demande de certains acteurs. Ce mouvement pose de nombreuses questions : doit-on y voir une amélioration des services publics, un outil de développement territorial ? Quelles sont les relations entre offre et demande, initiatives top/down et bottom/up ? Qui sont vraiment ceux qui se saisissent des données ? Ces réutilisations sont-elles un facteur « d’encapacitation » citoyenne et de renouvellement du fonctionnement de la démocratie comme le suggère la proximité entre les concepts « d’open data » et de « gouvernement ouvert »? La libération des données peut-elle être mobilisée par les acteurs traditionnels de la démocratie participative ? L’ouverture des données publiques s’articule-t-elle avec d’autres pratiques de démocratie électronique déjà mises en œuvre dans les territoires ?

3- Nouvelles médiations sociotechniques, formation et professionnalisation.
Ce dernier axe vise à identifier les éléments susceptibles de composer un socle de connaissances nécessaires afin de saisir les enjeux de la libération des données et de réfléchir aux nouvelles formes de médiations susceptibles de faciliter l’appropriation citoyenne des données libérées et des applications proposées. Il s’agira d’identifier, pour chaque catégorie d’acteurs, le type de compétences à acquérir pour être capable d’appréhender l’écosystème des données dans toute sa complexité, de la technique au politique. Quelles sont les solutions mises en place par les différentes professions concernées par cet afflux de données ? Quels types de médiations faut-il mettre en place pour une appropriation effective par la société civile des données libérées ? Quels sont les besoins de formation pour les pérenniser et les développer ?

Il s’agit également de comprendre comment ces nouvelles formes de spécialisation dans la gestion de données viennent réorganiser certaines professions (on pense particulièrement aux journalistes), entreprises et administrations concernées par l’ouverture des données.

Soumission
Les propositions de communication peuvent porter sur des expériences en cours, des réflexions théoriques ou des analyses comparatives. Elles peuvent être faites en français ou en anglais.
Les propositions de communication doivent comporter 1000 mots, brève bibliographie comprise. Une sélection des contributions fera l’objet d’une publication dans le cadre d’un dossier spécial dans une revue francophone.


Les propositions sont à envoyer à :
Clément Mabi : clement.mabi@utc.fr
Jean-Christophe Plantin : jean-christophe.plantin@utc.fr


Calendrier
Date limite d’envoi des propositions de communication : 15 novembre 2012
Notification d’acceptation : 15 décembre 2012
Journée d’étude : 14 février 2013

Comité scientifique
David Berry (Swansea University, College of Arts and Humanities)
Mélanie Dulong de Rosnay (CNRS-ISCC)
Clément Mabi (UTC-Costech)
Jean-Christophe Plantin (UTC-Costech)
Bernard Rieder (University of Amsterdam, Media studies department)
Valérie Schafer (CNRS-ISCC)
Laurence Smith-Monnoyer (UTC-Costech)
Bruno J. Strasser (Université de Genève & Yale University)
Stéphanie Wojcik (UPEC-Ceditec)

Source: ISCC

lundi 12 novembre 2012

Colloque "Actualité scientifique en communication des organisations : questionner les nouveaux enjeux, problématiques et pratiques"


