jeudi 26 avril 2012
JE - "NORMES CONTRAINTES ET APPROPRIATION"
mercredi 25 avril 2012
AAA - revue Télévision n°4
mardi 24 avril 2012
AAC - ESSACHESS and ORC IARSIC International Conference
2 postes pour une manifestation d'art contemporain
mardi 17 avril 2012
AAC - Les moyens de communication modernes: de l'apprentissage à l'usage
Colloque international N°2
Dates : 22-23-24 Novembre 2012
Lieu : Institut supérieur de langues de Tunis
Reprenant une idée chère aux philosophes, Ibn Khaldoun affirme que l’Homme est «social par nature». Aurait-il, de ce fait, anticipé sur le XXe siècle et les écoles occidentales de sociolinguistique, de psycholinguistique et de psychologie sociale, et autres?
Force est de constater que les sciences du langage, qui ont fait de la parole de l'homme leur centre d'intérêt, s'interrogent sur cette faculté de transmission. C'est dans ce cadre que Rodolphe Ghiglione parle de "L'Homme communiquant"[2], expression qui suscite la réflexion. Aussi est-il légitime de s’interroger sur le sens de cette " nouvelle" qualification-définition qu'on attribue à l'Homme.
En effet, celui-ci n’a cessé d’inventer et de développer des moyens et des canaux de communication en fonction, bien entendu, de la loi du milieu naturel et culturel en perpétuel mouvement. La question qui se pose est de savoir de quel langage il s’agit. Le langage verbal ou non verbal ou les deux en même temps, puisqu’ils sont inhérents à l’homme ?
Vaste champ d’observation, la communication humaine est passée par différentes étapes marquées par des moments culminants en rapport étroit, d’une part, avec l’évolution sociale, laquelle a connu l’ère de l’oral, puis celle de l’écrit, et d’autre part , avec le progrès technologique qui a atteint son apogée au siècle écoulé et grâce auquel on assiste de nos jours à l’ère du virtuel.
C’est dans ce contexte que s’inscrit notre colloque international pluridisciplinaire portant sur les Moyens de communication modernes : de l’apprentissage à l’usage.
Nous proposons d’examiner cette question selon deux volets:
1- Le volet de l’apprentissage ou réception des moyens de communication modernes.
2-Le volet de leur application, de leurs usages et de leur exploitation.
Le volet de l’apprentissage
Comment apprend-on à maîtriser ces outils de communication? Dans quel contexte s’effectue leur appropriation? Est-ce dans le seul cadre institutionnel? L’apprentissage-acquisition se fait-il par la voie/ voix d’un formateur ou à distance ? Les moyens de communication jouent-ils un rôle dans le processus éducatif?
Dans quelle mesure moyens humains et matériels et corps enseignant sont-ils « en phase » avec la révolution des moyens de communication entamée au XXème siècle, désignés communément par les TICS? Aurait-on confisqué le rôle initial de l’enseignant, celui de détenir le Savoir et de le transmettre, ou bien s’en était-il dessaisi volontairement?
Sur ce point précis, assisterions-nous à une véritable inversion des rôles Enseignants /Enseignés? Vivrions-nous un éclatement des sources du Savoir? Quel est donc le nouveau statut de l’enseignant? Pourrait-on le qualifier de «médiateur», de «passeur», et/ ou même de «collaborateur» ?
Le volet de l’application:
De quelle manière ces outils de communication ont-ils été utilisés? Est- ce à titre individuel, ou au contraire collectif; gagnant ainsi la vie socioculturelle, voire la vie politique?
Nous aborderons ainsi la question de leur finalité pour nous demander s’ils sont employés pour communiquer un simple message ordinaire, ou pour diffuser des informations dans tous les domaines, y compris les domaines spécialisés, ceux de la science, de la philosophie, de la politique, voire même les domaines culinaire, vestimentaire, etc. Quelle « stratégie » ont-ils adopté pour promouvoir des faits à un large public sans la moindre censure et autocensure?
Spectaculaire a été l’utilisation des réseaux sociaux dans la mise en marche de la Révolution tunisienne, égyptienne, libyenne, syrienne, etc., sans oublier les mouvements qui se sont succédé en 2011, partout dans le monde, notamment en Europe, en Chine et aux États-Unis. L’heure est même à la remise en question totale de la manière d’appréhender ces techniques, de les revaloriser dès lors qu’elles ont fait leurs preuves. En fait, c’est l’usage réfléchi et ingénieux de ces outils qui a permis non seulement à l’élite, mais également à un large public et plus spécialement les jeunes, de dépasser le cap de la peur, de la rétention de l’information et de la désinformation pour destituer la mécanique dictatoriale qui a fortement compté sur ces outils de communication pour régner, mater, bâillonner et exclure.
·Les axes de réflexion
1- Les moyens de communication à travers le temps et l’espace.
-Anciens et nouveaux moyens de communication: continuité ou rupture?
-Histoire des moyens de communication.
-Nouvelles technologies et éducation.
-Les moyens de communication à l’ère de l’hétérogénéité et de la standardisation.
