La revue TERMINAL prépare un dossier thématique sur le thème "Technologies (et usages) de l'anonymat à l'heure de l'internet".
Préambule:
Vivre en société débute par recevoir d’elle un nom, son nom, et de par cet acte fondateur, devenir une personne à part entière, circuler parmi les autres, échanger… La société est en cela le lieu du nom, de la nomination, et le pacte citoyen qui en découle ne saurait durablement se satisfaire de liens anonymes. L’anonymat a contrario est la qualité de ce qui est sans nom ou sans renommée, d’une action non signée, d’un acte sans auteur. Sans auteur repérable, identifiable. C’est-à-dire hors d’atteinte, sans adresse. Irresponsable ? D’aucuns s’accorderont pourtant à voir dans l’anonymat l’expression de la démocratie ; l’urne transparente, aujourd’hui menacée par le vote électronique, en est certainement le meilleur symbole. Jusqu’où l’anonymat est-il légitime ? Qui doit en juger ? Quel équilibre entre le fait que l’anonymat soit, puisse être, légitime individuellement, et nocif socialement ?
Pour lire la suite: http://www.terminal.sgdg.org/nouveau/spip.php?article38
Les propositions des articles (résumé d’une à deux pages) sont à envoyer avant le 1er novembre 2009 à:
chantal.enguehard@univ-nantes.fr et rpanico@wanadoo.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire