lundi 21 janvier 2013
Nouveau site web du REPLIC
Vous pouvez dorénavant suivre notre veille et notre actualité à l'adresse suivante: http://www.asso-replic.fr .
Rejoignez-nous également sur notre page Facebook et suivez-nous sur Twitter @AssoREPLIC
A très vite!
Le REPLIC
jeudi 17 janvier 2013
Colloque: "La carrière des femmes dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche. Quels sont les obstacles et comment y remédier."
L'AFFDU organise cet
important colloque le 22 février 2013 de
10h à 18h.
Amphithéâtre Henri
Poincaré au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Paris 5e.
Les thèmes suivants seront abordés par des intervenant(e)s
de haut niveau :
- la logique des carrières universitaires des femmes
- l'information des étudiantes sur les carrières
universitaires des femmes
- les non-dits concernant les carrières universitaires des
femmes
- les progrès déjà réalisés et ceux qui restent à accomplir
Participation libre sur inscription à l'AFFDU, 4 rue de
Chevreuse ou 01 43 20 01 32
Le programme définitif sera communiqué ultérieurement.
Postdoctoral Research Assistant in digital heritage
AHRC
Cultural Engagement Fund: A people-centred approach to understanding cultural
social media activities through the case study of Tyne and Wear Archives and
Museums
A self-directed, motivated Postdoctoral
Research Assistant is required to work with the International Centre for
Cultural and Heritage Studies in Newcastle University and Tyne and Wear Archives and Museums (TWAM) to evaluate user engagement
through TWAM's social media platforms.
The project
is funded by the Arts and Humanities Research Council's Cultural Engagement
fund and aims to produce a focused piece of research on digital audience engagement
through social media platforms with a view to inform TWAM's social media
strategy.
The
postdoctoral researcher will work with the project's academic supervisor and
the institutional partner to:
- carry out
a focused qualitative user-study of TWAM's social media applications, including
workshops with users and interviews with stakeholders;
- inform
the development of TWAM's social media strategy by providing a written report
on the impact of the institution's social media activities for its
audiences/stakeholders;
- disseminate
the findings of the research in a training event for GLAM institutions in a
regional and national context in Newcastle upon Tyne in spring 2013;
- contribute
to professional and academic publications if appropriate; and, participate in
training events indentified in collaboration with the academic supervisor and
the institutional partner.
The project
partners are looking for an early career researcher, with a recent PhD award
(or a research student who has submitted his/her doctoral thesis and awaits
viva) in Museum Studies, Heritage Studies, Gallery Studies, Digital Heritage or
relevant discipline. You will also have knowledge and experience of digital
engagement projects in the cultural sector and/or experience of evaluation
methods with users. The project requires excellent communication, organizational
and time management skills, and the availability and willingness to travel for
training and fieldwork purposes.
Starting date: 14 February 2013.
Duration: full-time for 3 months.
Fee range:
£7,256 - £7,924 (depending on qualifications, paid on a casual basis)
For more
information and an informal conversation about this project you may contact Dr.
Areti Galani onareti.galani@ncl.ac.uk and/or on 0191 222 3857.
For an
expression of interest please e-mail a recent
CV and covering letter to Dr. Areti Galani (areti.galani@ncl.ac.uk) no
later than the 25th of January 2013.
Source:
ECREA
Vacation à l'UTC semestre 2
Le département de Sciences Humaines et Sociales de l'Université de technologie de Compiègne
(UTC) cherche un.e vacataire pour assurer l'enseignement de la communication professionnelle aux
étudiants ingénieurs au second semestre de l’année universitaire 2012-2013.
Il s'agirait de prendre en charge un groupe de TD (16
étudiants, 30h) en articulation avec le cours (supports déjà existants).
Les candidats doivent
impérativement répondre aux critères requis pour être rémunérés en vacations.
Pour candidater, veuillez contacter directement Virginie
Julliard (virginie.julliard@utc.fr)
Stage de suivi de projet d’édition électronique : accompagnement éditorial des revues de la plate-forme Revues.org
Le Centre pour l'édition électronique ouverte (Cléo)
recherche un-e stagiaire pour une période de 6 mois pour son pôle éditorial.
Stage de suivi de projet d’édition électronique :
accompagnement éditorial des revues de la plate-forme Revues.org
Le stage doit être
conventionné. Il aura lieu à Marseille (13003).
Mission principale
Au sein du pôle Édition et plus particulièrement du
département Accompagnement éditorial, la / le stagiaire aura en charge le suivi
et l’accompagnement des revues présentes sur la plateforme Revues.org. Afin de
comprendre le fonctionnement de la plate-forme, la / le stagiaire suivra au
préalable toute la chaîne éditoriale depuis l’accession d’une revue sur
Revues.org jusqu’à sa mise en ligne.
La mission portera sur la communication avec les équipes
éditoriales des revues autour de leur projet d’édition électronique et sur
l’enrichissement de l’information documentaire à destination des revues.
Missions secondaires
La / le stagiaire sera amené-e à toucher à d’autres aspects
de l’édition électronique, à savoir :
la préparation de numéros de revues et leur mise en ligne
dans Lodel (logiciel d’édition électronique développé par le Cléo) ;
la réalisation de rapports qualité sur les revues déjà en
ligne et sur celles dont la mise en ligne est imminente ;
l’établissement d’une veille éditoriale (thèmes à définir
avec la / le stagiaire en début de stage).
Sous la responsabilité d’une chargée d’édition (tutrice), la
/ le stagiaire appréhendera les différents aspects de l’édition électronique.
Elle / il sera formé-e à Lodel, logiciel de gestion de contenu de la
plate-forme. Elle / il aura une vision des différents métiers de l’édition
électronique : graphiste, intégrateur web, développeur, administrateur système,
documentaliste, chargé d’édition.
Compétences requises
:
Bac + 3 minimum et / ou formation aux métiers du livre
Sensibilités aux lettres et aux sciences humaines et sociales
Bonne connaissance du Web
Maîtrise des outils de bureautique, notamment traitement de
texte (Word, OpenOffice ou Libre Office)
Une maîtrise des réseaux sociaux (notamment Facebook,
Twitter ou Google +) sera appréciée
Rémunération : indemnités de stage en conformité avec la réglementation
en vigueur (436,05€).
Candidature :
Pour toute question ou pour nous transmettre votre candidature (CV + lettre de
motivation), écrire à contact@openedition.org, à l’attention de Céline
Barthonnat.
Source : http://leo.hypotheses.org/10307
CHARGE DE COURS IUT VILLETANEUSE, SEMESTRE 2
Le département GEA de l'IUT
de Villetaneuse cherche un vacataire pour faire cours en première année sur
une approche de la presse (histoire
et presse en ligne) avec exposés,
travail d'écriture etc....
Il y aurait 3 groupes avec deux heures de cours par groupe
le vendredi.
Contact : Brigitte Chapelain
Source : Fabula
lundi 14 janvier 2013
AAC - LA SÉRIALITÉ TÉLÉVISUELLE – UNE APPROCHE CULTURALISTE
Date limite : 4 mars 2013
Depuis les années 1970-1980, les Tv studies sont devenues une discipline
académique majeure qui, depuis les universités anglo-américaines où elles sont
nées, ont essaimé dans le monde entier, à l'exception notable de la France,
encore rétive à l'étude de la culture de masse. Ainsi, si, depuis le livre
fondateur de Richard Newcomb (Tv: the
Most Popular Art [1974]), les travaux de Robert C. Allen à Chapel Hill,
d'Ien Ang à Sydney, de Jane Feuer à Pittsburgh, de John Fiske à Madison, de
John Hartley à Cardiff, de Henry Jenkins à Los Angeles, de Lynn Spigel à
Chicago, de Tamar Liebes et Elihu Katz à Jérusalem, de John Corner à Liverpool,
ou de l'équipe de la Tisch School of the Arts de New York sont des références
pour des millions d'étudiants, l'étude des productions télévisuelles restent
marginales en France, à l'exception notable des ouvrages de Vincent Colonna et
de Jean-Pierre Esquenazi.