2- Apports cognitifs des moyens de communication modernes et perspectives d’application dans le monde de l’enseignement.
-État des lieux et avenir des TICS dans les institutions éducatives.
-Formation traditionnelle/ formation virtuelle: opposition ou complémentarité ?
-Les TICS face aux générations : interaction et échanges / rupture et incompréhension.
-Emprise des moyens de communication sur les diverses formes culturelles.
-Évaluation de l’expérience de l’université virtuelle en Tunisie.
3-Moyens de communication entre l’universel et le spécifique.
-Rapport du monde arabe avec le savoir et la technologie: consommation/invention? aliénation/créativité?
-Censure et liberté dans la société tunisienne.
-Moyens de communication modernes et révolutions populaires à l’échelle nationale et internationale.
4-Exploitation sociétale des moyens de communication.
-Rôle des moyens de communication dans la sensibilisation à la citoyenneté et à la démocratie.
-Rôle des moyens de communication modernes dans la promotion de l’expression artistique.
-Rôle des moyens de communication modernes dans la promotion de l’expression linguistique.
Modalités de participation.
Le colloque se déroulera les 22-23-24 novembre 2012 à l’Institut supérieur des Langues de Tunis (l’ISLT).
Le dernier délai du dépôt du résumé (250 mots) et de la fiche de participation est prévu pour le 15 mai 2012.
Le dernier délai de l’envoi du texte de la communication prévu pour le 15 septembre 2012.
Adresse électronique : langue.formcult@yahoo.fr
AAC - Acteurs, auteurs, spectateurs?
Acteurs, auteurs, spectateurs ? Quelle place et quel(s) rôle(s) pour les individus et les groupes au sein des dispositifs et des processus communicationnels ?
Colloque organisé par CIMEOS/COSMOS (EA 4177) avec le soutien des Laboratoires SPMS (Uni. Bourgogne) et MICA-COS Uni. Bordeaux 3 (EA 4426)
21-22 novembre 2012 Dijon
Ce colloque a pour objectif d'analyser et de comparer la place et les rôles attribués aux acteurs de la communication, ou que ces derniers s'approprient, ainsi que les effets individuels et collectifs qui découlent de ce rapport au réel, de ces postures choisies ou contraintes, aux plans fonctionnel, sensible et symbolique.
Par exemple, l'impulsion et la conduite de changements en termes de métiers, d'organisation, de savoirs mobilisés, de modalités de relation et de coopération, de modes d'évaluation et de valorisation, de dispositifs et de rapport au(x) territoire(s), peuvent constituer des ancrages pour l'analyse à partir de contextes divers : santé, éducation, production, consommation, médias, environnement(s),... Ainsi, le patient est-il invité à se montrer acteur, auteur ou spectateur dans la relation médicale et de soin, comment perçoit-il son insertion et sa propre intervention au sein de celle-ci, avec le médecin ou le soignant ? Il en est de même pour l'apprenant, jeune ou adulte : quelle est sa posture, choisie ou contrainte, face au savoir, comment se façonne-t-elle à travers la médiation des professionnels de l'éducation et de la formation et de divers dispositifs, qu'il s'agisse de la classe, d'un terrain d'expérimentation, d'un stage, de TICE, etc.,.?
Lors d'un changement organisationnel et/ou stratégique dans un organisme, une entreprise ou une collectivité territoriale (fusion, redéploiement, reconversion, mutualisation, etc), quels sont les rôles confiés et attendus des personnels, selon quelles conceptions, quels récits et pour quels effets, en termes de convergence ou de distance, d’accord ou de conflit, auprès des intéressés et du collectif ? A travers les supports, les dispositifs et les messages destinés au personnel, à l'usager, au client, au consommateur ou à l'adhérent, quelle représentation de l'Autre se dessine, selon quelle intentionnalité et quels processus communicationnels ? Quelle représentation des acteurs se trouve véhiculée et portée, par exemple à travers la notion de « partie prenante » dans les démarches et les projets liés au concept de développement durable et, plus globalement, au rapport aux environnements ?...
Les contributions à ce colloque pourront s’appuyer sur l’hypothèse générale selon laquelle la notion d’acteur renverrait à une place et des rôles d’opérateur ou d’intervenant au sens participatif et applicatif du terme. Quant à lui, le concept d’auteur témoignerait davantage d’une posture à travers laquelle le sujet ou le groupe « se sentirait autorisé à… » et donc inscrite dans des interactions oeuvrant à la co-construction du sens, alors que la notion de spectateur marquerait une passivité choisie ou contrainte au sein des processus et des dispositifs communicationnels étudiés.
En réunissant des chercheurs, des enseignants et des praticiens intéressés et confrontés à ces questions et à travers les approches offertes par les Sciences de l'information et de la communication, notamment au regard des problématiques liées à l'altérité, à l'identité et aux médiations, ce colloque entend réunir et confronter des analyses et des réflexions qui concernent directement le changement social et son éclairage par la recherche. Cet événement scientifique entend également faire une place importante aux courants et aux travaux de recherche en émergence au sein des écoles doctorales et notamment aux jeunes chercheurs susceptibles de porter et de représenter l’avenir de ce type de problématique en sciences de l’information et de la communication.
Les propositions de communications devront se positionner au regard des axes suivants :
Axe 1 Acteur, auteur ou spectateur dans les milieux et les professions de santé
Axe 2 Acteur, auteur ou spectateur de la communication et des médias
Axe 3 Acteur, auteur ou spectateur de la consommation et des usages
Axe 4 Acteur, auteur ou spectateur des territoires et de l’environnement
Axe 5 Acteur, auteur ou spectateur des savoirs et de l’éducation
Axe 6 Acteur, auteur ou spectateur de la culture, des cultures et de l’interculturalité
Les propositions de communication devront être adressées par voie électronique à
j.bonnet@agrosupdijon.fr ET Daniel.Raichvarg@u-bourgogne.fr pour le 30 avril 2012 sous la forme d’un résumé de 1800 signes (espaces compris, police Times new Roman 11).
Les communications retenues et présentées au colloque, et éventuellement amendées selon les recommandations du Comité scientifique, donneront lieu à la publication d’un ouvrage. Les consignes en vue de cette publication seront données durant le colloque.
Direction scientifique : Jacques Bonnet, Rosette Bonnet, Daniel Raichvarg (CIMEOS/COSMOS)
Comité scientifique : Nicole d’Almeida (Celsa - Uni. Paris IV), Rosette Bonnet (Agrosup Dijon), Jacques Bonnet (Agrosup Dijon), Arlette Bouzon (Uni. Toulouse), Benoît Cordelier (UQAM Montréal), Patrice de La Broise (Uni. Lille 3), Olivier Galibert (Uni. Bourgogne), Gino Gramaccia (Uni. Bordeaux 3), A. Kiyindou (Uni. Bordeaux 3), Christian Le Moënne (Uni. Rennes 2), Cyril Masselot (Uni. Franche-Comté), Daniel Raichvarg (Uni. Bourgogne), Philippe Ricaud (Uni. Bourgogne), Clara Sarmento (Institut polytechnique de Porto/CEI)
AAA: "Raconter à l'ère numérique"
Après « La bande dessinée : un art sans mémoire ? », « Représenter l'auteur de bande dessinée» et « L’Allemagne : quelle(s) image(s) ? » (pour lesquels nous pouvons toujours recevoir des propositions), Comicalités. Études de culture graphique publie son quatrième appel à communication : la thématique « Raconter à l’ère numérique » est confiée à Julien Falgas et Anthony Rageul.
« Espèce narrative [...] à dominante visuelle » (Groensteen, 2011), on considère généralement que la bande dessinée a pour vocation principale de raconter. « Faire le récit de » (Petit Larousse Illustré, 2000). Où il y a récit, on suppose un ordonnancement, un déroulé des événements, un début, un milieu, une fin. On suppose un (ra)conteur, un narrateur, qui guide le lecteur. Moyennant une certaine latitude dans ses marges (bande dessinée abstraite, poétique, expérimentale), ces assertions et définitions sont justes et vérifiées dans toute l'histoire de la bande dessinée, c'est-à-dire quelle que soit sa place dans la société ou dans l'art, quel que soit son modèle esthétique, économique, quel que soit son support ou mode de diffusion.
Depuis 25 ans, la bande dessinée a, à l'instar d'autres médias, été absorbée dans l'espace numérique. Déjà présente sur les premiers réseaux ancêtres de l'Internet moderne, puis sur CD-rom, les années 2000 voient l'explosion du blog-bd, du webcomic et autre formes de bandes dessinées en ligne de même que le développement de nouveaux supports pour sa diffusion et sa lecture (de l'écran de l'ordinateur à la tablette, au smartphone ou à la liseuse).
Le secteur professionnel de la bande dessinée, comme d'ailleurs toutes les autres industries culturelles, est animé depuis quelques années de vifs débats quant aux modèles économiques et au droit d'auteur. On peut, à la suite de Magali Boudissa, questionner « les limites ontologiques dans lesquelles la narration peut se développer sur support numérique, sans basculer dans une forme hybride de récit hypermédiatique » (Boudissa M., 2010). Mais, plus qu'un changement de support ou de vecteur de diffusion, nous assistons probablement à une évolution de nos pratiques de réception et de production de récits par-delà la bande dessinée. Pour Smolderen, le passage du livre au périodique puis au quotidien autour de 1900 déterminent la genèse du langage de la bande dessinée moderne (Smolderen, 2009). L’appropriation de nouveaux supports et de nouveaux vecteurs de diffusion à des fins narratives a engendré la bande dessinée telle que nous la connaissons. C'est pourquoi, plutôt que de questionner le devenir de la bande dessinée, nous souhaitons interroger ce que signifie raconter à l'ère numérique.
Cette question engendre de très nombreuses pistes de travail, le terrain de la recherche à ce sujet étant largement à l'état de friche. Voici une première série de propositions dont la liste n'est pas exhaustive.