Bucarest

La communication organisationnelle, terrain des sciences de l’information et de la communication, qui participe de la recherche pluridisciplinaire en sciences sociales, se trouve au cœur des débats dans le contexte actuel de la globalisation des marchés, des réseaux numériques, des diverses pratiques symboliques des organisations, des enjeux de Développement Durable et de l’urgence à redéfinir des modèles de développement (pour les pays du Nord et pour les pays du Sud ; à l’échelle de l’Europe élargie pour les pays composant l’Europe de 2012 ).
La dynamique conceptuelle de ce domaine a pris son essor dans les années 1980 à la frontière des disciplines telles que la sociologie, la psychologie sociale, les sciences de gestion et les sciences de l’information et de la communication.
La notion d’organisations renvoie à des formes organisationnelles plurielles dont les caractéristiques économiques, sociales, juridiques et infocommunicationnelles sont très variées : firmes multinationales et nationales, PME, TPE, coopératives, associations, ONG, fondations, établissements publics de l’éducation, de la santé, de la culture, collectivités locales et territoriales, etc. Toutes ces organisations sont aujourd’hui confrontées à des reconfigurations fortes où se croisent dynamiques socio-techniques, économiques-financières, sociales, culturelles, environnementales.
Les catégorisations proposées par les différentes disciplines semblent toutes incomplètes et se brouillent dès lors qu’il s’agit de qualifier des organisations empiriques marquées par une forte hétérogénéité. Les chercheurs en information-communication, confrontés à cette complexité, ouvrent des voies et des pistes  nombreuses que ce Colloque ambitionne de repérer autour de certaines questions de recherche :
1- questionner les modèles, discours et pratiques de la communication managériale ;
2- questionner la visibilité publique des organisations : ses enjeux, ses modalités, ses effets ;
3- identifier les présupposés, notions, concepts et cadres théoriques et méthodologies mobilisés par les chercheurs ;
4- étudier les dynamiques instituantes portées par la communication des organisations qui contribuent à redéfinir des formes sociales plus amples : le travail comme valeur, le développement des discours et pratiques relevant de l’économie sociale et des enjeux environnementaux, les logiques infocommunicationnelles liées au courant de la régulation vs courant de la dérégulation, les discours et pratiques relevant de la « domination douce » et de la « servitude volontaire », etc ;
5- questionner les ambitions déclarées et discours éthiques au regard des pratiques sociales, culturelles et environnementales mises en œuvre ;
6- repérer et étudier des pensées et des pratiques en information-communication qui sont minoritaires, innovantes, alternatives et qui n’entrent pas forcément dans le mainstream infocommunicationnel du modèle entrepreneurial dominant (celui de l’entreprise centrée sur le profit).

Les problématiques pourront porter également sur :
La définition du processus de communication dans un espace délibératif en trois dimensions structurelles qui incluent les processus institutionnels, les structures intraorganisationnelles et les relations conversationnelles des réseaux socio-numériques.
L’analyse des relations internes fondées sur un discours, sur une narration plus ou moins mythique (ritualisée par les cérémonies de célébration des héros fondateurs) ou mystificatrice (emprise du storytelling management) et sur un symbolisme identitaire présent dans les logos et dans l’expression publicitaire.
Le marketing et le management des dispositifs d’information et de documentation en relation avec la digitalisation de la lecture.
Les aspects éthiques des comportements communicatifs, l’éthique étant entendue comme un commandement institutionnel qui contrôle toutes les autres dimensions de l'espace communicatif.
Les propositions de communication attendues s’inscriront dans l’un des trois axes ci-dessous.
Les approches pourront aborder des points de vue et des apports épistémologiques, théoriques, méthodologiques et empiriques, avec des dominantes (par exemple plutôt épistémologique ou plutôt méthodologique) ou sans dominante et de manière « classique » (dimension théorique, méthodologique et empirique).

Axe 1 : Éthique appliquée et responsabilité sociale, environnementale, rôle des parties prenantes et morale des organisations-entreprises
Mots clés: Entreprise citoyenne, pratiques d’engagement public, transparence, gouvernance, déontologie, théories des parties prenantes, instrumentalisation de l’imaginaire, responsabilité sociale, imputabilité des organisations, analyse rhétorique des comportements organisationnels, prévention des risques et communication de crise
Ce premier axe privilégie les considérations théoriques et recherches empiriques qui mettent au centre le concept de la responsabilité sociale des organisations, avec une orientation plus précise vers l’analyse de la conduite citoyenne dans l’entreprise, de la gouvernance, de la démocratie dans l’entreprise et de la participation active de l’entreprise à la démocratisation de la société. Seront aussi mises en exergue les représentations des performances et des valeurs de l’entreprise citoyenne. De quelle manière les organisations communiquent-elles leur responsabilité éthique et sociale par le biais des discours de la transparence et de la visibilité, dans un contexte de pression croissante des médias, des ONG et de la blogosphère civique et militante? Cette question est liée notamment au problème de la gouvernance organisationnelle. Des recherches récentes interrogent le rôle du management dans la démocratisation des organisations tout en privilégiant la relation entre démocratie, éthique et politique organisationnelle. Quels types de rapport entre pouvoir, discours et morale de l’entreprise ? Les nouveaux médias influencent-ils de manière saillante la reconfiguration de ces rapports ?