C'est pourquoi nous projetons
d'organiser, au printemps 2013, un colloque, situé dans le sillage de travaux
entrepris depuis quelques années autour de la Revue d'études culturelles de l'université de Dijon et Pop-en-Stock, la revue numérique de
l'Uqàm. Ce colloque cherchera à faire un état des lieux de ces Tv studies et à baliser les pistes les
plus fécondes pour des recherches ultérieures portant sur les séries
télévisées.
La culture de masse bien plus
étroitement que la « high culture » définie par F.R. Leavis dépend de la
mondialisation des échanges ; et dans cette perspective il conviendra d'interroger
avant tout la réception de ces séries. Comment, par exemple, expliquer le
quasi-monopole des productions américaines en ce domaine ? Existe-t-il, dans le
champ télévisuel, l'équivalent d'un Bollywood ? Ce qui est certain, c'est que
la série télévisée n'est pas seulement un genre nord-américain ou britannique :
le Brésil, l'Argentine, le Mexique en sont de très féconds producteurs, de même
que le Nigéria avec ses célèbres home
videos (Dan Dali Soyeya) ou encore Taïwan avec ses dramas (Corner with
Love, Romantic Princess). Voilà qui conduira à approfondir la question de la
diffusion des séries et à se demander, par exemple, comment les telenovas hispanophones et lusophones
sont reçues aux États-Unis, non point seulement par les communautés latinos,
mais aussi par des téléspectateurs Wasp ? Rappelons qu'une même série peut
donner lieu à des interprétations opposées et que Dallas, conçue par Cbs comme
une apologie du néo-libéralisme, était perçue en Russie soviétique comme la
preuve de la dégénérescence morale de l'Amérique capitaliste (Tamar Liebes
& Elihu Katz, « Six interprétations de la série Dallas » in Hermès, p.131). Au surplus, certaines
séries qui ont échoué dans leur pays d'origine rencontrent ailleurs le succès,
à l'instar de The Pretender. Et si The Persuaders n'attira pas les faveurs du
public britannique, elle connut la consécration en France et en Belgique. En
outre, s'il est des séries qui, à l'image de Csi, de Desperate Housewives ou de
24 représentent, dès leur lancement, 20%, voire 30%, de parts de marché des
18-49 ans, il en est d'autres (Hart to Hart, Magnum, The Persuaders!, Simon
& Simon, etc.) qui ne rencontrent le succès que dans leur seconde jeunesse,
captant une part importante d'un public de plus en plus nostalgique des Trente
Glorieuses et des swinging eighties.
On le devine, une telle étude de
réception doit bien se garder de mésestimer les mécanismes économiques
complexes de cette « usine à rêves » (dream factory) qu'est la production de
séries. Pour nous en tenir au seul cas des États-Unis, il conviendra de
rappeler les différences entre les networks (Abc, Nbc, Cbs), les local Tv et
les chaînes du Câble (Hbo, Showtime, Fx). Si les premières sont accessibles à
tous, les dernières ne le sont que sur abonnement. Ainsi, si le chiffre
d'affaire des networks provient presque exclusivement de la publicité, celui
des chaînes du Câble tient à la redevance mensuelle que leur versent les
abonnés. Si la préoccupation principale des premiers est d'augmenter sans cesse
leur audience pour vendre le plus possible (et le plus cher possible) des
encarts de publicité à leurs annonceurs, celle des secondes est de proposer des
produits de qualité à leurs clients afin que ceux-ci continuent à verser leur
octroi mensuel1. Or, de l'histoire des chaînes dépend étroitement l'histoire
des séries. En effet, jusqu'à la fin des années 1970, les networks étaient en
situation de quasi-monopole (la part de marché des trois grandes chaînes, qui
n'était plus que 49% en l'an 2000, était de 95% en 1970). Cette fragmentation
de l'audience, due à l’arrivée des chaînes du Câble et d'Internet, a
profondément bouleversé l'organisation même des soirées télévisuelles qui
jusques alors associaient en access prime
time et en prime time des shows
live (Oprah, Saturday Night Live), des rencontres sportives et des films. Ce
n'est que peu à peu que les séries Tv, longtemps surpassées par les productions
hollywoodiennes et les shows, se sont imposées – telles des synthèses, du reste
: comme les films, elles sont des histoires scénarisées, comme les shows, elles
représentent un rendez-vous hebdomadaire assurant la constance du
téléspectateur dont le plaisir tient surtout à la reconnaissance de formes
qu'il apprécie par habitude. En outre, elles offrent deux avantages majeurs : d'une
part, elles sont de formats variés, depuis les vingt-deux minutes de la sitcom
jusques aux quarante-deux minutes du drama, et, de l'autre, elles sont assez
détachées de l'actualité immédiate2 pour pouvoir, au contraire des shows live,
être aisément rediffusées. Le problème qui s'est longtemps posé aux networks tenait à ce que les annonceurs
recherchent non seulement le plus possible de téléspectateurs mais aussi des «
téléspectateurs heureux », les fameux happy
viewers des théoriciens de la télévision. Or dans une nation qui s'est
elle-même placée sous Dieu (under God) et fétichise la famille, il ne pouvait
exister de bonnes séries que consensuelles, fussent-elles assommantes. Procter
& Gamble, un des plus gros publicitaires de la télévision américaine, refusait
toute publicité dans un programme qui, de près ou de loin, traiterait de
l’avortement, de l’inceste ou de l’homosexualité. Or, précisément, parce que
les chaînes du câble sont libérées des contraintes imposées par les annonceurs,
elles ont pu proposer des séries sur les thèmes que les networks censuraient
(Sopranos, Dream On, Oz, Sex and the City, Six Feet Under) et ceux-ci durent
bientôt s'aligner sur la concurrence et proposer à leur tour des séries de
grande qualité.
Cependant, de nouveaux problèmes
financiers se tardèrent pas à se poser car les « bonnes séries » (expression
qu'il faudra, pour le moins, préciser) coûtent extrêmement cher, et ce,
d'autant qu'aux cachets désormais exorbitants des acteurs, s'ajoutent les frais
de tournage en extérieur que les producteurs préfèrent généralement au studio.
Si le coût moyen d'un épisode est de deux millions de dollars, la facture d'un
épisode d'Emergency Room, sur Nbc, peut se monter à treize millions. De telles
dépenses expliquent combien il est indispensable pour une nouvelle série
d’atteindre rapidement une bonne audience. En effet, le prix auquel les
networks achètent les épisodes étant très loin de couvrir l’intégralité des
frais engagés par les producteurs, ceux-ci perdent systématiquement de l'argent
avec la première diffusion. Ce n'est que lors des rediffusions qu'ils peuvent
rentrer dans leurs frais ou dégager des bénéfices. Or, les séries qui
n'emportent pas rapidement l'adhésion – ou qui sont rapidement annulées – n'ont
guère de chance d'être rediffusées – et les frais de production, encore moins,
d'être rentabilisés.