- Pour commencer, l'histoire de la bande dessinée numérique reste encore à écrire, et ce pour ses trois pôles géographiques principaux (USA, Asie, francophonie). Ses œuvres sont à recenser, à analyser, à critiquer. Considérée comme objet esthétique, la bande dessinée numérique invite à observer comment elle s'inscrit dans l'histoire de l'art, comment s'y manifestent ou non les enjeux de l'art contemporain à l'orée du XXIème siècle, comment elle fait ou non écho aux autres arts numériques.
- En tant que média, on pourra se demander quels sont les atouts et les limites de l'héritage de la bande dessinée pour aller au-delà du papier. Quelles sont les spécificités du récit sur écrans connectés ? Y a-t-il une « plus-value » sémantique et surtout comment s’exprime-t-elle ? Les technologies reconfigurent-elles le “système de la bande dessinée” (Groensteen T., 1999) et comment ? Numérique est-il synonyme de multimédia, d'interactif, de connecté ? Enfin, comme l'observe Jean Clément : « Au cours des siècles passés, chaque changement matériel des supports narratifs a entraîné d'importantes modifications dans l'art de raconter des histoires. (...) Nous ne sommes entrés dans l'ère du numérique que très récemment. Il n'est donc pas surprenant que les œuvres multimédias qui apparaissent aujourd'hui cherchent encore un mode d'écriture qui leur soit propre. » (Clément J., 2000). Si la bande dessinée joue un rôle indéniable dans l'émergence d'un mode d'écriture propre à l'ère numérique, il semble bon d'observer les réponse qu'apportent les héritiers d'autres traditions narratives. Par exemple on pourra interroger des formes telles que le récit transmédia ou se tourner vers les théories déjà bien étoffées des arts et de la littérature numérique.
- Avec ces nouvelles formes de récit, c'est la place même du récit dans nos sociétés contemporaines qui est questionnée. Quels sont les usages des auteurs et des lecteurs ? Pourquoi raconter ou lire des histoires sur écrans connectés ? Raconter pour et par ces outils est-il un métier d'auteur ou de technicien ? Un travail solitaire ou un travail d'équipe ? Ou se placent les savoirs-faire traditionnels (auteur, éditeur, dessinateur, producteur...) ? Quels métiers sont à inventer, quelles collaborations à envisager ?
- Enfin, on pourra interroger le marché émergent en terme de modèle économique ou de pratiques éditoriales, mais aussi en se demandant dans quelle mesure ces évolutions relèvent ou non de réelles innovations. Quelles sont les limites des nouveaux supports ? Le “lire numérique” a-t-il besoin du livre numérique ? Au-delà du portage du papier au numérique, qu’est-ce qui fait changer la nature ou le régime du récit ?
Nous invitons les chercheurs à nous soumettre deux documents :
- Une fiche signalétique prenant la forme d’un court Curriculum Vitae exposant les axes de recherche du candidat.
- Un texte anonyme de 3000 signes espaces compris, présenté sans aucun enrichissement autre que l’italique ou le caractère gras, et adoptant une présentation standardisée (Times New Roman 12 pts pour le corps de texte, 10 pts pour les notes, aucun alinéa ou retrait de paragraphe, interligne 1,5).
La proposition sera évaluée de façon anonyme par deux membres du comité scientifique de la revue : son acceptation vaudra encouragement et suggestions quant à un article d’une taille comprise entre 25000 et 50000 signes espaces compris.
Elle doit nous parvenir aux adresses électroniques suivantes avant le 10 juillet prochain.
Julien Falgas et Anthony Rageul, responsables de la « thématique » :
julien.falgas@gmail.com
anthony.rageul@yahoo.fr
Benoît Berthou, directeur de Comicalités, benoit.berthou@univ-paris13.fr
Références citées
Boudissa M., 2010, La Bande dessinée, entre la page et l'écran : Étude critique des enjeux théoriques liés au renouvellement du langage bédéique sous influence numérique., Thèse en esthétique, sciences et technologie des arts, Université Paris VIII.
Clément J., 2000, Hypertextes et mondes fictionnels ou l'avenir de la narration dans le cyberespace, [En ligne: http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00000294/fr/].
Groensteen, T., 1999, Système de la bande dessinée, Paris, PUF.
Groensteen, T., 2011, Bande dessinée et narration - Système de la bande dessinée 2, Paris, PUF, p.89.
Petit Larousse Illustré, 2000, Paris, Larousse/HER.
Smolderen, T., Naissances de la bande dessinée: de William Hogarth à Winsor McCay, Bruxelles, les Impressions nouvelles, 2009, 144 p.
samedi 14 avril 2012
Colloque RAUDIN: « Le numérique au cœur des territoires : questions d’usages »
Le Programme de Recherche RAUDIN – Recherches Aquitaines sur les Usages pour le Développement des Dispositifs Numériques – présentera les 4 et 5 juin prochains, les résultats de ses travaux de recherches conduits depuis 2008, à l’occasion d’un colloque organisé dans les locaux du Conseil Régional d’Aquitaine (14 rue François de Sourdis - 33077 Bordeaux).
