vendredi 4 février 2011

Appel à articles revue MEI

'Ecrans et médias’. Multiplication des écrans et relations aux médias

MEI 35

Coordonné par Thierry Lancien

A l'heure où les écrans numériques ne cessent de se multiplier et de se diversifier, on se demandera dans ce numéro comment cette situation affecte les relations entretenues avec leurs différents contenus médiatiques. On peut aussi faire l'hypothèse que la fréquentation de ces nouveaux médias (sites web, dispositifs multimédias interactifs, jeux vidéos, plate-formes mobiles, contenus de téléphonie mobile) qui a des spécificités que l'on décrira, influence celle des anciens médias.

Perspective historique et comparatiste
Un tel questionnement peut se faire sous un angle historique voire comparatiste, puisque la question des écrans, à travers le passage de l'écran de cinéma à celui de la télévision (écran dynamique, Manovich) puis de l'ordinateur (écran virtuel, Manovich) a été étudiée notamment dans le cadre de l'intermédialité et peut donc éclairer la relation aux écrans numériques.

Identités des écrans
Face à ce que certains appellent une société des écrans (Asselin, Mongin), tandis que d'autres parlent de nouveau continuum écranique (Chambat) ou encore d'écran total (Serroy), la problématique de ce numéro suppose aussi un travail d'élucidation autour de la question de l'identité de ces différents écrans. Doit-on par exemple considérer que les écrans auraient plus d'identité propre ou vaut-il mieux faire l'hypothèse qu'ils gardent des spécificités singulières qu'il faut alors caractériser ?

Penser les écrans : notions, concepts
Les recherches sur les dispositifs numériques ont mis en avant un certain nombre de notions et de concepts qu'il convient d'examiner pour juger de leur pertinence. Il peut s'agir de ce qui est théorisé autour d'une problématique générale de l'interaction (images agies, images actées, images en procès chez Boissier, Lamizet, Weissberg), de la participation (co-énonciation, co-construction), des périodisations (néo-spectateur) ou encore des échanges et hybridations (spectateur hybride, pratiques cross ou transmédiatiques).

Interroger les relations et leurs transformations
Nourrie par des apports historiques, étayée par une réflexion sur les concepts, ce numéro abordera les relations spectatorielles et médiatiques sous l'angle de leurs transformations.
On examinera par exemple comment les écrans numériques font évoluer les relations sémiotiques entretenues avec les différents médias (des pratiques de lecture ou de visionnement à des pratiques d'intervention sur les textes, les images ; déplacement de l'énonciation), comment ils induisent de nouveaux comportements cognitifs, comment ils supposent des relations intermédiales (préférences pour certains contenus par rapport à certains écrans,
mise en relation de différents médias).

Les relations aux écrans pourront aussi être interrogées par rapport à des paramètres contextuels, sociaux, culturels (relations aux écrans dans les espaces privés/publics, place des écrans dans l'imaginaire de la communication, représentations, rapports au temps, à l'espace, au corps).

Organisation de la publication
1- Le résumé de la proposition (500 mots, 2000 à 2500 signes) doit être envoyé à thierry.lancien@u-bordeaux3.fr
2- Date limite pour l'envoi de ce résumé 1er mars 2011.
3- Notification des résultats du comité de lecture 1er avril.
4- Les articles en français ou en anglais devront nous parvenir pour le 1er juin pour pouvoir être envoyés aux lecteurs (double lecture à l'aveugle).
5- Les avis relatifs aux articles seront formulés pour le 1er septembre.
6- Le numéro 35 paraîtra en Décembre 2011.

MEI Médiation et Information
La revue MEI qui a été créée en 1993, est une revue de référence en Sciences de l'information et de la communication qui publie deux numéros par an d'environ deux cents pages.
MEI est une revue scientifique soutenue par le Centre National du Livre (CNL)
C'est une revue qualifiante reconnue par:
o le Conseil National des Universités (CNU de Sciences de l'Information et de la Communication)
o l'Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur AERES.

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