Dans un tel système, les
compagnies d'audience sont, pour ainsi dire, omnipotentes. Parmi elles, la
Nielsen Media Research joue un rôle essentiel en mesurant l'audience de
l'ensemble des networks (et de plus
de deux cents chaînes locales) selon le double sytème du rating (pourcentage de familles américaines qui, possédant la
télévision, ont regardé la série) et du share
(pourcentage de familles américaines qui, regardant la Tv à ce moment-là, ont
visionné la série). Cette estimation intervient certes quotidiennement mais se
concentrent durant les Sweeps, en
novembre, février, mai et juillet. Les résultats obtenus par chaque série
durant ces périodes fixent la valeur des pages publicitaires interrompant cette
série pour tout le semestre qui suit. Seules les séries aux chiffres les plus
importants demeurent pour la saison suivante. C'est ce qui explique que les
épisodes inédits les plus dramatiques et les plus spectaculaires soient diffusées
durant les sweep months où la
concurrence avec la télé-réalité (Survivor, American Idol, etc.) est la plus
féroce – notamment le jeudi soir. Un tel système ne laisse pas de tracasser les
responsables des networks. En effet,
le nombre de téléspectateurs de série Tv, en direct, est en baisse constante ;
et si les grandes séries des années 1990 étaient regardées par près de 15 % des
Américains, leurs équivalents actuels ne le sont plus que par 5% d'entre eux.
Le visionnage en catch-up Tv (où les publicités disparaissent),
l'enregistrement sur TiVo, le téléchargement sur Internet, la concurrence de
centaines de chaînes câblées sont responsables de cet affaissement qui entraîne
mécaniquement la baisse du prix des encarts publicitaires. Certes, les networks peuvent en partie compenser ces
pertes par la vente de produits dérivés, le placement de marques ou les
cofinancements (en 2008, en pleine crise du secteur automobile, Ford investit
ainsi dans le remake de The Knight Rider dont le pilote rassembla devant Nbc
douze millions d'Américains). Il n'empêche que les chaînes de télévision
peinent de plus en plus à s'offrir des séries nouvelles et inventives et se
tournent à nouveau vers la diffusion de shows et de jeux qui coûtent beaucoup
moins cher (750 000 dollars) qu'une série Tv et induisent pourtant, la plupart
du temps, des audiences au moins égale à celle-ci. Dans ces conditions, la
question doit être posée sans détour : quel est l'avenir de la série télévisée
comme genre ?
Indéniablement, celui-ci
représente une cosmogonie : il fait naître des univers et raconte la naissance
du nôtre qui, selon les logiques postmoderne et hypermoderne, se fonde sur les
peurs issues des évolutions scientifiques, industrielles, techniques,
politiques et économiques intervenues dans les dernières décennies du siècle
dernier. À bien des égards, les petites histoires des séries Tv viennent
remplacer les « grands récits » mobilisateurs de la modernité (la
Révolution, le Progrès, le Bonheur). Dans cette perspective, elles sont autant
de marques de notre culte contemporain du présent et du désenchantement que
celui-ci engendre, et elles sont étroitement liées à la consommation dirigée, à
la communication de masse, à l'étiolement des normes autoritaires et
disciplinaires, aux poussées successives de l’individualisation, à la
consécration de l’hédonisme et du psychologisme, à l'exacerbation de ces « paradoxes
terminaux » dont Kundera a montré qu'ils étaient au cœur d'un monde désespéré
de n'être plus maître ni de l'Histoire, ni d'une Nature à nouveau divinisée.
Parce qu'elles sont de leur temps, les séries Tv représentent, mieux que toute
autre fiction, l'ensemble des peurs, croyances et rapports sociaux qui
structurent nos Weltanschauungen. Ces
dernières associent paradoxalement liberté et sécurité, font de l'avenir une
source d'angoisse, fragilisent les relations individuelles, associent
curieusement la culture du corps et de la jouissance à la peur du terrorisme,
de l'insécurité urbaine, de la vieillesse, de la pollution ou de la contamination.
Pour rendre compte d'individus omniphobes que tout, pourtant, invite au
divertissement, les séries sont naturellement amenés à multiplier les
personnages (il est plus de trois cents personnages dans The Simpsons, cette
nouvelle Comédie humaine) et, surtout, à revenir inlassablement sur les mêmes
thèmes :
-
la vie familiale, traitée sur un mode comique (Family
Guy), idyllique (Seventh Heaven), cynique (Dallas) ou mesquine (Two and a Half
Men) ;
-
les amitiés humaines (Friends, How I Met your Mother)
ou animales (Lassie, Flipper, Skippy) ;
-
la sexualité (Nip Tuck, Skins), la prostitution (Secret
Diary of a Call Girl) et la pornographie (Family Business) ;
-
les
troubles de l'adolescence (Berverly Hills 90210, Dawson's Creek, My So-Called
Life, Boston Public) ;
-
la
politique (The West Wing, Spin City) ;
-
l'Histoire, de l'Antiquité romaine (Rome, Spartacus)
aux attentats terroristes du début du XXIe siècle (Rescue Me) en passant par le
Moyen Âge (Merlin), la Renaissance (The Tudors) ou la Guerre de Sécession (North
and South) ;
-
la guerre (Baa Baa Black Sheep), traitée tantôt sur un
mode hyperréaliste (Tour of Duty pour le Viêtnam ou Over There pour l'Irak),
tantôt sur un mode comique (M.a.s.h.), voire burlesque (Hogan's Heroes) – ou
vue depuis l'arrière (American Wifes) ;
-
les relations de classes, entre les pauvres (My Name is
Earl), les riches (Knots Landing) ou les représentants de la upper middle class
qui se côtoient, s'aiment et se déchirent au sein un même immeuble (Melrose
Place) ;
-
les rapports de genres, étant entendu que la
représentation de la masculinité n'est assurément pas la même dans The
Persuaders!, Californication ou Two and a Half Men, de même que la
représentation de femmes varie du tout au tout, de la mère emblématique (Caroline
Ingalls dans Little House in the Prairie) aux battantes glamour (Carrie
Bradshaw dans Sex and the City), en passant par les célibataires fonceuses
(Ally Mac Beal dans la série de David Kelley) et les guerrières sexy (Buffy
dans The Vampire Slayer, Xena dans Warrior Princess, ou Diana Prince dans
Wonder Woman). De la même façon, la série policière est infiniment variée et
met en scène des policiers et justiciers de toute sorte : dandies-enquêteurs
(Remington Steel, Ironside, Nero Wolfe, Hart to Hart), détectives aux méthodes
musclées, voire expéditives (Mannix, Kojak, Commissaire Moulin, Walker, Texas
Ranger), infiltrés (Wiseguy), coéquipiers fidèles (Miami Vice, Starsky &
Hutch, Moonlighting, Dumpsey & Makepeace, Silk Stalkings, Law and Order,
série qui demanderait, du reste, à être rapprochée de Hill Street Blues et de
Nypd Blues), private eyes hérités du polar (Magnum, Mike Hammer), brillants
amateurs (Murder, She Wrote), redresseurs de torts (Zorro, Charlie's Angels,
The A-Team, Mac Gyver, The Fall Guy, actualisation parodique de Wanted: Dead of
Alive), scientifiques du crime (Csi, Ncis, Bones) ou profileurs-psychologues
(Profiler, Millennium).
Parallèlement à cet univers
policier, la justice est peu à peu devenue un sujet essentiel de la sérialité télévisée
: juges, jurés et procureurs (Law and Order: Trial by Jury), avocats (Perry
Mason, Murder One, The Practice, Jag, Justice) – sans oublier l'univers
carcéral (The Prisoner, Oz, Prison Break). Il est même des cas où la déliquance
est perçue par les coupables (The Sopranos) ou des personnages qui sont
supposés l'être (The Fugitive). Toutes ces séries – et c'est aussi le cas de
celles, nombreuses, où pèse une menace sur la sécurité intérieure (Mission :
Impossible, The Avengers, The Wild Wild West, 24) – servent une définition du
bien et du mal, en même temps qu'une réflexion sur l'origine et la validité des
principes de leur appréciation (Dexter), plus problématique encore après les
attentats du 11 septembre 2001.