Cet événement, véritable espace de discussion, se veut aussi le lieu de la confrontation des idées où les personnes concernées par les usages des dispositifs numériques pourront débattre à l’occasion des quatre conférences et cinq symposiums sur le thème « Le numérique au cœur des territoires : questions d’usages ».
Cinq thématiques de recherche structurent ce projet et contribuent à un seul objectif : partager la compréhension des processus de construction des usages des dispositifs numériques. Des points de vue pluridisciplinaires ont été développés pour répondre à des problématiques concrètes soulevées par le développement du numérique dans différents secteurs socio-économiques.
En mobilisant une approche mixte entre le regard des scientifiques et celui des experts, cet événement aidera à comprendre les enjeux communicationnels et territoriaux des mutations sociétales en cours, tout en nourrissant un regard critique.
Pendant ces deux jours de rencontre, des invités tels que Serge PROULX (UQAM), Milad DOUEIHI (Université de Laval), Daniel KAPLAN (Fondation pour l'Internet Nouvelle Génération) et Francis JAUREGUIBERRY (Université de Pau et des Pays de l’Adour), aborderont quatre sujets respectivement:
1) La puissance d’agir des citoyens dans un monde fortement connecté.
2) L'humanisme numérique,
3) Numérique et territoire : éléments de prospective.
4) L’usage des technologies de communication comme expérience sociale
Au rythme de deux conférences par jour, chaque journée sera ponctuée par la tenue des symposiums dont les thèmes de discussions correspondent aux cinq thématiques du programme RAUDIN :
• La communication Humain/Machine en milieu contraint et en milieu ouvert : la médiation technique.
• Dessine-moi un cyberespace : regards géographiques sur l'aménagement numérique des territoires.
• Le site web, entre reflet et identité renouvelée d’une organisation.
• Mutations de l’agriculture en Aquitaine à l'ère numérique.
• Des Points d’Accès Publics à Internet aux tiers-lieux : pratiques territoriales d'infrastructures et de services.
L’inscription est obligatoire et gratuite dans la limite des places disponibles. Pour vous inscrire, nous vous invitons à remplir le formulaire en ligne : http://raudin.u-bordeaux3.fr/inscription/
Contact : Emilie Canton
raudin@u-bordeaux3.fr
Programme de recherche RAUDIN
Université Michel de Montaigne Bordeaux3
33607 Pessac cedex
Téléphone: 05 57 12 62 07
Séminaire "Transformations de soi, dynamiques sociales et constructions identitaires"
Nouvelle séance du séminaire MSHA, "Transformations de soi, dynamiques sociales et constructions identitaires", manifestation du CLARE et du MICA.
Anthony SORON
"ENTRE LES MURS" DE FRANÇOIS BÉGAUDEAU :
L'ESPACE CLASSE COMME LIEU D'UNE RÉVÉLATION DE SOI ?
MARDI 24 AVRIL 2012 | 17h-19h | MSHA | SALLE 2
A propos du séminaire MSHA "Transformations de soi, dynamiques sociales et constructions identitaires" :
L'individu se transforme dans son rapport à lui-même, des phénomènes de sociétés conduisent cette transformation et ce sont des formes nouvelles de constructions identitaires qui se font jour. Le but de la recherche est d'abord de décrire ces phénomènes au-delà d'un simple enregistrement, de comprendre des logiques de transformation sans en prédire le caractère et d'analyser au plus près des pratiques pour lesquelles une explication "causale" ne saurait suffire...
AAC - Comunicación y regeneración democrática
Os informamos que está abierto el plazo para la presentación de comunicaciones para el IV Congreso Nacional de ULEPICC España bajo el título "Comunicación y regeneración democrática" que tendrá lugar, los días 15 y 16 de noviembre de 2012, en la Universidad Jaume I de Castellón.
Se establecen las siguientes áreas temáticas para la presentación de comunicaciones:
1. Teoría y metodología de la economía política de la comunicación
2. Propiedad, grupos de comunicación y estructura de medios
3. Funcionamiento y gestión de las industrias culturales
4. Comunicación, democracia y cambios en la esfera pública
5. Políticas de comunicación y de la cultura
6. Comunicación alternativa
7. Cultura digital: economía y sociedad
El plazo para recibir abstracts finaliza el 30 de abril de 2012. Deben enviarse a la dirección: 2012ulepicc@gmail.com
Parution: Implicitement sexiste ? Genre, politique et discours journalistique
Aurélie Olivesi
Presses Universitaires du Mirail
Collection "Le Temps du Genre"
2012, , 313 pages, 28 euros
Présentation de l'éditeur
L’élection présidentielle de 2007 présente une situation inédite : pour la première fois, une femme, Ségolène Royal, se trouve candidate d’un parti de gouvernement en position d’éligibilité, face à un homme, Nicolas Sarkozy, dont la posture « virile » se trouve dès lors mise en relief. Mais, alors que le genre des candidats semble occuper une place essentielle dans la construction de leur image, cette caractéristique est largement éludée dans les analyses de la campagne officielle publiées dans la presse d’information, qui se veulent au contraire égalitaires et neutralisantes. Pourquoi les journalistes de la presse de référence n’évoquent-ils pas en leur nom propre le rôle joué par le genre des candidats ? Comment interpréter cette représentation fuyante ?
