vendredi 18 mars 2011

Vie des doctorants: contrats doctoraux, ATER et certifications

Le REPLIC vous fait part d'une série de nouvelles relayées par l'UNEF et les élus doctorants au conseil de l'ED:

- Un projet est actuellement en cours d'élaboration et applicable dès l'année prochaine: l'introduction d'une certification par points ECTS des formations (séminaires, conférences etc.) proposées par l'Ecole Doctorale.

Depuis plusieurs années déjà, le conseil constatait régulièrement la participation trop faible des doctorants à cette offre de formation et déplorait, en particulier, que les doctorants inscrits à ces formations ne préviennent pas de leur absence lorsqu'ils ne peuvent honorer une inscription. Afin de remédier à ce problème, mais aussi afin de donner désormais une valeur plus concrète à ces formations, celles-ci feront dès l'année prochaine l'objet d'une certification qui sera remise à chaque doctorant au moment de sa soutenance, attestant ainsi de son parcours de recherche au-delà de la seule rédaction de thèse.

Pour les doctorants contractuels (anciens allocataires de recherche / contrats doctoraux / ATER), il est prévu de rendre cette certification obligatoire : il sera nécessaire de cumuler 60 pointes ECTS pour pouvoir soutenir la thèse. Etant donné que les doctorants contractuels sont par définition plus à même de suivre régulièrement l'offre de formation de l'Ecole Doctorale, cette obligation ne devrait pas constituer de problème - elle témoignera simplement de nos différentes activités durant 3, 4 ou 5 années de recherche (et d'enseignement: les heures de monitorat / d'enseignement seront prises en compte dans les points ECTS).

- Alors que sur 665 doctorants, seuls 51 bénéficient d'un financement (soit moins de 8% ...), l'Université Bordeaux 3, au motif qu'il faut combler les déficits creusés par la baisse des moyens alloués par le ministère, choisit ses priorités et se propose de « répartir l'effort » entre les différents collèges (Biatoss, enseignants-chercheurs et étudiants): le Président de Bordeaux 3 souhaite ainsi supprimer 2 des douze contrats doctoraux ouverts chaque année, soit une baisse drastique de 17%, oubliant la grande précarité de l'immense majorité des doctorants.

- La présidence prévoit également de recruter de préférence des ATER à temps plein et non plus à mi-temps (ce qui signifie concrètement qu'un ATER ne pourra presque plus travailler sa thèse, avec 192 heures de cours par an).

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