La même ambition morale sous-tend
les séries vouées à l'exploration des mondes imaginaires, et ce, qu'il s'agisse
de voyages dans le temps (Code Quantum, Futurama) ou dans l'espace, à l'instar
de ces nouvelles odyssées que sont Lost in Space, Space 1999, Star Trek ou la
franchise Stargate (Sg-1, Infinity, Atlantis, Universe). Le voyage dans des
univers parallèles (The Addams Family, The Twilight Zone, Fantasy Island, Lost,
Terra Nova) semble suivre une logique analogue, ainsi, au demeurant que les
innombrables séries consacrées aux créatures fantastiques – vampires (Angel,
True Blood), zombies (The Walking Dead), aliens (The Invaders, V, Alf),
superhéros (The Incredible Hulk, Lois & Clark: The New Adventures of
Superman, Smallville) et autres machines intelligentes ou parlantes (Knight Rider,
Airwolf).
Il conviendrait d'ajouter à cela
toutes les séries mettant en scène les sauveteurs et les médecins (ER, Grey's
Anatomy, House, M.D., New York 911) ou encore la vie de province (Picket
Fences, Route 66). Il est bien sûr loisible de mener de tous ces genres une
étude culturaliste associant approche sociologique et approche anthropologique.
Mais il est tout aussi indispensable de mener une analyse structurelle de ce
genre qu'est la série laquelle ne doit pas être confondue avec le modèle du
feuilleton (The Thorn Birds) dont les racines plongent dans la littérature de
la toute fin des années 1820 : un soap n'est pas une sitcom, le bottle show
n'est pas nécessairement une succession de face-à-face dramatiques (Lost) mais
peut prendre la forme d'un huis-clos comique (Alf). En outre, quantité
d'hypogenres gravitent autour des genres majeurs : les buddy series policières
(Starsky & Hutch, Persuaders!), les daytime soaps (The Young and the
Restless, Santa Barbara), la dramédie (Ally MacBeal), le formula show (Columbo,
The A-Team, The Dukes of Hazzard, The Love Boat), la minisérie, souvent
historique (Holocaust, Roots, Band of Brothers ou son pendant : The Pacific),
le nightime soap (Dynasty, Falcon Crest), le stand-alone composé d'épisodes
qui, se suffisant à eux-mêmes, peuvent être regardés par un téléspectateur qui
ignorerait tout de la série (les épisodes de The X-Files ne traitant pas
directement de la conspiration gouvernementale), ou, enfin, les horripilants
stock-shots qui reprennent et accolent des séquences d'épisodes passés. Pour
cerner le fonctionnement – et, ipso facto, les enjeux – de la sérialité
télévisée, il conviendra aussi, on le voit, de tenir compte de procédés formels
tels que le flashforward (Charmed, How I Met Your Mother), le cross over (Ally
MacBeal et The Practice ou Ncis et Jag), ou la spin-off (Melrose Place et
Beverly Hills, Joey et Friends).
C'est à ces différentes
perspectives que ce colloque s'attachera, à l'université de Reims, les 11 et 12 avril 2013.
Les collègues intéressés par ce
projet doivent faire parvenir un titre provisoire ainsi que quelques lignes
comportant le projet de communication et une courte bio-bibliographie, avant le
4 mars 2013, à sebastien.hubier@univ-reims.fr et à
emmanuel.le-vagueresse@univ-reims.fr.
Source: Fabula
AAC - AFRICAMPUS LOME
Colloque international
"Les usages
intelligents des technologies de l'information et de la communication dans la
réorganisation universitaire"
Lomé les 2-3 mai 2013
Organisé par le groupe de
travail sur les environnements numériques dans les universités africaines,
AFRICAMPUS : CEROCE-Université de Lomé, MICA- GRESIC Université de Bordeaux ;
LTI-Université Cheikh Anta Diop de Dakar ; Université Omar Bongo de Libreville
; Université de Kara (Togo); Agence Universitaire de la Francophonie,
l’Institut Panafricain de la Gouvernance Universitaire…
Problématique
Après Libreville et Dakar,
Lomé est prête à accueillir le colloque international AFRICAMPUS sur "les
usages intelligents des technologies de l'information et de la communication
dans la réorganisation universitaire" en mai 2013. Libreville s'était
penchée sur l'émergence des dispositifs numériques dans les stratégies d'organisation
et les rationalités en œuvre dans les politiques, les initiatives et les désirs
d'actions pour accompagner une nouvelle gouvernance des universités. Et Dakar
nous a rappelé "qu'interroger les usages intelligents des TIC dans la
gouvernance universitaire, c'est en fait une incitation à "repenser cette
gouvernance universitaire". Mais l'avions-nous seulement déjà pensée ?
Certes oui ! La question est : "en quels termes et par rapport à quelles
réalités ?
La réforme universitaire
partout engagée, a eu à gérer la complexité d'une réorganisation appelant:
- des réponses à des
demandes de formation plus variées,
- de nouveaux modes
d'organisation, de gestion, de transmission et d'acquisition des savoirs,
- des modes inédits de
production des contenus pédagogiques et scientifiques,
- de nouvelles formes
d'échanges et de relations entre les acteurs de la vie universitaire,
- une réflexion sur
l'insertion de l'université dans son environnement social et économique.
Devant l'ampleur de la tâche
et l'urgence des réponses, la prise de recul ne pouvait être de mise d'autant
plus qu'en accompagnement aux changements structurels, des algorithmes et des référentiels
très élaborés et prêts à fonctionner pouvaient se poser en solutions évidentes
: la restructuration en LMD qui en régulant le temps des études promet
opportunément de résoudre le problème de l'universalité des diplômes ; la
formation à distance qui en ouvrant l'accès aux contenus pédagogiques augure
aussi d'une harmonisation des connaissances et des compétences; des
environnements numériques de travail qui en fluidifiant la communication entre les
personnes et celle des objets, espère servir les nouvelles exigences des
relations entre les acteurs de la vie universitaire.
La nécessité d'une
adaptation pour répondre aux demandes de la société et remplir la mission d'université
a donc amené la gouvernance universitaire à repenser l'organisation de
l'institution. Mais les changements structurels introduits nécessitent ou
suggèrent la mobilisation d'outils d'accompagnement ou de mise en œuvre qui, en
modifiant des habitudes, posent objectivement le problème de leur intégration
ou de leur adaptation. Les choses auraient peut-être été simples si les technologies
pouvaient produire partout les mêmes effets. Mais ce ne sont pas les TIC qui déterminent
nos pratiques, c'est nous qui, en les appropriant, les utilisons d'une certaine
manière, et perpétuons ainsi la nécessité d'une réflexion sur leurs
potentialités.
Les thèmes du colloque
La question des usages
intelligents des moyens qu'AFRICAMPUS propose de poser à nouveau à Lomé doit en
outre intégrer une dimension nouvelle : la prise en compte des dispositifs
comme des contenus et l'extension conceptuel des "TIC" au
"numérique".