Cet ouvrage montre comment le discours journalistique repousse l’évocation du genre en politique à ses marges : il attribue une conception stéréotypée de l’identité féminine ou masculine des candidats à des locuteurs difficilement identifiables (« vraies gens », « opinion publique » indéfinie), tout en se présentant lui-même comme neutre. Ce désengagement énonciatif rend cette représentation figée du rôle joué par le genre en politique particulièrement difficile à circonscrire, et donc à contester ou à combattre.
Docteure en sciences de l’information et de la communication, Aurélie Olivesi est Attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’université Montpellier 3. Membre du LERASS (université Toulouse 3), elle travaille sur la représentation du genre et de la parole profane dans les médias.
Sommaire
Introduction : 2007, un « moment » du discours sur le genre en politique en France
Première partie : Ségolène Royal et les stéréotypes de genre
La mutation des rôles de fille et d’épouse
La « Madone » : le physique et la religion en politique
La réception des propos de Ségolène Royal sur elle-même
Deuxième partie : Une neutralisation des représentations genrées ?
Les séries de portraits : dichotomie de genre ou de poids politique ?
Le débat télévisé : vers une conquête des représentations masculines
Les éditoriaux : une neutralisation imparfaite du discours sur le genre
Le procès en incompétence : creuset du discours sur le genre
Troisième partie : Le genre aux marges du discours de presse
Comment définir les marges du discours de presse ?
Quelle image du genre chez les « vraies gens » ?
Conclusion
mardi 10 avril 2012
AAA - Revue Ateliers d'anthropologie
Circuits faibles : aux frontières de la communication
Ce dossier, coordonné par Emmanuel Grimaud (CNRS LESC) et Stéphane Rennesson (CNRS IIAC-LAU), a pour but d’aborder la notion de communication à partir de cas empiriques qui constituent des objets frontières ou des « cas limites » du point de vue de la communication interhumaine (communications animales, communication avec des végétaux, communications avec des invisibles, etc.). On s’intéressera à ces efforts produits pour établir ce que l’on propose d’appeler ici des circuits faibles, c’est-à-dire des systèmes ou des dispositifs de communication dont les connexions sont incertaines ou qui demandent un gros travail pour en éprouver la fiabilité. On se demandera ici dans quelle mesure cette notion permet de reconsidérer la façon dont sont envisagés ordinairement, dans le champ des sciences humaines, les réseaux entre humains mais aussi les relations qu’ils établissent avec la matière, avec les animaux, les plantes ou encore les êtres invisibles.
Cet appel est volontairement large, les contributions pouvant porter sur des objets aussi divers que les animaux, les végétaux, les fantômes, les esprits ou les divinités, la télé-robotique, l'histoire de l'électricité, du magnétisme, des ondes radio, la neurologie, la théorie des signaux, la science fiction ou l'histoire de la cybernétique.
Les théories de la communication sont restées longtemps prisonnières d’un schéma simpliste attribué à Claude Shannon réduisant la communication à une transmission de messages entre un émetteur et un récepteur. Cette théorie de l’information (plus connue sous l’appellation de « modèle télégraphique ») a émergé à un moment où se posait avec acuité, chez les ingénieurs des réseaux de communication, le problème de la fiabilité de la transmission et de l’acquisition de signaux électroniques. Bien que Shannon (« A mathematical theory of communication », 1948) ou encore Wiener (Cybernetics, or Control and Communication in the Animal and the Machine, 1948) aient toujours clamé que ce schéma n’avait vocation à s’appliquer qu’à la seule circulation d’informations dans des dispositifs techniques, on constate que bon nombre de leurs successeurs ont transposé aux communications interhumaines au sens large l’idée que le seul critère pour évaluer la qualité d’une communication est celle de la conservation (ou de la « non-déperdition ») de l’information d’un bout à l’autre du circuit d’échange. On ne peut ignorer que des anthropologues se sont attaqués à ce problème par le passé. Les travaux de Gregory Bateson sur la communication par exemple puisent largement dans la cybernétique pour décrire des « boucles » communicationnelles jamais complètement réductibles à un schéma émetteur-message-récepteur. Mais les intuitions les plus fortes de Bateson puisent moins, à notre sens, dans la communication interhumaine que dans la communication animale. C’est chez les loutres et les chimpanzés qu’il trouve les moyens de penser la notion de « méta-communication » (« Une théorie du jeu et du phantasme », Vers une écologie de l’esprit I, [1973] 1977). Et ce sont les dauphins qu’il mobilise notamment pour repenser la philosophie du signe héritée de Charles Sanders Peirce, en termes d’opposition entre « communication analogique » et « communication digitale » (« Problèmes de communication chez les cétacés et autres mammifères », Vers une écologie de l’esprit II, [1973] 1981). Si on peut être redevable à Bateson d’avoir été l’un des premiers anthropologues à oser la confrontation entre des espèces radicalement différentes, du point de vue de leurs modalités de communication, force est de reconnaître que les « sciences de la communication » se sont davantage inspirées de ce que disait Bateson sur la psychiatrie et la théorie du « double bind » (double contrainte) que sur les animaux. Et même lorsqu’elles se sont emparées de ce que Bateson appelait la « communication analogique », c’est-à-dire l’ensemble des moyens non verbaux de s’envoyer des signaux, ce fut pour « sémiotiser » à outrance le champ du non-verbal [1], là où Bateson insistait au contraire sur son ambiguïté fondamentale, le lien faible entre le signal et sa signification et la difficulté que nous avons à interpréter, par exemple, dans l’interaction quotidienne, les micromouvements involontaires du visage.