Axe 2 : La communication des organisations culturelles, éducatives, sanitaires, humanitaires, environnementales
Mots clés: associations et institutions culturelles : les problématiques d’élargissement des publics ; la communication et les médiations dans les projets culturels, interculturels, humanitaires et environnementaux ; la professionnalisation des associations, des ONG ; engagement et rituels d’engagement ; communication publique ; action et valeurs ; organisations liées à l’économie sociale, à l’économie sociale et solidaire ; transfert de modèles minoritaires et d’expérimentations
Ce deuxième axe privilégie des regards, des expériences, une analyse de pratiques en décalage ou en rupture avec le modèle entrepreneurial dominant. Les organisations qui poursuivent des objectifs sociétaux ou des objectifs relevant du bien public (vs intérêts privés) sont concernées par la communication ; bien souvent elles composent entre des pratiques reposant sur des expériences et des valeurs qui leur sont propres ET d’autres pratiques empruntées au modèle managérial dominant. Elles sont traversées par des expériences d’engagement, de participation qui sont autant d’objets d’études très pertinents en communication des organisations. Elles intègrent les ressources des dispositifs numériques et ouvrent des espaces médiatiques et de publicisation originaux. Elles empruntent aussi bien souvent au modèle managérial dominant. Par ailleurs dans le cadre de l’économie sociale et solidaire, des formes organisationnelles originales, par exemple les coopératives, les AMAP, les SEL pour l’espace français développent des spécificités infocommunicationnelles, que peut-on en dire, quelle transférabilité des expériences et expérimentations?

Axe 3 : Enjeux éthiques des nouveaux dispositifs d’information et de documentation dans les organisations ; métamorphoses des pratiques de médiatisation et de publicisation
Mots clés : systèmes d’information et enjeux organisationnels, intelligence informationnelle, marketing interactif, déontologie et technologies de l’information, culture numérique dans les organisations, publicisation, rôle et effets des blogs-des réseaux sociaux… sur les pratiques info-communicationnelles des organisations
Ce troisième axe portera sur les pratiques de gestion des documents numériques, ainsi que sur le traitement de l’information numérisée dans les organisations spécialisées (bibliothèques par exemple) ou non spécialisées (agences, firmes multinationales ou ONG), qui utilisent les archives pour leur propre besoin de conserver l’identité, l’histoire et la culture collective. Concilier intégration et autonomie individuelle, agendas éthiques personnels et organisationnels est un enjeu majeur en termes de définition et de pratiques de la démocratie organisationnelle. Des concepts émergents tels « leadership moral », « mutualité », confirment les débats actuels sur la possibilité des pratiques délibératives à l’intérieur d’une organisation et plus spécifiquement sur les conditions de production des managers qui mobilisent le choix et la réflexivité a visée éthique comme des ressources organisationnelles. Des thèmes récents comme les enjeux démocratiques de l’administration électronique, la gestion de la lecture dans les bibliothèques virtuelles/ numériques seront privilégiés.

Conditions de soumission
Un résumé de 500 mots maximum est demandé pour la proposition de l’article, ainsi qu’une brève bibliographie.
Format RTF, times, police 12, interligne simple.
Langues du colloque : Français et Roumain

Calendrier
Remise des propositions au 15 Décembre 2012
Expertise jusqu’au 15 Janvier 2013
Réponses aux participants le 16 Janvier 2013
Toutes les propositions doivent être adressées aux deux adresses suivantes :
Catherine Ghosn, catherine.ghosn@iut-tlse3.fr et
Mihaela Alexandra Tudor, mihaela.tudor.com@gmail.com
Les textes feront l’objet d’une sélection en double aveugle par le comité scientifique du colloque sur versions courtes pour la communication (qui inclut un professeur français et un professeur roumain). En vue de la publication des actes, les textes sur versions longues seront retenus selon une sélection conjointe en double aveugle également, par le comité scientifique du colloque.