1. les politiques et les
initiatives de renforcement technologique et institutionnel :
• introduction de méthodes
innovantes de gouvernance universitaire, programmes de renforcement des
dispositifs numériques,
• modèles économiques locaux
mis en place pour favoriser le déploiement du numérique ;
• Analyses des rationalités
en œuvre
2. les actions de mise en
cohérence avec les réformes pédagogiques et avec le contexte international :
• La gestion du LMD
• Les projets pédagogiques
de réponse à la réorganisation
• Analyse des dispositifs
numériques : tutoriels, plateformes
• L’hybridation des
dispositifs de formation
3. les dynamiques
d'appropriation :
• Stratégies d'acteurs :
projets pédagogiques, appropriation dans les services
• Actions de
sensibilisation, stratégies et nouvelles formes d'organisation ;
• Étude des dispositifs :
observations et évaluation des usages, outils de mesure
• Mise en œuvre de standards
: Interopérabilité des outils, des données et des acteurs, représentations,
déclinaisons, appropriations.
4. la gouvernance
universitaire et le contexte socio-culturel de l'institution universitaire :
• les changements par le
numérique dans les stratégies de réorganisation de l’enseignement et la
recherche
• De la cohabitation des
schémas organisationnels et relationnels dans les environnements numériques :
la gestion des relations entre les acteurs
• Les conditions culturelles
d'insertion de la culture technologique : culture technologique et culture
universitaire
• L'Identité numérique et la
représentativité institutionnelle
5. La production des
connaissances pour le développement des territoires
• Projets de Recherche &
Développement
• Les Transferts de modèles
et transferts de connaissance entre secteurs (éducation, administration, santé,
environnement, …)
Les propositions de communication au colloque prendront la
forme d'un résumé d'environ 2000 caractères, en français ou en anglais avec
cinq mots clés et quelques références bibliographiques.
L'auteur indiquera le ou les
thèmes dans lesquels il souhaite inscrire sa contribution. Ces propositions
devront être envoyées par courriel aux deux adresses suivantes :
claudelishou@yahoo.fr (Claude
Lishou), Noble.Akam@msha.fr.
Calendrier
14 janvier 2012
Date limite de réception des
propositions de communication : 30 janvier 2013
Réponses aux auteurs : 1er
avril 2013
Envoi des textes définitifs
Modalités de sélection
Évaluation des propositions
en double aveugle
Les textes complets seront
également soumis à évaluation après la présentation.
Publication
L’ensemble des articles
acceptés par le comité de sélection seront publiés dans les actes du colloque,
si évaluation positive du texte définitif. Les meilleurs articles feront
l’objet d’une publication dans un ouvrage collectif.
Inscription
Les frais d’inscription sont
de :
- 75 euros pour les
enseignants-chercheurs et de 50 euros pour les doctorants.
- 20000 Fcfa pour les
enseignants-chercheurs africains
- 100 000 FCFA pour les
professionnels des TIC (opérateurs, agents des ministères…), les membres des
associations professionnelles…
Conditions particulières
AFRICAMPUS LOMÉ est associé
au colloque international "Localisation et réinvention de la téléphonie
mobile : approches méthodologiques et théoriques" qui se tiendra à
l'Université de Lomé aux mêmes dates.
L'inscription à l'une des
deux manifestations donne accès à l'autre.
Comité scientifique :
Serge AGOSTINELLI Université
d'Aix-Marseille
Noble AKAM Université de
Bordeaux
Koumealo ANATÉ Université de
Lomé
Didier BALTAZART Université
de Loraine
François GBIKPI-BÉNISSAN
Université de Lomé
Alain KIYINDOU Université de
Bordeaux
Claude LISHOU Université
Cheikh Anta Diop de Dakar.
Essoham ASSIMA-KPATCHA
Université de Lomé
Andy MAKINDEY-NZE Université Omar Bongo
Bonaventure MVÉ-ONDO
Institut Panafricain de la Gouvernance Universitaire - AUF
Abdou Karim NDOYE Université
Cheikh Anta Diop de Dakar.
Fidèle Pierre NZE-NGUEMA
Université Omar Bongo
Didier OILLO Agence
Universitaire de la Francophonie
René PATESSON Université
Libre de Bruxelles
Francis SEMPORE Université
de Ouagadougou
Comi TCHAKPÉLÉ Université de
Kara
Lise VIEIRA Université de
Bordeaux
COMITÉ D’ORGANISATION
AFRICAMPUS 2013
Mawuse AKUE-ADOTEVI
Université de Lomé
Kouméalo ANATÉ Université de
Lomé
Atiyihwè AWESSO Université
de Lomé
Essohanam BATCHANA
Université de Lomé
Tossou ATCHIRIMI Univerisité
de Lomé
Alain KIYINDOU Université de
Bordeaux
Nutefé Koffi TSIGBE
Université de Lomé
Namoin YAO Université de
Lomé
Kuwedaten NAPALA Université
de Kara
Horatio QUADJOVIE AUF - CNF
Lomé
Venant PALANGA Service
Informatique et réseaux, Univ. de Lomé
Claude LISHOU ESP/UCAD – Dakar
Noble AKAM MICA-GRESIC - Bordeaux
Lise VIEIRA MICA-GRESIC -
Bordeaux
Andy MAKINDEY-NZE Université Omar Bongo
Source: Université de Lomé
Rencontres: LIRE LES SCIENCES SOCIALES
Rencontres organisées
par Gérard Mauger et Louis Pinto
MERCREDI 23 JANVIER
2013
14 H 00 - 17 H 00
PARIS
Devenir Norbert Elias
Fayard, coll. Histoire de la pensée, 2012
Présentation et discussion de l’ouvrage de Marc Joly
par Laurent Willemez
en présence de l’auteur
Norbert Elias (1897-1990) occupe
aujourd’hui une place centrale dans l’histoire de la sociologie du xxe siècle,
entre Max Weber et Pierre Bourdieu. Pourtant, de son vivant, il fut très
longtemps ignoré ou incompris ; et s’il fut célébré en France à partir des
années 1970, c’est au titre d’historien précurseur de l’école des Annales,
c’est-à-dire au prix d’un certain malentendu.
L’histoire de la vie du
sociologue – et de la trajectoire de reconnaissance dont elle est inséparable –
restait à écrire. Tel est le défi que Marc Joly a tenté de relever. Fondé sur
un grand nombre de recherches d’archives en Allemagne, en Grande-Bretagne et en
France, son travail alterne récit « biographique » et théorisation des
processus de reconnaissance scientifique. Il regorge ainsi d’informations
inédites, que ce soit sur le destin « maudit » de Über den Prozess der
Zivilisation – le maître-ouvrage d’Elias – ou sur la carrière heurtée de son
auteur à Londres puis Leicester.
Pour éclairer la réception de
l’œuvre d’Elias en France, Marc Joly consacre enfin de passionnants
développements à la sociologie française des années 1960 et à l’école des
Annales des années 1970.
Marc Joly est chercheur associé
au CRIA (EHESS). Ses travaux ont porté sur la réception française de l’œuvre de
Norbert Elias dans une perspective européenne. Il a cotraduit, édité et
présenté une série de textes de Norbert Elias sous le titre de Au-delà de Freud. Sociologie, psychologie,
psychanalyse (La Découverte, 2010). Laurent Willemez est Professeur de
sociologie à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Ses
recherches portent notamment sur les engagements militants, les professions de
conseil et d’accompagnement, et le droit du travail. Il a récemment codirigé Justice et sociétés rurales du XVIe siècle à
nos jours (Presses Universitaires de Rennes, 2011).