Ce dossier a pour but d’aborder la notion de communication à partir de cas empiriques qui constituent des objets frontières ou des « cas limites » du point de vue de la communication interhumaine: communication chez les oiseaux, cris d’animaux, communication avec des fantômes, communication avec des robots, transcommunication (magnétisme et spiritisme), etc. Il s’agit donc de réévaluer les modèles classiques de l’échange d’information, en s’intéressant à au moins trois domaines dont on peut déplorer qu’ils n’aient jamais été vraiment confrontés ou comparés : la communication animale (ou les communications entre les hommes et les animaux), la communication avec des présences invisibles (bruitologie du spiritisme de Kardec, sémantique de la présence des fantômes, etc.) et la communication au sens des technologies de l’information et de la communication (TIC, radio, télé-robotique, etc.). On s’intéressera à ces efforts produits pour établir ce que l’on propose d’appeler ici des circuits faibles, c’est-à-dire des systèmes ou des dispositifs de communication dont les connexions sont incertaines ou qui demandent un gros travail pour en éprouver la fiabilité. On se demandera ici dans quelle mesure cette notion permet de reconsidérer la façon dont sont envisagés ordinairement les réseaux entre humains, mais aussi les relations qu’ils établissent avec la matière, avec les animaux, les végétaux ou encore les êtres invisibles.
On favorisera des approches s’appuyant sur des descriptions ethnographiques de cas ou de situations :
1/ où il existe une incertitude sur la nature de ce qui s’échange et comment ;
2/ où la notion même de signal (ou l’articulation signal/bruit) n’est pas suffisante pour rendre compte de ce qui s’échange ;
3/ qui impliquent un décentrement sensoriel ou la confrontation avec d’autres créatures dotées d’une autre sensibilité que la nôtre (communications avec des animaux, avec des plantes, etc.) ;
4/ qui impliquent des équipements ou des appareils visant à établir une communication avec un être ou une entité dont les modalités de présence ne vont pas de soi (esprits, fantômes, robots, etc.).
Soumission
Si vous êtes intéressé, merci de faire parvenir un titre et une note d’intention d’un paragraphe ou plus, afin de nous permettre de bien cerner le contenu de l’article, soit à la rédaction d’Ateliers d’anthropologie (sandrine.soriano@mae.u-paris10.fr), soit aux coordinateurs du dossier (emmanuel.grimaud@gmail.com, stephanerennesson@free.fr), avant le 15 mai.
La publication est envisagée dans le courant 2013 et un atelier de travail réunissant l’ensemble des contributeurs avant la fin 2012.
[1] Voir sur le sujet les dérives récentes de Paul Ekman, inventeur d’une méthode à décoder les expressions humaines appelée « le code Ekman » ou encore la synergologie pour qui les mouvements involontaires du visage humain sont des signes codifiés que l’on peut interpréter de manière fiable et certaine. Pour une critique de la synergologie, voir Pascal Lardellier, « Pour en finir avec la “synergologie”. Une analyse critique d’une pseudoscience du “décodage du non-verbal” », Communication [En ligne : http://communication.revues.org/index858.html], 26/2, 2008.
Comité scientifique : en cours de constitution
Date limite : mardi 15 mai 2012
5ième forum des usages coopératifs - Brest
Avec cette année une 4éme journée de rencontres de réseaux et de barcamp pour ouvrir l'espace des possibles et des envies de faire à partage (Tiers lieux et cantines numériques, Fablabs, bibliothèques 2.0, wiki de territoires, ordi2.0, anim-fr (pratiques collaboratives)...
Dont une rencontre des wiki de territoires animée par Gaëlle.