Une sélection des actes sera publiée en 2013 dans un numéro hors-série de la revue internationale ESSACHESS - Journal for Communication Studies.

Les actes du 18ème colloque, coordonnées par Ioan Dragan et Jean-François Tétu, (préface d’Yves Jeanneret) sont en cours de publication par l’Université de Bucarest et seront remis sur place aux participants au 19ème colloque.
Le colloque bilatéral est traditionnellement gratuit et sans frais d’inscription.
Chaque participant finance seulement son déplacement et son hébergement. Une partie des frais de restauration est prise en charge par les organisateurs.

Comité scientifique
Delia Balaban Balas, Université Babes Bolyai de Cluj, Roumanie
Camelia Beciu, Ecole Nationale de Sciences Politiques et Administratives (SNSPA), CODIPO, Roumanie
Françoise Bernard, Aix-Marseille Université, IRSIC, France (Présidente)
Jacques Bonnet, Université de Bourgogne, CIMEOS, France
Arlette Bouzon, Université de Toulouse 3, LERASS, France
Stefan Bratosin, Université de Montpellier 3, ORC IARSIC, France
Valérie Carayol, Université de Bordeaux 3, MICA, France
Mihai Coman, FJSC, SPARTA, Roumanie
Alain van Cuyck, Université de Lyon 3, INFOCOM, France
Nicole D’Almeida, Université Paris4 Sorbonne, CELSA, GRIPIC, France
Ioan Drăgan, Université de Bucarest, Faculté de Sociologie, Roumanie
Michel Durampart, Université du Sud -Toulon -Var, I3M, France
Gino Grammaccia, Université de Bordeaux 1, CRED, France
Christian Le Moënne, président de la SFSIC, France
Thierry Libaert, Université Catholique de Louvain, Belgique
Catherine Loneux, Université Rennes 2, PREFICS, France
Vincent Meyer, Université de Metz-Lorraine, CREM, France
Ionel Nariţa, Universite de l'Ouest de Timisoara, Roumanie
Sylvie Parrini-Alemano, Université de Nice Sophia Antipolis, laboratoire I3M, France
Nicolae Perpelea, Institut de Sociologie, Académie Roumaine, Roumanie
Adela Rogojinaru, Université de Bucarest, Faculté des Lettres, Roumanie
Daniela Rovenţa-Frumuşani, Université de Bucarest, Roumanie
Constantin Sălăvăstru, Université Al. I. Cuza, Iaşi, Roumanie
Poliana Ştefănescu, Université de Bucarest, Faculté de Sociologie et d’Assistance Sociale, Roumanie

Comité d’organisation en France
Stefan Bratosin, Université de Montpellier 3, ORC IARSIC, France
Catherine Ghosn, Université Toulouse 3, ORC IARSIC, France
Mihaela-Alexandra Tudor, Université de Montpellier 3, ORC IARSIC, France
Nicolas Pélissier, Université de Nice Sophia Antipolis, I3M, France
Marcela Patrascu, Université de Rennes II, PREFICS, France

Comité d’organisation en Roumanie
Adela Rogojinaru, Université de Bucarest, Faculté des Lettres, Département des Sciences de la Communication
Cristina Bogdan, Université de Bucarest, Faculté des Lettres, Département des Sciences de la Communication
Cristina Popescu, Université de Bucarest, Faculté des Lettres, Département des Sciences de la Communication
Raluca Moise, Université de Bucarest, Faculté des Lettres, Département des Sciences de la Communication
Cristina Coman, Université de Bucarest, Faculté de Journalisme et de Sciences de la Communication
Nicoleta Corbu, SNSPA, Faculté de Communication et de Relations Publiques, Bucarest
Poliana Ştefănescu, Faculté de Sociologie et d’Assistance Sociale, Bucarest
Anca Velicu, Institut de Sociologie, Académie Roumanie, Bucares

Lieu d’accueil du colloque
Université de Bucarest, Salle du Sénat
Bd. Mihail Kogalniceanu, n° 36-46, Bucarest, Roumanie