CNRS | SITE POUCHET - SALLE 159
59 - 61, rue Pouchet, 75017 Paris
métro ligne 13 - Guy Moquet | Brochant , Bus 66 - La
Jonquière
contact : lirelessciencessociales@gmail.com
sur Facebook : Lire les Sciences Sociales
Chercher le texte : appel à contribution artistique
La manifestation "chercher le texte" s'intéresse aux
questions littéraires et aux pratiques multimédia à dominante textuelle dans
des dispositifs numériques : qu'il s'agisse de livres numériques, de textes
générés ou animés par programmation, d'hypertextes de fiction, d'œuvres
manipulables, jouables ou au contraire d'œuvres qui positionnent la littérarité
à l'intérieur même du programme. Les dispositifs considérés vont des
ordinateurs aux supports mobiles en passant par les réseaux sociaux et sont
utilisés dans des contextes variés : installations, performances, dispositifs
de lecture numérique personnelle, ces contextes allant de la lecture solitaire
à la lecture collaborative ou participative.
Cette manifestation sera l'occasion de produire de jeunes talents et de
faire dialoguer deux univers qui se rencontrent peu : celui des formes
littératures numériques expérimentales issues des mouvements d'avant-garde de
la seconde moitié du XXe siècle et celui des écritures numériques nouvelles
pratiquées par des auteurs issus du livre et qui investissent les technologies
numériques, notamment les blogs et les liseuses.
Dans ce cadre, le laboratoire Musique et Informatique de Marseille
(MIM) s'associe à l'équipe Écritures Numériques du laboratoire Paragraphe de
Paris 8, au réseau des littérature numériques Européennes Digital Digital
Digital Littérature (DDDL), à l'Electronic Literature Organization (ELO), à la
Bibliothèque Publique d'Information (BPI), à la Bibliothèque Nationale de
France (BNF), au Cube, au labex Art-H2H et à l'École nationale supérieure des
Arts Décoratifs (EnsAD) pour organiser les événements suivants :
Une galerie virtuelle en ligne
sur le site du réseau DDDL.
Quatre soirées de performances
et de projections d'œuvres,
du 23 au 26 septembre 2013, à la petite salle du Centre Pompidou, au grand
auditorium de la Bibliothèque Nationale de France et dans l'amphithéâtre
du Cube.
Une exposition de 6 semaines
dans l'espace du labo BNF à la Bibliothèque Nationale de France sur "les littératures numériques d'hier
à demain" qui démarrera le 24 septembre 2013. Cette exposition présentera
entre autres la galerie virtuelle et un choix d'œuvres littéraires numériques,
en mettant l'accent sur les oeuvres conçues pour tablettes et liseuses.
Les créateurs, et notamment les jeunes auteurs, sont invités à proposer
une ou plusieurs œuvre dans l'un ou plusieurs de ces dispositifs.
Envoyez les propositions à work@chercherletexte.org
avant le 18 février 2013. Les diverses propositions d'un même auteur
seront regroupées dans le même document, chaque proposition faisant l'objet
d'au moins une page distincte précisant la nature de la proposition (galerie,
performance, exposition). Celui-ci sera au format pdf, rédigée en anglais ou en
français et comprendra une courte biographie précisant notamment l'âge du
créateur ainsi que les informations suivantes spécifiques à chaque dispositif :
Les propositions concernant la galerie virtuelle on-line indiqueront
l'URL à laquelle l'œuvre est accessible ou téléchargeable, comporteront une
courte description de l'œuvre et, éventuellement, de la démarche de l'auteur.
Les œuvres proposées pour la galerie ne doivent pas être éditées par ailleurs
dans une revue en ligne ou une anthologie. Elles peuvent en revanche être
publiées sur un site personnel.
Les propositions pour tablettes préciseront le type de matériel pour
lesquelles elles sont créées (les types possibles sont ipad ou tablettes sous
androïd) et celles pour liseuses préciseront le format (epub, pdf) de l'oeuvre.
La proposition donnera l'adresse à laquelle on peut télécharger ou consulter
l'oeuvre.
Les performances et lectures ne sont pas des explications de texte ni
des présentations académiques. Les œuvres seront projetées, performées ou lues.
Les propositions de performance ou de lecture préciseront le dispositif mis en
œuvre (ex : projection multimédia ou interaction à la souris avec un texte
projeté…), les besoins techniques et la durée de la performance (qui n'excèdera
pas 15 minutes). Tout matériel spécifique devra être amené par les auteurs. On
indiquera l'URL de l'œuvre si celle-ci est en ligne ou une adresse pour la
télécharger ou on donnera une description de la performance permettant de s'en
faire une idée précise, avec notamment des extraits de rendu visuel et/ou
sonore. Nous tâchons de réunir des fonds afin de rémunérer les artistes
sélectionnés pour des performances et des lectures.
Le comité artistique est
composé de :
Philippe Bootz (Président)
Sandy Baldwin
Simon Biggs
Laura Borràs
Patrick Burgaud
J.R. Carpenter
Philippe Castellin
Luc Dall'armelina
Jerome Fletcher
Lucile Haute
Emmanuel Mahé
Maria Mencia
Cécile Portier
Alexandra Saemmer
Rui Torres
Nolwenn Tréhondart
Source : http://www.chercherletexte.org
jeudi 10 janvier 2013
Séminaire: Stratégies de la convergence à l’ère du numérique et des pratiques médiatiques
Contexte du séminaire :
Le cycle de séminaires consiste à réfléchir
sur l’émergence de nouvelles pratiques médiatiques au sein de la culture
numérique, aussi bien du côté de la production que du côté de la réception. La
convergence des technologies tout comme la convergence culturelle ont favorisé
l’émergence de nouvelles stratégies de production : le Cross-média, le Transmedia Storytelling (Jenkins), le Deep Media (Rose), le Mediamix
(Ito) sont ainsi progressivement apparus dans les paysages audiovisuels depuis
les années 90. Ces stratégies de production mettent en exergue des mutations
des industries culturelles, une (ré) appropriation des nouvelles technologies,
ainsi qu’une redéfinition de la narration (storytelling).
Elles favorisent également de nouvelles pratiques de réception qu’il est alors
intéressant d’analyser. Il est alors important d’étudier ces phénomènes
médiatiques en mutation afin de comprendre les enjeux des industries
culturelles et la nouvelle relation qui s’instaure avec les récepteurs-usagers.
Séminaire 2 : 4 Février 2013, 14h-17h,
Salle F107, Université de Bordeaux 3
Le
deuxième Séminaire du programme de recherche aura pour thématique « Jeux Vidéos : narrations et
appropriations». Il consistera à aborder les questions de la stratégie narrative
et de la réception des jeux vidéos dans un contexte immersif.
Il
sera centré autour de deux interventions :
Fanny
Georges (MCF, Paris 3, Laboratoire CIM) : «Jeu vidéo et
production du sens: les machinima comme traces d'appropriation »
Olivier
Mauco (Docteur, Université Panthéon-Sorbonne Paris 1) : « GTA IV, une
chronique sur le rêve américain. Jeux vidéo, narration et capacités
transformatives».
Le
troisième séminaire se focalisera sur les
cultures Fans et Geek (David Peyron / Sébastien François). La date sera
précisée ultérieurement.
Le
cycle de séminaire se conclura par une journée d’études, rencontres entre
enseignants-chercheurs et professionnels du Transmedia, qui aura lieu en avril
2013.
Organisation :
Mélanie Bourdaa, MCF, Bordeaux 3, MICA
Contact :
melaniebourdaa@yahoo.fr
Séminaire "Autorités calculées"
Séminaire "Autorités calculées" initié en novembre
2012 au laboratoire DICEN avec la
programmation de 4 séances supplémentaires :
- Jeudi 17 janvier :
O. Farge - L'outil-auteur, l'empreinte de l'outil sur les oeuvres : de 17h
à 19h, en salle 33.3.24
- Mercredi 27 février
: F. Ghitalla - Théories des réseaux et cartographie.
- Jeudi 28 mars : L.
Merzeau – Twitter comme machine à fabriquer de l’autorité.