Les 6 sessions sur 3 matinées
- Construire et innover en reliant les réseaux autour de l’éducation,
- Médiations numériques et inclusion sociale
- Libre, innovation, territoires, la coopération passe à l’échelle
- Entreprenariat
- Culture et numérique coordonnée par Jean-Christophe Théobalt du Ministère de la culture et de la communication
- Innovation publique
AAC - Images numériques: technique, idéologie, esthétique
Colloque, Aix-en-Provence, 15-16 novembre 2012
D’abord simple moyen de codage et de conversion, “le“ numérique (l’usage répandu de l’article défini est révélateur) a envahi nombre de technologies, en particulier celles qui sont liées à la production et à la diffusion d'images fixes ou en mouvement. C’est désormais le régime le plus répandu d’existence et de circulation des données visuelles et sonores. Si son lien à l'image et à l'audiovisuel semble de fait immédiat, son action s'étend aussi aux arts plastiques, à la musique, aux pratiques des arts de la scène et de la rue. Le numérique a aussi bien trouvé sa place dans l’industrie cinématographique que dans l’expérimentation et le bricolage artistique, réduisant au passage la distance entre domaine professionnel et monde amateur.
Pour autant la situation reste complexe. D’une part, les pratiques signifiantes ou les pratiques sociales ne sont pas transformées à tout coup (en ce qui concerne le cinéma : on peut tourner, monter, diffuser “en numérique“ un documentaire héritier du cinéma direct des années 1960 ; le dispositif de la salle obscure, du point de vue du spectateur, n’est modifié qu’à la marge par l’installation d’un projecteur de DCP).
D’autre part l’ontologie des images, les pratiques discursives, les approches esthétiques, les modes de réception et d’appréhension des œuvres sont susceptibles d'être profondément affectés.
Du point de vue des théories du cinéma, cette mutation technologique ne fait-elle que confirmer ou consolider les expérimentations plastiques et figuratives des cinémas de la deuxième moitié du 20ème siècle, celles qui mirent en place, en pellicule argentique, et plus tard et secondairement sur bande vidéo, un régime d'images interrogeant les crises de la modernité ? C'était alors à l'art du montage et des mélanges d'images qu'était confiée la tâche d'inventer les formes et les figures d'un monde en mutation ; pour autant la crise annoncée de la représentation n’en finissait pas de se produire. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Après l’avènement du sonore et la révolution du direct, cette troisième mutation semble se développer selon deux grands axes :
- D’un côté, les puissances du cinéma se trouvent soit portées à leur extrême (montage de très haute précision, expressivité sophistiquée de l’image et du son) soit ramenées à leur forme radicale (enregistrement brut en basse définition, diffusion sans apprêt).
- De l’autre, le régime mimétique qui commandait notre rapport au monde par les images est en passe de devenir régime de simulacre et de simulation. A la capture d’images vient se juxtaposer leur synthèse et, qui plus est, capture et synthèse peuvent s’hybrider. Dès lors il ne s’agit plus seulement de produire de la pensée ou de l’indécidable comme le faisaient les cinémas de la modernité mais aussi d’éprouver le désir d’incertitude de l’image, de ressentir sa puissance d’ambiguïté. Ce deuxième axe a une portée transdisciplinaire. C'est peut-être ici que cette mutation technique croise les autres pratiques artistiques et atteint une dimension historique révélatrice en se situant du côté de l'incertitude, du trouble et de la constitution d'un nouveau sujet.
Les propositions de communication, basées sur des exemples précis d'œuvres ou de pratiques, pourront concerner les ensembles de questions suivants :
- Relecture de l'ontologie du cinéma : déplacement de la question du réel / nouveaux rapports entre l’indice et l’icône / renouvellement de la question du point de vue / possibilité d'un regard sans sujet / modification de la position du spectateur …. (approche théorique)
- Conséquences esthétiques des changements techniques (surfaces, couleurs, mouvements de caméra, profondeur de champ, montage …) / Question du rapport à la pensée : l'oeuvre est toujours un lieu de pensée, mais l'incertitude qui porte sur ses foyers d'énonciation, sur l'origine de l'image et sur sa nature modifie la position du sujet. Ce dernier devient nettement plus incertain et plus aléatoire / Question de l'origine de l'image et du foyer d'énonciation, possibilité d'autonomie de l’image ? Inconscient du film, des images ? (approche analytique)
- Déterminants idéologiques des mutations techniques, conséquences idéologiques des évolutions esthétiques. Les possibles renouveaux portés par ces innovations techniques dans la perspective économique du troisième capitalisme au sens de F. Jameson (approche politique et culturelle)
- Le numérique comme un des espaces pivots des pratiques artistiques transversales : devenir des arts (approche historique et esthétique).
Modalités de soumission
Chaque proposition de communication comprendra les informations suivantes :
Nom et prénom
Proposition de titre de communication
Résumé (max. 2000 caractères)
Affiliation institutionnelle
Courte biographie (max. 700 caractères)
Adresse postale, numéro de téléphone et adresse électronique
Principales références bibliographiques.
Les dossiers devront être envoyés en fichier joint (format Word) à : jean-luc.lioult@univ-amu.fr et à caroline.renard@univ-amu.fr (qui sélectionneront les propositions) au plus tard le 11 mai 2012.
L’avis de sélection sera envoyé dans la semaine du 4 juin 2012.
Une publication des actes est envisagée (Presses Universitaires de Provence).