- Jeudi 25 avril : A.
Lauf - Les figures des autorités de réseaux.
(horaires, salles et précisions sur les séances à venir au
fur et à mesure).
Le séminaire se
tiendra au CNAM, 2, rue Conté, Paris.
Le compte-rendu de la première séance, où Bernhard Rieder
était notre invité pour parler de l'autorité de l'algorithme PageRank et des
mesures de l'autorité, est disponible ici :
http://ac.hypotheses.org/comptes-rendus/historiographie-du-pagerank-approche-historique-et-conceptuelle
Ce séminaire est pensé comme un espace de participation :
nous engageons donc le public à prendre connaissance des synthèses et
présentations que nous mettons sur notre carnet Hypothèses avant la séance afin
de pouvoir engager une discussion qui fera partie du compte-rendu.
Source: hypothèses
AAA - revue Tic&Société
Mondes numériques :
nouvelles perspectives de recherche
Date limite de
soumission des contributions : 31 mai 2013
Numéro coordonné par
Hélène Bourdeloie
Doit-on renouveler les modèles théoriques et les méthodes
d'investigation pour analyser les usages des technologies numériques de
l'information et de la communication (TNIC) ? Peut-on parler de méthodes
spécifiques pour observer et analyser les pratiques dans les mondes numériques
? Comment observer les pratiques en tenant compte de la dimension éthique dans
le travail du chercheur ? Ce sont ces questions que souhaite explorer ce numéro
de la revue tic&société suite à la table ronde organisée dans le cadre du
congrès de l’AISLF qui s’est tenu à Rabat, du 2 au 6 juillet 2012, sur le thème
Communiquer dans un monde incertain.
La multiplication des plateformes (réseaux socionumériques,
sites internet collaboratifs, etc.), des dispositifs numériques (téléphones
intelligents, tablettes tactiles, etc.), des services de cloud computing et la diversité des usages qu’ils offrent invitent
les chercheurs à déployer de nouvelles méthodes de recherche et à mobiliser
différents cadres d’interprétation et modèles théoriques. Si toute technologie
a toujours résulté d’interactions avec le social, on se demandera ici dans
quelle mesure ces dernières jouent un rôle nouveau. Il est par exemple devenu courant
de parler de « web social » ou de « médias sociaux », expressions dont il y aura
lieu d’interroger la pertinence puisque tout média recouvre assurément une composante
sociale. Les relations entre innovation technique et innovation sociale n’en
rencontrent pas moins là une nouvelle impulsion dans la mesure où les usagers participent
pleinement de la production et de la circulation des services et des contenus
au fondement des dispositifs collaboratifs. Pour autant, peut-on considérer les
usagers comme des créateurs qui s’affranchiraient des impératifs de la production
et contourneraient les intentions marchandes des dispositifs ? Les usagers
ont-ils conscience des enjeux industriels sous-jacents ? En participant à des dispositifs
à vocation mercantile (p. ex. réseaux socionumériques à dimension amicale comme
Facebook, professionnelle comme Linkedln ou Viadeo ou de rencontre comme
Meetic...), ne contribuent-ils pas eux-mêmes à orchestrer ce système économique
faisant de l’agrégation des traces numériques des individus une valeur
marchande ?
Dans les sociétés modernes, la place prise par les objets et
services de communication numérisés est le signe que les pratiques culturelles,
sociales, professionnelles ou de loisirs… connaissent de profondes mutations.
Or tout nous laisse à penser que ces changements ne concernent pas seulement
ces sphères d’activités mais aussi notre rapport au quotidien et nos
compétences ordinaires. Tout comme, pour J. Goody, la « raison graphique »
permet d’exprimer l’idée que la culture de l’écrit transforme nos capacités
cognitives, force est d’admettre que les dispositifs numériques ne sont pas
neutres et qu’ils agissent, d’une manière ou d’une autre, sur les modes de
pensée. Pour certains, ils donneraient même lieu à une « raison computationnelle
».
Les articles de ce numéro pourront s’inscrire dans les deux
pistes de recherche suivantes qu’ils se proposent d’interroger :
- Approches
théoriques et méthodologiques
Comment se renouvellent les approches théoriques, les outils
et méthodes d'investigation qui, jusque-là, ont été déployés pour analyser les
usages des TNIC comme le téléphone, la télématique, la bureautique ou encore
les réseaux devidéocommunication, etc. ? Dans quelle mesure les pratiques
numériques contemporaines impliquent-elles des approches et des méthodes
d’analyse spécifiques ? Les traces numériques constituent-elles des données
pertinentes sur un plan scientifique ? Ces données peuvent-elles se suffire à
elles-mêmes ? Le chercheur a-t-il un rôle dans la construction de ces données
et si oui, quel est-il ? Comment analyser les pratiques des TNIC sans les
dissocier des contextes économiques et sociaux dans lesquels elles s’inscrivent
? Ces questions se posent avec une acuité particulière à l’aune du numérique. Enfin,
on s’interrogera ici aussi sur la capacité des sciences sociales à analyser ce qui
est en train de se produire. Dans quelle mesure les convergences techniques engendrées
par le numérique invitent-elles au décloisonnement disciplinaire et, par là
même, au développement de liens étroits entre sciences sociales et sciences de l’ingénieur
? Cela amène à aussi s'interroger sur l'évolution des sciences de l'information
et de la communication d’un point de vue épistémologique.
- Éthique de la
recherche
Les nouvelles méthodes de recherche et d’investigation que
permettent les TNIC posent un certain nombre de questions sur un plan éthique.
Comment sont redéfinis les protocoles de respect de l’éthique de la recherche
lors de fouilles approfondies des données ou encore lorsqu’il s’agit d’observer
les pratiques ou de suivre des traces ? Le chercheur peut-il poursuivre
pleinement sa pratique de recherche en satisfaisant à des règles d’éthique
empreintes de nombreuses contraintes, notamment dans certains pays tel que le
Canada ? En s’y conformant, le chercheur ne se prive-t-il pas de précieuses
données qui seraient susceptibles de répondre à ses objectifs de recherche ?
Comment le chercheur peut-il, avec les TNIC, respecter pleinement l’anonymat
des individus qui s’expriment sur des plateformes publiques ? L’ébranlement des
lignes de partage entre espace public et espace privé au principe des TNIC ne
devrait-il pas conduire à changer les règles du jeu en matière d’éthique de la
recherche ?
Ce numéro de tic&société vise à faire état des nouveaux
modèles d’analyse, approches théoriques, outils méthodologiques et protocoles
éthiques sur lesquels s’appuient les recherches actuelles. Il a également pour
objectif de les questionner du point de vue de leur spécificité, de leur
filiation avec les façons de faire préexistantes et, en fin de compte, de leur
pertinence. Nous encourageons les textes qui questionneront d’une manière
critique les pratiques de recherche (outils, méthodes, cadres théoriques, etc.)
ainsi que les enjeux éthiques sous-jacents.
Calendrier et
modalités de soumission
Les contributions doivent être soumises pour le 31 mai 2013 au plus tard en français, voire
en anglais ou en espagnol mais, dans ce cas, être accompagnées d'un résumé de
3000 caractères en français, en anglais et en espagnol. Elles doivent
comprendre environ 40 000 caractères espaces comprises. Les auteurs sont
invités à respecter les consignes concernant la mise en forme du texte
(consignes disponibles sur le site internet de la revue
(http://ticetsociete.revues.org), voir la rubrique « Consignes aux auteurs »).
Les articles feront l'objet de deux évaluations selon la
procédure de lecture à l'aveugle. Les articles rédigés en anglais et espagnol
seront évalués puis traduits en français dans la mesure du possible.
Ils doivent être envoyés à l'attention de Hélène Bourdeloie,
coordinatrice du numéro, à l'adresse suivante : helene.bourdeloie@gmail.com
Il est également possible de proposer des textes hors thème.
Ceux-ci pourront être, soit publiés dans la rubrique « Varia » du présent
numéro, soit conservés pour un prochain numéro thématique. Merci, dans ce cas,
d'envoyer les textes à l'adresse suivante : comite-editorial@ticetsociete.org.
Source : http://ticetsociete.revues.org/
AAC - Beyond the Cloud: Information…Innovation…Collaboration…
IMCW2013: The “4th
International Symposium on Information Management in a Changing World” will
take place at the Strand Hotel in Limerick,
Ireland, from September 4-6, 2013.
Cloud
computing has transformed the ways in which both individuals and enterprises
make use of IT services and network infrastructure within the last decade. Everything
including infrastructure, platforms, applications, software, data, and
communication is now seen “as a service”. Information, the life-blood of
scientific progress, economic growth and social development, is mostly
produced, disseminated, used, shared and re-used in digital formats nowadays.
Science, industry and business enterprises tend to become “information”
enterprises in that even “money” as matter gets converted to “bits” so as to be
stored digitally in computers and transmitted as “information” over the
network. Enterprises have tended to spend well over 70% of their time and money
to support the information technologies (IT) and network infrastructure. Now
they embrace cloud-based services to manage information more efficiently and
effectively. As information managers we must now look Beyond the Cloud,
collaborate in order to innovate and inspire while trying to predict what the
future holds.
Using
cloud-based services increases efficiency, provides cost savings, and enables
“collective intelligence” to flourish.
Not-for-profit memory institutions such as libraries, archives, and
museums are also making use of cloud-based services. To name a few, OCLC’s WorldCat, HathiTrust,
OAISTER, and Europeana are providing web scale discovery services and
aggregated data repositories accessible through the Net. Yet, information organizations and memory
institutions should go beyond the cloud-based services to reap the full
benefits of the digital age.
“Beyond the
Cloud: Information…Innovation…Collaboration…” being the main theme of the
Symposium, IMCW2013 aims to bring together information professionals, computer
and information scientists, business people and engineers to discuss the
implications of cloud computing on information management and to contemplate on
how to design and develop innovative and collaborative information services
beyond the cloud. As organizers, we thought this is an opportune time for
IMCW2013 to review the challenges for information organizations, libraries,
archives and museums providing information services in the digital age. Such challenges range from developing useful
services and workflows embedded in users’ work and study environments to
benefitting from economies of scale by pooling resources, eliminating
redundancies and innovating through collaboration.
CONTRIBUTIONS
Contributions
can be theoretical as well as technical and practical. Informative case studies
are also welcome. The audience will be information professionals, librarians,
archivists, computer and information scientists, and business people, among
others.
We accept extended abstracts (no less than 750
words) for full papers; short communications, Research in Progress reports and
posters on all aspects of innovative and collaborative information management. Extended abstracts for student papers and posters are also welcome. Extended
abstracts of PhD students to present the interim findings of their ongoing
research will also be considered. Please use the template available on the
Symposium web site to prepare your contributions and send them to us using the
Conference Management Software (openconf) by March 4, 2013.
We also accept proposals to organize workshops,
panel sessions and short visual presentations (“pecha kucha”). Proposals should include a
title, a short abstract, proposal type (eg, workshop), the name and contact
information of the convener (for sessions and pecha kucha) and be addressed to
imcw@bilgiyonetimi.net by March 4, 2013.
Accepted
extended abstracts and proposals will appear in the “Book of Abstracts” to be
published prior to the Symposium.
Accepted extended abstracts may be developed as
full papers by May 27, 2013. A short list of papers will be selected so that the revised and extended
versions of these papers and posters will appear in the proceedings book to be
published by Springer under its Communications in Computer and Information
Science (CCIS) series and the Symposium web site (decision pending). Papers that appear in Springer’s CCIS series
are indexed in Thomson Reuter’s Conference Proceedings Citation Index.
MAIN TOPICS
Main topics
of the Symposium include (but not limited with) the following:
·
Challenges of Information Management
in the Digital Age
Developing digital information services
Semantic information management
Information management in the cloud
Distributed collection management and licensing
Innovative information management
Collaborative information management
Infrastructures
and networks for information management
Systems,
tools and services for information management
Virtual
research environments and information management
Community
of practices
Data
ownership
Data
security
Long-term
stability of data
Privacy
Economies
of scale
·
Cloud-based Information Services
Web-based
services
Data-centric
services
Services
lifecycle management
Information
management in the cloud
Web scale
information discovery through the cloud
Data
aggregation and data repositories in the cloud
Innovative
uses of cloud-based information services
Infrastructure
as a Service (IaaS) for Information Management
Platforms
as a Service (PaaS) for Information Management
Applications
as a Service (AaaS) for Information Management
Software as
a Service (SaaS) for Information Management
Storage as
a Service (SaaS) for Information Management
Everything
as a Service (EaaS) for Information Management
·
Information Discovery, Organization,
and Retrieval Beyond the Cloud
Information
discovery and identification
Information
representation
Information
search, indexing and retrieval
Curation,
preservation and long-term access
Mobile
information retrieval
Metadata
harvesting
Metadata
extraction
Metadata
management
Metadata
interoperability and standards
Ontology
development
Ontology
mapping
Mining
large data sets
·
Information Architecture for
Cloud-based Information Services
Information
architecture and web design for the cloud
Grid
Networks, services and applications
Service
Oriented Architecture
Designing
usable cloud services
Information
usability
Interaction
design for cloud services
Information
visualization tools
·
Scholarly Publishing, Open Access
and Institutional Repositories
Scholarly
publishing process
Open access
Institutional
repositories beyond the cloud
Digital libraries
beyond the cloud
Data
warehouses and federated databases beyond the cloud
E-publishing
Open
science
Open access
to publicly funded scientific information
European
Infrastructure for e-Science Digital Repositories (e-SciDR)
·
Digital Preservation of Scientific
and Cultural Heritage Beyond the Cloud
Digitization
of scientific and cultural heritage
Digital
science museums and digital exhibitions
Digitization
of 2-D and 3-D scientific and cultural heritage objects
Digital
re-discovery of culture
The
European Digital Library, Europeana, beyond the cloud
Permanent
archiving of digital scientific and cultural heritage beyond the cloud
·
Social and Cultural Issues Beyond
the Cloud
Digital
information policies
Intellectual
property rights
Digital
rights management
Legal and
cultural issues
Value of
information (VOI)
Information
quality standards
·
Education for Information Management
Blended
librarianship
Cloud
librarianship
E-science
librarianship
Data
curation education
Information
stewardship
Biomedical
informatics
Environmental
informatics
Bioinformatics
Digital
humanities, arts and e-social sciences
Support
services for researchers, students and general public
Life-long
learning
Information
literacy
ORGANIZERS
Hacettepe
University Department of Information Management, Turkey
Limerick
Institute of Technology, Ireland
IMPORTANT DATES
First Call:
October 2012
Second
Call: December 2012
Third Call:
February 2013
Last date
to send all types of extended abstracts and proposals: 04 March 2013
Authors
notification: 22 April 2013
Submission
of extended abstracts in final form: 17 May 2012
Registration
starts: May 18, 2013
Submission
of full papers (if desired): 14 June 2013
Symposium:
4-6 September 2013
All
suggestions and comments are welcome. Please send us your ideas about possible
invited speakers at imcw@bilgiyonetimi.net.
Twitter hashtag:
#imcw2013
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